vendredi 27 septembre 2013

BON WEEK-END !

Photo Nathanaëlle C.
Serions-nous en Chine, est-ce le toit d'une pagode ? Non, c'est le toit des voisins, avec mes copains pigeons qui attendent ma distribution de millet dans le weigelia ! Normalement, ces brins de millet sont destinés aux mésanges, verdiers chardonnerets et autres moineaux, mais vous connaissez les pigeons ! lol  Ils viennent grappiller lol Donc ce sont mes copains, (et comme je ne suis pas sauvage, loin de là, ils vont bien finir par se poser sur ma tête, un de ces jours lol). La photo est toute fraîche, je viens de la prendre, c'est presque du live ! lol Oui, j'ai mis le millet, ces messieurs dames sont servis ! 

Ce petit clin d'oeil pour vous souhaiter un excellent week-end et vous dire que je mets la dernière touche à un billet très prochainement publié. Je n'ai pas eu le temps de répondre personnellement à chacun de vos commentaires sur le précédent billet, mais j'en ai écrit un destiné à la cantonade lol  Je vous remercie pour votre fidélité et à très vite sur vos blogs et sur celui-ci ! 
Bisous les copinautes ! 

mardi 17 septembre 2013

J-5 !



Photo Nathanaëlle C.
Dans le Jardin, les Hortensias se teintent de délicates nuances, le mystère a commencé, il arrive en douceur...
Photo Nathanaëlle C.
Photo Nathanaëlle C.

Et par-dessus ma haie de thuyas, "mon" chêne adoré débute sa métamorphose...


Photo Nathanaëlle C.
L'Automne arrive, la plus jolie saison, elle se fête autant que le début du Printemps, tant elle nous offre une nature éclatante et merveilleuse, des nuances subtiles jusqu'aux tons enjoués et flamboyants...

Photo Nathanaëlle C.
Elle arrive, la nouvelle Saison...
Je vous souhaite une excellente semaine ! 


Photo Nathanaëlle C.
Même la Symphorine, au fond du jardin, s'est épanouie. L'an dernier elle était toute petite, 3 baies roses seulement, cette année elle nous offre une jolie branche de bonbons roses.

mardi 10 septembre 2013

AUX PIEDS DE CENDRILLON...

(c) C L

Peut-on parler d'Art en matière de mode, il me semble que oui. Les créateurs de Haute-Couture sont des artistes. Il en va de même pour les accessoires de la mode. Ce billet se penche sur deux célèbres créateurs, (n'y voyez aucune "peoplerie", juste un regard sur leur savoir-faire) choisis pour la qualité de leur talent, mais leur renommée est grande, vous allez les reconnaître très vite... 



(c) Berluti


ELLE
Parme, à l'issue de la Seconde guerre Mondiale... Une petite fille âgée de 6 ans s'arrête au fond du long couloir d'un Couvent... Il est là ce grand Christ de bois sombre, nu, aux pieds cloués et meurtris, dans toute leur spiritualité et leur essence, qui semblent saigner depuis la nuit des temps. La fillette le contemple et souffre avec Lui. Elle promet à ce moment là, lorsqu'elle sera grande, d'enlever les clous des pieds des hommes...
Promesse tenue, elle a aujourd'hui le monde à ses pieds... Elle crée des chaussures aux couleurs de la mer, aux teintes d'algues, aux tons de berlingot fondant ou de châtaigne mûre, aux patines veloutées comme des nectars... Les noms célèbres de la planète lui ont fait confiance, d'Andy Warhol à Jean-Paul II, en passant par Kennedy, François Truffaut et Jean Cocteau. Mais elle dessine aussi des costumes pour le théâtre et le cinéma (elle compte plus de 40 films à son actif, dont le célèbre "Farinelli" pour lequel elle reçut un Award, mais on lui décerna la récompense d'un César pour "Harem"). Elle est magicienne, et ses sortilèges sont étincelants...
Elle chausse les hommes...


