vendredi 25 février 2011

LE POETE PARISIEN DE LA PEINTURE

Edouard Leon Cortès "Place de la Comédie Française"

Amoureux de Paris, l'artiste Post-Impressionniste Édouard Leon Cortès méritait le titre de "Poète Parisien de la Peinture" donné par ses contemporains en référence à ses admirables paysages parisiens dans des luminosités crépusculaires ou pluvieuses.

Edouard Leon Cortès "Place de l'Opéra"

Né à Lagny, dans la banlieue Est de Paris, le 8 août 1882, l'artiste était d'ascendance espagnole, son père, Antonio Cortès, fut peintre pour la Cour Royale d'Espagne.

Edouard Leon Cortès "La Madeleine vue depuis la Rue Royale" on peut remarquer sur beaucoup d'oeuvres de Cortès, cette femme et cet enfant au premier plan.

De l'âge de 17 ans jusqu'à ses 22 ans, Edouard Leon Cortès fut élève de l'École des Beaux-Arts de Paris. Sa première exposition au Salon de 1901 où il présenta ses premières "rues de Paris la nuit" lui apportèrent un succès et une reconnaissance immédiats. Par la suite, l'artiste devint membre de la Société des Artistes Français, il y présenta ses tableaux tous les ans.

Edouard Leon Cortès "Quai du Louvre"

En 1915, il reçut une médaille d’argent au Salon des Artistes Français et une médaille d’or au Salon des Indépendants. Dans ses tableaux Cortès recherchait les effets du moment de la journée ou de la nuit, les effets de la météorologie, des saisons : le matin, le soir, la pluie, la neige... A l'instar Paul Gustav Fischer au Danemark et ses rues de Copenhague, et de Claude Monet et des impressionnistes dont les sujets sous des temps et des heures différentes bravaient brouillard et neige, Cortès soulignait son indépendance. Non sans humour, il répondit un jour à un journaliste qui lui demandait si il était un élève de Luigi Loir (peintre de nombreux tableaux parisiens) : "Non, je suis seulement un étudiant de moi-même !"

Edouard Leon Cortès "Place Pigalle sous la Neige"

En 1914 Cortès épousa Fernande Joyeuse, leur fille naquit en 1916. Cortès le pacifiste fût, comme tant d'autres, contraint de s'enrôler dans un Régiment d'Infanterie français à l'âge de 32 ans et dû partir sur le Front de la Grande Guerre. Agent de contact, Cortès fût blessé par une baïonnette puis évacué dans un hôpital militaire où il reçut la Croix de Guerre. Mais il fut réassigné pour utiliser ses talent artistiques afin de faire des croquis des positions de l'ennemi. Une fois démobilisé, ses convictions pacifistes le poussèrent à refuser la Légion d'Honneur du Gouvernement français Sa femme morte en 1918, Cortès épousa sa belle-soeur, Lucienne Joyeuse.

Edouard Leon Cortès "Place du Tertre" Extraordinaire lumière sur le Sacré Coeur

Le succès de l'artiste s'accrut après 1945, année où ses oeuvres furent exposées en Amérique du Nord. La dernière année de sa vie, le prestigieux Prix Antoine-Quinson du Salon de Vincennesns lui fut attribué. Cortès était un homme très humble et vécu une vie simple parmi un cercle d'amis proches. L'artiste déceda le 28 novembre 1969, à Lagny où une rue porte désormais son nom.

Edouard Leon Cortès "Marché de Lagny"

Edouard Leon Cortès "Pont Neuf -crépuscule"

Edouard Leon Cortès "Boulevard Bonne Nouvelle et Porte Saint Denis"

Edouard Leon Cortès "Marché aux fleurs Place de la Madeleine"

Edouard Leon Cortès "Place de la République" certainement les "Magasins Réunis"...

Edouard Leon Cortès "Place de la République après la pluie"

jeudi 24 février 2011

IRIDACEES DE SOIE...

