vendredi 28 août 2009

LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE

Dès le 25 novembre, le Disney de l'année arrive sur nos écrans. Je suis ravie : il s'agit d'un conte de Noël, et pas des moindres ! Le célèbre "A Christmas Carol" de Charles Dickens...Vous le connaissez ? Mais si ! Vous le connaissez : l'histoire d'Ebenezer Scrooge qui ne croyait pas à Noël... Ah ! Là cela vous dit quelque chose... On a tous lu cette histoire lorsque l'on etait petit. Moralité : je suis ravie de voir déjà fleurir les affiches en grand format dans ma ville. Une bien belle perpective de séjour dans une salle obscure. Et je n'y manquerai pas !


Enfin une sortie cinéma pour les Fètes avec de la neige,des chants, des cloches, du coeur... Une véritable atmosphère de Noël !

L'histoire :

Ebenezer Scrooge (Jim Carrey) aborde cette période de Noël avec son dédain et son avarice habituels, maltraitant comme toujours son malheureux employé (Gary Oldman) et refusant un prêt à son neveu (Colin Firth) pour le Noël de ses enfants. Lorsque les fantômes des Noëls Passés, Présent et A Venir l’entraîneront dans un voyage fantastique et révélateur, il sera confronté aux vérites, à celles qu'il refusait regarder en face… Le vieux Scrooge va devoir ouvrir son cœur afin racheter ses années de méchanceté avant qu’il ne soit trop tard… Comprendra-t-il le message des 3 fantômes de Noël ?

Titre original : "A Christmas Carol"
Réalisateur : Robert Zemeckis
Acteurs : Fionnula Flanagan, Robin Wright Penn, Colin Firth, Cary Elwes, Jim Carrey, Bob Hoskins, Gary Oldman
Sortie internationale : Mercredi 25 novembre 2009
Sortie France : Vendredi 6 novembre 2009

mardi 18 août 2009

ENVIE DE PLUIE...DE SES COULEURS, DE SES ATMOSPHERES...

Frits Thaulow : "Après la Pluie"

Peu d'artistes ont réussi à peindre la pluie sans lui donner des couleurs fades et grises, Frits Thaulow comme Eugène Boudin ou Claude Monet ont réussi ce pari lumineux : donner à la pluie sa palette de couleurs irisées, ses tranparences, sa fluidité, et cette merveilleuse luminosité si particulière... Ils ont même réussi à obtenir des effets atmosphériques. Mais l'eau etait déjà leur élément...

Gustave Caillebotte : "Le Canal de Yerres sous la Pluie" et ses ronds dans l'eau...


Frits Thaulow : "Rivière Française"

Parmi diverses qualités, obervations, découvertes et innovations de la part des Impressionnistes, l'un de leurs plus beaux mérites est celui d'avoir provoqué une forte réaction contre tout conventionnel, tout "convenu", et d'avoir forcé tous les peintres, leurs contemporains et ceux à venir, à regarder la Nature et à se rapprocher de la vie. Les Réalistes leur ont aussitôt emboité le pas (dont Frits Thaulow et Carl Larsson, artistes Norvégien et Suedois, qui vécurent en France - Larsson avec les peintres Nordiques et Anglais de l'Ecole de Gretz sur Loing, près de Barbizon - beau-frère de Gauguin, Thaulow, installé en France, fondit avec quelques amis, le "Salon du Champs de Mars").

Frits Thaulow : "La Calèche du Docteur"

Carl Larsson : "Le Pêcheur"


Eugène Boudin : " Vue du Port de Camaret" : Une extraordinaire lumière émane de ces toiles du Maitre de Honfleur.

Eugène Boudin : "Port de Camaret"
Camille Pissaro : "Avenue de l'Opéra" et ses trottoirs luisants de l'eau du ciel.


"NICE TO MEET HER... "

Au cœur des Costwolds, un soir d’orage,
De l’autre côté du Channel, m’attendait
Un lord distingué, savant et sage,
En son manoir palladien, tel un palais,
Où il m’avait invité gentiment.
Miss, vous voici ! Mais vous verrez demain
Campagne et jardins si rutilants !
Vous découvrirez au petit matin
Les perles et les diamants éphémères
Qu’elle aura, dans sa folle danse,
Semés avec entrain sur la Terre
Enfin vous ferez sa connaissance
Pendant le five o’clock tea !
Ô amie, elle sera enchantée…
Elle sait, vous aimez sa compagnie
Depuis toujours, son pétillant attrait.
Elle viendra, accompagnée bien sûr,
Par un nuage devant ma porte
Qui la posera sur la verdure…
Sans chaussures, car jamais n’en porte !
Vous admirerez quand elle entrera
L’azur de son troublant regard clair,
Ses cheveux lisses flottant le long des bras,
Et, sous la fluide atmosphère,
Sa robe de gouttes d’eau irisées
Qui, à notre Terre offrent la vie.
Tel un mage espérant une fée,
Il m’a dit : la Pluie est une Lady…

