vendredi 26 mars 2010

TROIS FRIMOUSSES A BISOUS

Auguse Renoir "le Chat Dormant"
Qui a décrété que chat et souris ne pouvaient s'entendre ? Les animaux sont bien plus attendrissants, adorables et gentils que nombre d'humains, on en a la preuve chaque jour. Il suffit de les regarder vivre, ils sont merveilleux... Merveilleux d'intelligence, merveilleux d'amour. C'est pas mignon ça :


GUSTAV WENTZEL : DU REALISME A L'IMPRESSIONNISME

Gustav Wentzel "Mère" Madame Wentzel mère posa pour ce tableau

Le peintre Norvégien Gustav Nils Wentzel naquit le 7 octobre 1859 à Christiania (aujourd’hui Oslo, sa famille descendait de verriers de Bohème installés en Norvège depuis 1750. Au prime abord, Wentzel souhaitait devenir architecte, mais il étudia à l'Ecole d'Art de Knud Bergslien (1879-81) puis à l'École Royale de Christiania. En 1883 il fut l'élève de Frits Thaulow, qui l’initia à la peinture de plein air. Wentzel fit un court séjour à Paris la même année, enthousiasmé, il y revint en 1884, pour être l’élève de William-Adolphe Bouguereau à l'Académie Julien.
l'Herbe Verte 1890

En 1888-89 Wentzel étudia avec Alfred Roll et Léon Bonnat à l'AcadémiColarossi. Pendant cette période, l’artiste peignit principalement des figures et des scènes d’intérieur. Ses sujets favoris étaient la bourgeoisie urbaine, les artisans dans leur contexte, et les studios d’artistes. Ses premières peintures, comme le Petit-déjeuner I (1882), possèdent un rendu méticuleux et l’inégalable sens du détail du Naturalisme norvégien. Wentzel se laissa gagner progressivement par l’influence de la peinture française contemporaine avec une observation subtile des effets de lumière et d’atmosphère sur la couleur, comme "le Jour d’Après" (1883.) et "Petit-déjeuner II" (1885).


Froskost II (Petit Déjeuner II)

L'artiste travailla alors les scènes de la campagne norvégienne, ("Vieux Folklore" 1888 et "Danse à Setesdal"-1891) ces tableaux représentèrent la note la plus romantique de son travail, note qui prédomina au début des années 1890. Plus tard, l’artiste leur préféra des paysages de neige, des scènes rurales avec sujets, bien que cette norme ne fut pas prédominante en amont.

Vinterbilde fra Vågå 1914

L'épouse de Gustav Wentzel, Christiane Marie Baetzmann, alias Kitty Wentzel, fut l'une des première femme journaliste. Leur couple se sépara en 1910 mais Kitty écrivit une biographie de son ex-mari quelques années plus tard. En 1902, Wentzel habita Vaga et y vécu jusqu'en 1904, puis il s'installa à Munich, à Hallingdal, Sedestal et Valdres. Enfin, de 1913 à 1920, il revint à Vaga, puis à Lom où il vécut jusqu'à sa mort survenue le 10 février 1927 à Lillehammer.

Ski près de Asker

A Haukdalen, dans la petite ferme idylique de Flatmogrenda, près de Lom en Norvège (dans le comté d'Oppland, à 200 km de Trondheim), on peut admirer croquis, peintures et esquisses de célèbres tableaux de Gustav Wentzel ainsi que d'autres oeuvres contemporaines à cet artiste, et qui lui ont appartenu.

Vinterlandskap. (Paysage d'Hiver)

Source : Nasjonalparkriket - et site : natjonalnorge : Lom -

mercredi 24 mars 2010

IO LE CANTO PER TE

"Io le Cante per Te" n'est pas la chanson la plus recente de Florent Pagny, mais elle est ma préférée. De plus, l'interpretation qu'en fait l'artiste est des plus rejouissantes à écouter. De cet album "Barython" y il a aussi "Guide me Home" (créé en 1992 par Monsérat Caballé et Freddie Mercury), son duo avec Patricia Petibon, une délicatesse... un bonheur... Avec son agile et légère tessiture de barython-martin (Si1-La3), Florent Pagny est un habitué des grands duos, puisqu'il a partagé la scène avec le grand Pavarotti. La vidéo de "Guide me Home" est l'enregistrement de l'album aux mythiques studios d'Abbey Road à Londres, sous la direction d'Yvan Cassar. Cet album date de 2004, mais c'est un incontournable, on ne s'en lasse jamais, comme la perfection... du moins tout ce qui s'en approche.