(c) Selected


LUI :
Les souliers le fascinent depuis l'enfance. L'homme n'est pas à un paradoxe près, car il n'aime pas le mot "chaussure" mais en vend plus de 700 000 paires par an. Toujours en quête de la qualité extrême tout en fuyant une idée de perfectionnisme. Son patronyme qu'il n'aimait pas beaucoup, est presque devenu un nom commun tant il en a fait un objet de désir reconnu dans le monde entier, synonyme de l'escarpin parfait. Il crée pour subjuguer, car selon lui, le soulier n'est pas un accessoire, mais un attribut. Sa philosophie de création se ressent dans toutes ses collections. Lui aussi est magicien de luxe...
Il chausse en particulier les femmes... sans oublier les hommes.


(c) Presse Elle.fr

ELLE
Elle appartient corps et âme à une famille de bottiers Italiens, depuis 1895. Son arrière grand-père Alessandro, chaussait déjà la célèbre Isadora Duncan et Elisabeth Arden. Son grand père, Torello, fut le fondateur et l'inventeur de l'esprit de la célébrissime marque. En 1959, il décida de retirer sa petite-fille de son couvent parmesan pour la faire venir à Paris. Discrète, elle observa en silence et mémorisa le comportement des clients, afin d'arriver à percer à jour leurs désirs selon leur attitude. Elle comprit également l'ordre des choses : le cuir est un éprouvant combat. Après le tannage, il faut couper, casser, façonner, polir, adapter la forme en bois qui permet à chaque soulier de devenir une seconde peau destinée à contenir le corps d'un homme et de le propulser en avant. Allier technique et esthétique...
Richelieu Gaspard - Cuir Venezia (c) Berluti
Au départ, il y a la forme crée aux dimensions du client...
Doc (c) Berluti

LUI
Petit dernier attendu après la naissance de 3 filles, ce créateur, fils d'un ébéniste et d'une mère adorable, naquit et grandit à Paris. Du haut de ses 15 ans, déjà il dessinait des souliers de danseuses de cabaret aux talons si hauts qu'ils "font basculer le centre de gravité vers l'avant, remontent les fesses et font ressortir la poitrine". Célèbre formule qui fit et fait toujours son succès. A 17 ans, il passait ses nuits au "Palace" rue Faubourg-Montmartre (au temps où celui-ci était un lieu de "fêtes" nocturnes, mais mineur, il y entra sous la tutelle de Fabrice Emaer), et le jour aux Folies Bergères, à deux rues de là, où il assistait les danseuses de la revue qui l'envoyaient acheter des escalopes de veau pour amortir les cambrures tendues à l'extrême. Ce poste d'observation fut idéal pour comprendre les mystères du port du talon.


(c) C L


ELLE
Elle voulait dessiner des chaussures différentes de celles, magistrales, de son grand-père qui lui avait appris que la créativité commençait par la désobéissance. Alors elle désobéit... En 1962, deux hommes poussèrent la porte du magasin de la rue Marbeuf. L'un, Français, traduisait les désirs de l'autre, Américain aux lunettes extravagantes et à la perruque peroxydée. Le premier se nommait Yves Saint-Laurent, le second Andy Warhol... Croquis esquissé et mesures prises : "J'ai ma première commande grand-père !" "Ton client a-t-il versé des arrhes ? Pas d'arrhes, pas de commande !" Un ouvrier, témoin de sa peine, lui confia des outils, elle créa la forme en bois et confectionna les souliers. Mais on ne lui avait pas donné les plus belles peaux. Or une balafre, causée par un barbelé où s'était blessée la vache, traversait la chaussure (drame que de penser à un animal blessé, elle, la végétarienne qui déteste les sacrifices). Poubelle ! Dit le grand-père. Mais elle s'obstina : onguents, huiles essentielles de Rochas et Guerlain. Poubelle ! Redit Torello. Or Andy Warhol vint chercher sa commande... Il fut mal reçu par Torello, mais pour apaiser les tensions, elle présenta les chaussures. Andy Warhol les essaya : les souliers lui allaient divinement bien. Mieux, il aimait cette balafre zébrant la chaussure. Elle fut payée rubis sur l'ongle et, cerise sur le gâteau : Andy Warhol passa une autre commande, dans le même cuir ! Le modèle baptisé Andy existe toujours. 