NC.
Paul Gustave Fischer

Frederic Childe Hassam : "Jour de Pluie"

John Atkinson Grimshaw : "Pluie sur Hampstead"

"L'EAU DE LA-HAUT"

Elle, rappelle-toi comme elle est belle
Et touche-la : elle sent le sel !
C'est un don miraculeux.
Elle, c'est la naissance de la gabelle,
C'est l'oubliée des infidèles
A la terre des futurs vieux.

Rien que de l'eau, de l'eau de pluie,
De l'eau de là-haut
Et le soleil blanc sur ta peau
Et la musique tombée du ciel
Sur les toits rouillés de Rio.

Toi, tu te caches dans les ruelles
Et comme un païen qui appelle
Les dieux pour qu'elle t'inonde.
Elle, oh tu sais elle a le temps :
Elle est là depuis mille ans,
Elle te suit comme une ombre.

Elle, en attendant l'orage,
Elle te pardonnera ton âge
Et l'argent de tes cheveux.
Elle, tu ne peux pas te passer d'elle,
Tu ne vivras jamais sans elle.
Tu n'auras que de l'eau de tes yeux.

Rien que de l'eau, de l'eau de pluie,
De l'eau de là-haut
Et le soleil blanc sur ta peau
Et la musique tombée du ciel
Sur les toits rouillés de Rio.

Véronique Samson


Texte et poème : Nathanaëlle C.

lundi 10 août 2009

CLAUDE MONET : L'EMOTION DU REGARD

"Monet n'est qu'un oeil, mais quel oeil !"
Paul Cezanne.
"La couleur est mon obsession de chaque jour, ma joie et mon tourment"
Claude Monet.
Camille en Japonaise
"Si je suis peintre, c'est à Eugène Boudin que je le dois"
Claude Monet


Monet peint ce qu’il voit et rien que cela. L’impression que lui procure la beauté de la nature sublimée par la lumière est son seul sujet. Peu à peu, toute présence humaine s’effacera de ses toiles.

Sainte Adresse
L'artiste a évoqué maints sujets à toute heure et au même endroit, des sujets dont la couleur suit la lumière, où le pinceau épouse le mouvement ou la matière. Monet n’a pas son pareil pour évoquer l’osmose entre l’air, l’eau et la lumière.


Bras de Seine à Argenteuil
Les œuvres de Claude Monet sont imperméables à toute autre émotion du peintre qui ne soit pas celle du regard. L’artiste recherche l’instantanéité, un monde unifié par l’intensité, plus ou moins forte, de la lumière. Rien n'est figé, les contours sont fluides et vivants...

San Giorgio Maggiore

La Salute
Venise... l'Italie...Voyage obligé pour les peintres, source et éducation de la lumière... Ici Santa Maria della Salute et San Giorgio Maggiore.


Le Pont Japonais sur le bassin aux nymphéas - au clos Normand, demeure de Claude Monet à Giverny (Eure)
Pour Claude Monet, le monde est un recueil dans lequel son œil cherche une complicité secrète avec la peinture, un écho de cette surface plane, diamantine, comme l’est l’étang aux nymphéas, où des signes colorés traduisent l’impression. Monet est encré dans le monde et n’en fait pas abstraction, mais il est bien trop peintre pour ne pas le voir comme une toile possible. Sa confiance dans le réel, dans le visible, est instinctive, les voies de la peinture passent par lui.

Melons et pêches
le Bassin aux Nymphéas

Du réalisme des "Melons" à l'impalpable des "Nymphéas"...le style s'epure, s'aère, se fluidifie, voici l'incomparable oeil de Monet.
Après son service militaire en Algérie, où il eut la révélation de la lumière méditerranéenne, Monet étudia dans l’atelier de Charles Gleyre et devint l’ami d’Eugène Boudin, de Pierre Auguste Renoir, d’Alfred Sisley, et de Frédéric Bazille. Réfugié à Londres pendant la guerre de 1870, l’artiste découvrit les oeuvres de Constable et de Turner, et chercha à rendre l’atmosphère humide et brumeuse de la ville

Installé à Argenteuil, (1872 à 1876) avant d'acheter son domaine de Giverny, Claude Monet travailla sur un bateau transformé en atelier, et étudia l’air et la lumière...