Vidéo Clip avec Calogéro et Kad Merad pour figurants...




IO LE CANTE PER TE
Nel paradiso degli dei
Immaginarti io potrei
Come colomba bianca tu
E ti amo
Sei sortilegio, sei magia
La mia piu dolce melodia
E che ti adoro bimba mia
Non é strano

Troppo lungo questo tempo
Cosi forte il sentimento
Quando sei lontana
Mi tormento, io
Le canzoni mie piu belle
Sono ancora e sempre quelle
Che raccontano
L'amore mio per te

Nel paradiso degli dei
Cosi dipingerti vorrei
Come regina sei per me
Delicata
E la passione che ho per te
Quando ti guardo e penso che
La mia bambina resti tu
La mia fata

Troppo lungo questo tempo
Cosi forte il sentimento
Quando sei lontana
Mi tormento, io
Le canzoni mie piu belle
Sono ancora e sempre quelle
Che raccontano
L'amore mio per te

E oggi le canto per te...
Io le canto per te
Le mio canzoni piu belle...
A te...

Troppo lungo questo tempo
Cosi forte il sentimento
Quando sei lontana
Mi tormento, io
Le canzoni mie piu belle
Sono ancora e sempre quelle
Che raccontano
L'amore mio per te





GUIDE ME HOME (Freddie Mercury/Mike Moran)

Now the wind has lost my sail
Now the scent has left my trail
Who will find me, take care and side with me
Guide me back safely to my home
Where I belong, once more

Where is my star in heaven's bough
Where is my strength, I need it now
Who can save me, lead me to my destiny
Guide me back safely to my home
Where I belong, once more

Who will find me, take care and side with me
Guide me back safely to my home
Where I belong, once more

Photos : Universal

lundi 22 mars 2010

UNE FEE NOMMEE ISABELLE NAUDIN

Buse
Ma première rencontre avec Isabelle Naudin remonte à trois ans lors de la Journée de l’Oiseau sur les Berges de la Jordanne… Je passais devant son stand, attirée par les dessins et les aquarelles finement réalisées, je suis entrée sous le chapiteau de toile… Et là, une magicienne du crayon et de la couleur, une amoureuse de la Nature, une Elfe (tant l'oeil est clair et le talent raffiné) remplie d'humilité, presque effacée derrière sa table, présentait ses œuvres au passant qui daignait s’arrêter, à l’admirateur comme elle, de tout ce qui vit respire et bouge, de tout ce qui fait que la Terre est Terre, que la vie est partout autour de nous, car nous sommes bien petits comparés à ce Grand Magnifique qu’est notre environnement.

Chatâignes
Par ses fluides aquarelles aux couleurs précises, ses délicats dessins aux détails subtils, son crayonné fin et élégant, Isabelle éveille notre conscience afin que le public porte un regard plus attentif sur la Nature, faune et flore réunies, toutes deux en demande d’attention. Son travail servi par son inégalable talent pointe sur la fragilité de notre environnement que nous sommes en devoir de protéger, et d’admirer. Ses aquarelles semblent douces, elles sont fortes, fortes de l’observation, de l’amour porté au sujet.


Escargot
Isabelle est souvent au milieu de la nature pour observer, photographier et croquer les beautés de ce monde. Les aquarelles sont travaillées en atelier d’après les photos qu’elle même a prises au hasard de ses rencontres.

Orchidés du Cantal

Sur le site d’Isabelle, on peut lire cette phrase de Goethe que je me permets de reporter ici car elle illustre parfaitement le but et le travail de l’artiste :
«Celui à qui la nature commence à dévoiler son secret manifeste ressent une irrésistible aspiration vers son interprète le plus digne : l’Art ».

http://monsite.orange.fr/isabellenaudin/

Merci Isabelle...