Document Berluti - Modèle Andy



LUI
Un jour, ses croquis de souliers arrivèrent sur le bureau d'Hélène de Mortemart, directrice de Dior. Celle-ci l'envoya alors en stage à Romans, (Drôme) dans l'atelier de Charles Jourdan, fabricant des modèles de la Maison de l'avenue Montaigne. A 18 ans, le jeune homme y apprit son métier de A à Z. Un an plus tard, il proposait ses croquis chez Chanel, Yves Saint-Laurent, Maud Frizon, et Sidonie Larrizi, Hervé Léger. Puis il entra chez le créateur Roger Vivier, mais celui-ci le sollicita pour l'aider à organiser sa rétrospective au Musée des Arts Décoratifs


(c) CL


Il ne se sentit alors plus progresser et devint paysagiste le temps de quatre saisons, laps qui lui permit de perfectionner son regard sur les couleurs et les matières. Il a suffit qu'on lui parle d'une boutique à louer Galerie Vérot-Dodat, au coeur de Paris, et il délaissa terrasses et jardins. A 28 ans, il créa la marque qui porte son nom. Ce fut alors qu'une bonne fée nommée Caroline de Monaco passa par là, en 1992...Et des journalistes de mode lancèrent l'histoire grâce à quelques articles dans les magazines.



Doc CL boutique

ELLE :
La première commande d'Andy Warhol fut le tremplin de sa carrière. Elle put mettre au point ce nouveau cuir qu'elle nomma "Venezia". (La peau est enfouie sous la terre pendant 6 mois, lavée dans l'eau de la lagune vénitienne, exposée aux rayons de lune et réhydratée sans cesse de crèmes et d'onguents précieux. Le cuir ainsi obtenu, est doux comme un miroir). 
(c) Berluti

Puis elle créa le Club Swann, où en nocturne, elle apprend aux messieurs à entretenir leurs chaussures. Alors à la lune montante, une fée montre aux apprentis sorciers comment imbiber les souliers d'un trait de champagne pour les cuirs clairs ou de quelques gouttes d'un grand Bordeaux pour les foncés, ceci afin de les exposer et laisser sécher à la lueur de l'astre afin de créer de superbes patines. Les résultats obtenus sont prodigieux. 

Elle est la première femme bottier au monde, vous l'avez reconnue, c'est Olga Berluti



Olga Berluti


LUI
De la ballerine plate à la chaussure à plateau de 16 cm, il dessine tous ses modèles sur papier Canson 21x29,7. Ses escarpins sont déclinés en talons aiguille de 8, 10 et 12 cm pour chaque modèle. La légende veut qu'un jour, lors de ses premières collections, il retoucha un prototype avec le vernis à ongles rouge d'une de ses collaboratrices, c'est ainsi que sa marque de fabrique serait née : la semelle rouge, code Pantone 18.1663 TP, repérable au premier regard posé sur les chaussures Christian Louboutin ! Mais vous l'aviez reconnu...



Document Lexpress.fr
(c) Louboutin
Depuis la série "Sex and the City" dont la fraicheur de Sarah-Jessica Parker fit le succès, il est "in" d'avoir ses Manolo Blahnick, ses Jimmy Choo ou ses Louboutin. Doit-on suivre ces diktats et oukazes-là, même si on en a les moyens ? Je ne crois pas, gardons la liberté de nos choix.


(c) Louboutin
La classe des Louboutin lorsqu'elles sont simples et élégantes...


Rêvons un peu : 

Restons dans les accessoires de luxe et de mode, si vous deviez en choisir un, opteriez vous pour des chaussures, un sac, un bijou ? Je vais répondre à ma question en premier, n'ayant aucun engouement pour la chaussure et le diamant, je choisirais un Birkin rouge d'Hermès en cuir lisse. C'est à vous, dites moi...


Je vous laisse en compagnie d'Olga Berluti pour une extraordinaire leçon de cirage :


 


(J'ai eu le plaisir, il y a quelques années, de bénéficier des conseils de l'un de ses "élèves" du Club Swann, il m'a laissé le goût d'entretenir mes chaussures, non seulement pour les conserver plus longtemps, mais également pour l'immense plaisir de les cirer, même si les miennes ne sont pas des Berluti faites sur mesure ! lol)


Avec les formes des clients décédés, Olga Berluti crée, en leur hommage, un ex-voto, voici quelques exemples où l'on peut remarquer son talent de costumière...


Ex-Voto de Bernard Blier
Ex-Voto de Richard Burton
Sources : PDV et Berluti.com

mardi 3 septembre 2013

VOICI LES TROIS INTRUSES...