Pont de Charring Cross

Sa toile de 1872 « Impression Soleil Levant » (qui était en réalité un soleil couchant !) inspira à Louis Leroy, critique d’Art du journal Charivari, le terme, péjoratif à cette époque, d"impressionnisme".


La manière de Monet pour suggérer les volumes par quelques taches de couleurs l’amena à détruire la notion académique de la forme, et bien qu’il se défendit de ne rien faire d’autre que du réalisme, l’artiste imposa une vision subjective, notamment avec sa série des Nymphéas. Les formes s’y désintègrent en masses légères et lumineuses de couleurs intenses et vibrantes jusqu’à atteindre, sur certaine toiles, la quasi non-figuration. Ainsi le Maître des Impressionnistes fut considéré comme un précurseur par les tenants de l’abstraction lyrique.

Le jardin de Giverny

Monet cultiva son jardin de Giverny avec un soin méticuleux. Ce jardin où, à certains endroits, comme ici "les Iris", une seule variété à la fois est plantée afin de ne créer qu’un tapis de couleur, amorce un rapport nouveau au motif à peindre, plutôt que de le chercher dans la nature, Monet le construisit lui-même dans le dessein de le peindre.



L’œuvre se constitue dans le réel avant de devenir peinture. Le Bassin aux Nymphéas est le fruit de cette démarche. Le goût de l’époque pour l’Orientalisme ainsi que la contemplation quotidienne de sa collection d’estampes du peintre nippon Hokusai, ne sont pas étrangers au caractère japonisant du bassin. Mais on retrouve surtout en celui-ci la fascination que Monet éprouvait pour cette surface magique entre toutes : le miroir d’eau…



Cet espace plat révèle la profondeur imaginaire du reflet. En 1914, Monet peint les "Nymphéas" qu’il offrira à l’Etat en 1926. Ils seront installés en 1927 au Musée de l’Orangerie construit en ovale pour les accueillir, selon les voeux de l’artiste. Monet souhaitait ainsi que le spectateur fût au milieu de l’étang, au cœur d’un monde aquatique, unifié, fibreux et coloré, fait de peinture, sans autre horizon que l’eau qui l’enveloppe à perte de vue…
Magnifiques et immortels Chefs-d'oeuvre ! Merci monsieur Monet.

Claude Oscar Monet
Paris 14 novembre 1840 - Giverny 5 decembre 1926.



Texte : Nathanaëlle C.

dimanche 9 août 2009

DANSE DE LA FEE DRAGEE

La Fée Dragée du Ballet "Casse Noisette" de Tchaïkovski
Le son du Celesta...Quel bonheur ! Ces jolies notes, vous voyez desquelles je veux parler lorsque j'évoque cet intrument ? Celles de la "Danse de la Fée Dragée", 3e partie de la scène 14 de l'acte II du "Casse Noisette", mon ballet préféré ! J'ai découvert cet instrument il y a quelques années, auparavant je me demandais avec quoi pouvait-on jouer cette petite merveille musicale.

un célesta

Le célesta est le seul instrument de musique de percussions muni d'un clavier. Il fut inventé en 1886 par André Mustel. Instrument hybride entre métallophone et piano, dans lequel les cordes sont remplacées par des lamelles métalliques. Bien que peu riche en harmoniques, le son obtenu est d'une très grande pureté, proche de celle des boîtes à musique. Tchaïkovski fut le premier à l'utiliser dans la "Danse de la Fée Dragée" pour son merveilleux ballet "Casse-Noisette", à l'instar de Béla Bartók dans sa "Musique pour Cordes, Percussions et Célesta".


Fantasia, mon "Disney" préféré a consacré une séquence à la "Danse de la Fée Dragée" de Tchaïkovski où l'on entend le son magique du célesta.

Une véritable féerie...



"Casse-Noisette"("Chtchelkountchik") est un ballet en 2 actes, 3 tableaux et 15 scènes. Les premières représentations eurent lieu du 6 au 18 décembre 1892 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Le livret d'Ivan Vsevolojski et de Marius Petipa s'inspire de la version d'un conte d'Hoffman réecrite par Alexandre Dumas : "Nussknacker und Mausekönig" ("Casse-Noisette et le Roi des Souris"). La musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski en fait une des œuvres les plus appréciées au monde, même si celui-ci ne croyait pas au succès de Casse-Noisette".
Rudolf Noureev créa la plus jolie version de ce ballet toujours dansée aujourd'hui.
L'histoire relate celle d'une petite fille, Clara (Macha dans la version russe), qui à la veille de Noël reçoit de son oncle et parrain, l'horloger Drosselmeyer, un casse-noisette, mais celui ci n'est pas un jouet...