Branche de prunelier en fleurs, expo "Arts d'Automne" Artnica 2009

Isabelle dans sa petite bulle aux merveilles...son stand de la Journée de l'Oiseau 2009
Photos : Nathanaëlle C. oeuvres publiées avec l'aimable autorisation de l'Artiste
.

dimanche 21 mars 2010

MORPHING ART

Johannes Vermeer : "Jeune Fille à la Perle"

Cette étonnante vidéo mixe Art et morphing d'une manière tout à fait réussie :


samedi 20 mars 2010

L'AVENEMENT DU PRINTEMPS ...

Frits Thaulow : "Le Printemps"


Carl Larsson : "Brita et le pommier en fleurs"


Robert Lewis Reid "Sérénité"

Camille Pissaro "Arbres en fleurs à Eragny"


Frederick Childe Hassam "Pommiers en Fleurs"

Frederick Childe Hassam " Pluie d'Avril sur les Champs Elysées"

Abbot Fuller Graves : "Jardin de Printemps"

James Tissot "Branches de Lilas"

John Byam Liston Shaw "Naissance du Printemps"

Chaque Saison est miraculeuse, de l'Eté, je ne dirai pas grand chose, il fait trop chaud et je ne l'aime pas beaucoup... Je n'y suis pas à l'aise, ses jours sont trop longs pour moi, l'oiseau de nuit, son soleil brûle tout ce qu'il peut, bon là, on a compris ce n'est pas ma saison ! Mais je le remercie pour ses fruits gorgés et sucrés de soleil... L'Automne.... Ah l'Automne, là déjà, je suis dans mon élément... Les rousseurs de l'Automne... ses couleurs, sa flamboyance.... ses atmosphères... Ses parfums... Ses légumes aux couleurs et aux silhouettes magiques... Potirons, pâtissons, pottimarrons, Châtaignes... L'Hiver, la couette blanche de ses neiges scintillantes, la Nature y est faussement endormie. Oui la sève descend, or Hiver n'est pas synonyme de mort, mais de repos, et le froid n'empêche pas certaines floraisons : le Jasmin d'Hiver, les Héllébores... Et mille petites baies prunes et rouges... Les oiseaux continuent de nous charmer par leurs ramages dans les jardins si vous les nourrissez, car ne l'oubliez pas, le chant des oiseaux nous est offert, il est donc de notre devoir de les nourrir pendant la saison où ils ont besoin de nous, c'est le moindre des remerciements. L'Hiver... Chaleureuses éffluves d'une tasse chocolat chaud prise au coin du feu, l'odeur de la bûche qui craque dans l'âtre... mélées aux parfums d'une mandarine fraichement épluchée, Noël et ses Lumières...Puis, il y a le Printemps avec son heureux cortège de giboulées et ses éclosions de fleurs sur les arbres, le miracle de Dame Nature commence avec lui... Et je suis du genre à m'extasier tout haut devant la première violette ! :D

Texte :Nathanaëlle C.
vidéo : Amarantine par Enya

mercredi 17 mars 2010

DANSES D'IRLANDE

Aujourd'hui, 17 mars, la Fête de la Saint Patrick offrira l'occasion de voir défiler les parades et d'admirer les danses irlandaises aux sons des pipers. J'aime particulièrement ce Folklore Celte, cette gaité, ces traditions, cette musique, cette vivacité, cette légèreté, cette grâce...



Le Trèfle : Symbole de l'Irlande et de St Patrick , l'Evangélisateur de l'Irlande utilisa cette plante (shamrock) afin d'expliquer le concept de la Sainte Trinité (le Père, le Fils et le St Esprit), et comment les Trois Entités peuvent exister en tant qu’éléments séparés de cette même et unique Entité. Par la suite, ses disciples adoptèrent cette coutume de porter un trèfle le jour de sa fête.