George Marks
"L'Allée des Rhododendrons"

Solution à la petite devinette du précédent billet : 
Tout d'abord, merci à toutes pour votre si gentille participation et vos commentaires !

Charles Courtney Curran
"By the Lillies Pond"

Le thème était les jardins de l'été... Vous l'avez deviné en lisant le texte avant la question. Or une oeuvre ne représente pas l'été, car les Rhododendrons fleurissent en avril-mai, il s'agit de "L'Allée de Rhododendrons" de George Marks. Toutes les scènes des oeuvres présentées ne se déroulent pas dans des jardins fleuris, mais dans la campagne pour "La Promenade du Matin" d'Arthur Hacker (que j'avais zappée dans un premier temps, désolée, autant pour moi) et le lumineux étang aux nénuphars, celui de "By the Lilies Pond" de Charles Courtney Curran.


Arthur Hacker
"Promenade du Matin"

Bravo à Brigitte qui fut la première à donner 2 bonnes réponses, Le bassin aux nénuphars (Lilies Pond) et la promenade matinale.

Bravo à Tilia qui a trouvé elle aussi 2 bonnes réponses et était sur la bonne voie pour la 3e ! 

Bravo à Josette qui a donné 1 bonne réponse, elle a misé sur les rhododendrons.

Bravo à Mathilde qui a donné 1 bonne réponse et a souligné que la saison ne correspondait pas, en effet, les rhododendrons fleurissent au Printemps et non en Eté par contre, les Lys sont bien des fleurs de l'été lol

Bravo à Liousha et Tiki pour leur promenade du matin, une bonne réponse également ! 

Merci à toutes ! A très vite... 

dimanche 1 septembre 2013

DAMES ET JARDINS D'ETE...

Francis Coates Jones
"Good Friends"
Impressionnisme

Des dames, au jardin d'été, se laissent aller à la rêverie, attirées par la beauté des fleurs, elles se souviendront, dans les soirées de l'hiver, les instants de douce brise parfumée de roses ou de lys... Dames au Jardin ou Jardins sans dames, les artistes ont toujours célébré les fleurs...
Parmi  ces oeuvres, deux intruses se sont glissées, saurez vous les démasquer ? :D
EDIT : Désolée, au vu des commentaires, je me suis mal exprimée, je repose ma question plus clairement : Deux toiles se sont glissées parmi le thème choisi, saurez vous les trouver ? Cela n'a aucun rapport avec les artistes, ni les mouvements, ni les techniques. En bref, c'est le jeu du "cherchez l'intrus" et là, il y en a deux... A vous de jouer... lol

Edit du 2 Septembre : Vu que je devrais ajuster mes lunettes de temps en temps, il y a en fait 3 instruses ! Donc, Brigitte, tu as gagné ! Allez, je poste les réponses demain au cas où d'autres copinautes voudraient tenter leur chance. Belle soirée  !


Edmund Blair Leighton 
"Roses d'Eté"
Préraphaélisme
Frederik Childe Hassam
"Après le Déjeuner"
Impressionnisme
John Atkinson Grimshaw
"Le Jardin du Pasteur" (ou "La Reine des Lys")
Esthétisme Anglais

Arthur Hacker
"Promenade du Matin"
Préraphaélisme
Francis Coates Jones
"A la Fontaine du Jardin"
Impressionnisme
Marie Bracquemont
"Louise au Jardin" 1877
Impressionnisme
Frederick Childe Hassam
"Femme Coupant des Roses dans le Jardin"
Impressionnisme
Claude Monet
"Femmes au Jardin"
1866
Impressionnisme
Charles Courtney Curran
"By the Lillies Pond"
Charles Courtney Curran
"Green Latice"
Impressionnisme
Edmund Blair Leighton
"Le Billet"
Préraphaélisme
George Marks
"Le Jardin des Roses"
Réalisme
George Marks
"L'Allée des Rhododendrons"
Réalisme
Edouard Manet
"Jeune Femme parmi les Fleurs"
Impressionnisme

Pierre-Auguste Renoir
"L'Ombrelle"
Impressionnisme
Pierre-Auguste Renoir
"Femme Peignant dans un Jardin"
Impressionnisme
Louis Aston-Knight
"Un Jardin de Fleurs"
Naturalisme
Gustav Klimt
"Jardin de Fruits et de Roses"
Jugendstil