La merveilleuse Fée Dragée... version Bolchoï.


La ravissante et onirique "Valse des Flocons"...


Un petit résumé avec la "Danse Chinoise", "la Valse des Flocons" et le final.
Merveilleux...

référence : www.instruments-de-musique.org/

vendredi 7 août 2009

AMAURY VASSILI : NAISSANCE D'UNE ETOILE

photo : Mona FM.
Lors d'un plateau TV, lorsque j'ai vu, et surtout entendu, Amaury Vassili, j'ai tout de suite adoré son "Lucente Stella" (Etoile Luisante) où il donne la pleine mesure de son talent d’interprète classique. J'ai voulu en savoir un peu plus, car ce fut une belle découverte. Je suis ravie d'en faire de temps en temps !


Le chant lyrique n’est pas une question d’âge, ainsi que nous pouvons le constater, mais bien de don, de talent : celui d’un jeune homme de 19 ans, quasi autodidacte mais habitué des concours de chant, (désireux d'apprendre, il intégra l'école de Richard Cros en 2005 à l'âge de 15 ans) et capable d’incarner le chant lyrique dans toute sa pureté, de lui donner toute sa superbe, sans calcul ni fioritures. Amaury Vassili délivre aujourd’hui son premier album, celui d’un jeune prodige à la mélodieuse puissance vocale, rare et étonnante.
Il reprend quelques standards tels que "Parla piu piano", "Pump and Circumstances", interpréte des compositions originales, et adapte "Who wants to live forever" de Queen et "Hallelujah" de Leonard Cohen. Amaury est un virtuose et le prouve tout au long des 12 chansons de cet album.

http://www.amauryvassili.com/

samedi 1 août 2009

VIENS MALIKA....





Version non classique par Yanni






Version classique : Nathalie Dessay et Delphine Haidan



Léo Delibes est l'auteur du célèbre ballet "Coppélia", de "Sylvia" et de celui des "Trois Sources".Egalement auteur de 6 opérettes et de 5 opéras, le plus célèbre reste LAKME" dont "l'Air des Clochettes" et ce "duo des fleurs" (viens Malika) sont connus du monde entier.

QUE NUL NE DORME....

Personne ne l'égalait, aucun ténor n'a jamais interprété cet air du Prince Calaf de "Turandot" avec tant de talent, de virtuosité, de brio, de passion. Le maitre était... Luciano Pavarotti. Une standing ovation de 40 minutes à Berlin... Une parmi tant d'autres mais celle-ci a marqué les esprits. Cela prouve toute l'admiration et la reconnaissance du public, Pavarotti nous emmenait...loin...très loin...très haut... Sa voix s'envolait vers les étoiles. A l'écoute de ce morceau, je défie quiconque de toucher terre... C'est impossible.

Nessun dorma !... Nessun dorma !...
Tu pure,Ô Principessa,
Nella tua fredda stanza
Guardi le stelle che tremano
D'amore e di speranza!
Ma il mio mistero
E chiuso in me,
Il nome mio nessun saprà !
No, no, sulla tua bocca lo dirò,
Quando la luce splenderà !
Ed il mio bacio scioglierà
Il silenzio che ti fa mia

Dilegua, ô notte ! Tramontate, stelle!
Tramontate, stelle! All'alba vincerò!
Vincerò! Vincerò!

"Turandot", opéra en 3 actes et cinq tableaux de Giacomo Puccini (1858-1924)

http://www.lucianopavarotti.com/indexeng.html#

PETIT MOZART DE VELOURS...

"Le plus petit des félins est un chef-d'oeuvre."
Léonard de Vinci.








Nora... Petit amour de chat, adorable, émouvante, étonnante, intelligente et presque virtuose tant on sent sa soif de communiquer par la musique. On en reste le coeur attendri, muet d'émotion, baba...gaga... oui aussi, car la petite Nora est tellement craquante. Je ne me lasse pas de regarder souvent cette vidéo, elle est tout simplement... jolie.

LE CHAT

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,

Tant son timbre est tendre et discret.
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.

Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fond le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.

Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.

Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,

Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !

II

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales
Qui me contemplent fixement.

Charles Baudelaire.

Site de Nora : http://ravenswingstudio.com/docs/cats.html