Les Irlandais n’ont pas toujours été fans du vert. A une certaine époque, le folklore considérait cette couleur comme porteuse de malchance car elle était la favorite des “Good People” (en particulier les lutins et farfadets)… Ceux qui portaient trop de vert, notamment les enfants, risquaient de se faire enlever. Certains cyniques pensent que les lutins n’existent pas, mais ce n’est pas l’avis de tout le monde. Les convaincus vous diront que si vous vous promenez le long d’une route de campagne, vous pouvez entendre ricaner les lutins… Ah les Légendes Irlandaises ! lol

Riverdance : Un Rêve Magique







photos source : http://www.riverdance.com/


mardi 16 mars 2010

LA PLUS CELEBRE DES FEES


Tout ce que j'aime...
Il existe au cœur même du Pays Imaginaire, à Pixie Hollow, un endroit merveilleux dénommé la Vallée des Fées, que gouverne une sage souveraine respectée par son peuple : la reine Clarion. Nées du premier rire d’un enfant, les fées consacrent leurs talents et leur magie pour la merveilleuse tâche de rythmer l'alternance des saisons. Dans le tome 1, on voit la naissance de Clochette comment elle est arrivée à Pixie Hollow, et comment elle a changé le monde ! De la pure Féerie... Et cela fait un bien fou au coeur.

Dans "Clochette et la Pierre de Lune", le 2e opus des aventures de Clochette, la petite Fée se voit confier une mission : Réaliser le Sceptre de l'Automne ! Son ami Terence est chargé de l'aider. Mais en lui apportant une boussole dont elle recherchait l'aiguille, le jeune garçon casse maladroitement le sceptre sur lequel clochette travaillait. Folle de rage, Clochette empire la situation, elle casse malencontreusement la Pierre de Lune, la partie la plus noble du Sceptre ! De son son plein éclat dépend l'arrivée de la Saison, tous deux doivent partir au Nord du Pays Imaginaire, afin de la réparer... du merveilleux, du merveilleux, du merveilleux ! J'adore !


Terence et Clochette devant la Pierre de Lune.




documents source : Disney
Je vais là quelquefois... juste pour rêver, car Disney fait des merveilles :

http://www.disney.fr/DisneyOnline/fairies/index.html?skipintro=true

samedi 13 mars 2010

LES CLAIRS DE LUNE DE JOHN ATKINSON GRIMSHAW

Clair de Lune de Novembre

John Atkinson Grimshaw (6 septembre 1836 à Leeds Angleterre - 13 octobre 1893) était un artiste de l'Ère Victorienne, un peintre remarquable et imaginatif, il excellait dans la représentation de scènes de rues et de banlieues, de paysages urbains et ruraux.


Automne d'Or
En 1856 il a épousa sa cousine Frances Hubbard (1835-1917) et en 1861, à l'âge de 24 ans, malgré l'inquiétude de ses parents, il quitta son travail de clerc de notaire et pris le train vers le Nord afin de poursuivre une carrière artistique. Sa première exposition eut lieu en 1862, sous le haut patronage de la Société Philosophique et Littéraire de Leeds, il exposa principalement des représentations d'oiseaux, de fruit et de fleurs. Il présenta seulement 5 œuvres à la Royal Académy entre 1874 et 1886 et une seule à la Galerie Grosvenor.

Headingley Lane à Leeds

Grimshaw fut particulièrement prolixe et brillant dans les années 1870, il pu alors se permettre de louer une maison secondaire à Scarborough, dont la ville devint son sujet favori.


Pluie sur Hampstead

Grimshaw fut considérablement et magnifiquement influencé par l'Art Pré-Raphaélite. Les couleurs de ses paysages sont lumineuses, les détails, merveilleusement précis et vivants. Ses oeuvres caractérisent souvent une saison, un type de temps. Des Clairs de Lune sur les docks de Londres, de Leeds, de Liverpool, de Witby, de Scarborough et de Glasgow ont figuré dans la majeure partie de son Oeuvre.

Le Vieux Chelsea

L'artiste excerçait une extraordinaire habileté pour les effets lumineux, il était souvent capable, afin de capter et peindre une scène, de changer fortement son humeur. "les peintures de rues éclairées au gaz et des bords de mer brumeux ont transmis une chaleur à faire frémir aussi bien qu'une aliénation dans la scène urbaine.Philip J. Waller, Oxford University Press, 1983"

Automne

Dans "Dulce Domum" (1855), dont Grimshaw a écrit, "peint avec de grandes difficultés," l'artiste capture la musique à travers la personalité du pianiste, il séduit l'oeil pour serpenter à travers la pièce richement décorée afin de considérer la jeune femme qui l'écoute en silence.

La Berceuse
Grimshaw peignit d'avantage de scènes d'intérieur au cours des années 1870, lorsqu'il fut influencé par l'oeuvre de James Tissot dont on peut constater le mimétisme sur le tableau "La Berceuse" et par le Mouvement Esthétique.



Le tableau "On Hampstead Hill" est considéré comme le meilleur exemple de son habileté artistique grâce à cette incroyable variété de sources lumineuses, à l'heure où le crépuscule bascule vers la nuit.
A Golden Beam
Dans la suite de sa carrière, ces moments crépusculaires et ces scènes urbaines sous une lumière dorée furent très populaires, particulièrement auprès de ses clients de la bourgeoisie.

L'Esprit de La Nuit


Son travail comprend également des scènes imaginaires des empires grecs et romains, ainsi que des fées, et quelques sujets littéraires de Longfellow et Tennyson - Elaine et The Lady of Shalott (Grimshaw prénomma ses enfants d'après les personnages des poèmes de Tennyson).

Elaine

Au cours des années 1880, Grimshaw travaillait en son studio de Chelsea à Londres pas très loin de celui de James Abbott McNeill Whistler. Après sa visite à Grimshaw, Whistler fit cette remarque : "je me suis toujours considéré comme l'inventeur des Nocturnes jusqu'à ce que j'aie vu les tableaux éclairées par la lune de Grimmy."


Port de Whitby au Clair de Lune

À la différence des scènes de nuit Impressionnistes de Whistler, Grimshaw travaillait dans une veine réaliste : "Brusquement concentrée, presque photographique", "Ses images imbibaient la tradition du clair de lune rural pour refléter la ville Victorienne. Avec une grande poésie, les tableaux baignaient dans la pluie et la brume, les flaques et le brouillard des dernières heures de l'Angleterre industrielle Victorienne" Lionel Lambourne, Victorian Painting, London, Phaidon Press.

A Wintry Moon (réplique de Clair de Lune de Novembre)


Passionnéé par la photographie, Grimshaw utilisait la caméra obscure pour projeter les lignes de ses toiles dans le but de retraiter le même sujet en changeant la lumière. il peignait le monde moderne de son époque, mais son oeuvre réussit à échapper à la noirceur déprimante et à la saleté des villes industrielles.

Les Docks de Glasgow

Dans "Shipping on the Clyde" par exemple, la transcription des docks de Glasgow à l'époque victorienne demeure une évocation lyrique de l'ère industrielle. Grimshaw savait merveilleusement rendre les effets du brouillard, avec une telle précision qu'il réussissait à capturer le froid dans l'air humide et l'humidité pénétrant dans les lourds vêtements des quelques personnages éveillés au petit matin... Il mélangeait parfois du sable à d'autres ingrédients afin d'obtenir les effets souhaités.

Liverpool

L'artiste ne laissa aucune lettre derrière lui, aucun journal, aucun papier. Experts en Histoire de l'Art et critiques ont peu de matière sur laquelle baser leur compréhension de sa vie et de sa carrière. Grimshaw mourut d'un cancer le 13 octobre 1893, il repose dans le cimetière de Woodhouse, à Leeds. Sa renommée se figea, on retient surtout de lui ses paysages urbains. La deuxième moitié du XXe siècle vit un regain majeur pour l'intérêt de l'oeuvre de Grimshaw, grâce à d'importantes expositions.


Forge valley à Scarborough

Lake District




Under le Leafless Trees (Sous les Arbres Dénudés)




Texte : Nathanaëlle C.