Des petites fleurs oblongues emmergent du sinople de la pelouse, tels des lumignons de soie qui vous illuminent le coeur, ils signifient : Dame Nature change de Saison, son réveil a commencé...

Ne dirait-on pas un coupon de soie enroulé sur lui-même ?

Puis vint la pluie et ses petites perles.... déposées un à une.... comme des sequins, des diamants scintillants





Le pistil de safran s'échappe de la corolle perlée...

Une petite feuille que l'Automne fugace nous a laissé comme un cadeau, l'eau de l'averse l'avait lustrée comme un bijou...

La première primevère !

Et les jonquilles ? Me direz vous, et bien... c'est pour bientôt !

mercredi 23 février 2011

NOUVELLE ENQUETE DU COMMISSAIRE BRUNETTI !


La grande Dame du crime nous a concocté une nouvelle aventure de notre commissaire préféré !

"La petite fille de ses rêves" vient de paraitre aujourd'hui ! Le bon-heur ! Je vais pouvoir me délecter de ce roman dès ce soir, en écoutant (avec délice) tomber la pluie dehors... A chaque fois le miracle se produit : la belle plume efficace de Donna Leon, Américaine de naissance, court aussi joliment que celle d'une Méditerranéenne, ça y est je suis à Venise ! De plus, le commissaire Guido Brunetti est un épicurien patenté, son épouse une cuisinière hors pair, j'aimerais vraiment aller diner chez les Brunetti un de ces soirs... Allez, on s'invite ! lol


Donna Leon

Note de l'Editeur : "Alors que le commissaire Brunetti vient d’enterrer sa mère, une étrange requête lui est présentée par un missionnaire tout juste revenu d’Afrique : le policier pourrait-il s’intéresser aux agissements d’une secte qui sévit depuis quelque temps à Venise ? Au début, Brunetti hésite. Peut-être le padre Antonin Scallon redoute-t-il seulement la concurrence ? D’un autre côté, si le gourou cherche à plumer ses adeptes, il faudra y regarder de plus près. Mais très vite, une affaire plus grave va monopoliser les pensées de Brunetti. Par une matinée froide et pluvieuse, le corps d’une fillette est retrouvé dans un canal. Fait étrange, nul n’a signalé sa disparition, ni celle des bijoux récupérés dans ses vêtements. Qui est cette enfant ? Qui a causé sa mort ? Pour protéger quels secrets l’a-t-on assassinée ? Tant que Brunetti n’aura pas découvert la vérité à son sujet, cette petite fille hantera ses nuits..."

Autres ouvrages de Donna Leon, ancien billet sur Artlubie :
http://arts-lubies.blogspot.com/2010/03/donna-leon-la-grande-dame-du-crime.html

Si vous êtes une ou un adepte de Donna Leon... bonne lecture ! :D
http://www.donnaleon.fr/livres

Cette "Venise par temps gris" de John Singer Sargent est de circonstance...

lundi 21 février 2011

SOMPTUEUX VIOLET...

Une dominance de bleu, pour ce violet, réchauffe doucement le gris du plumage de la tourterelle où le doré des ailes crée un supebe écho de tons complémentaires - peinture de Sophie Anderson.

Du mauve clair au violet foncé, en passant par le parme, le prune et l'améthyste, les nuances du violet oscillent sur une palette très étendue. Certains violets tirent davantage sur le bleu, le ton reste alors plutôt froid, d'autres tirent sur le rouge, le voilet se fait plus chaud. D'autres tons sont composés d'un parfait équilibre entre le bleu et le rouge. En résumé : selon sa compostion, il réchauffe ou refroidit une atmosphère. Couleur fascinante, le violet attire, le violet vibre, le violet chatoie, le violet joue avec la lumière et ne laisse personne indifférent.


" Améthyste" d'Alphons Maria Mucha de sa Série des" Joyaux et pierres précieuses" , dominante rouge.

Violets grisés à dominantes bleues pour la Lune d'Alphons Maria Mucha, exactitude des ombres et lumières nocturnes... Une pure merveille !

La lumineuse "Agapanthe" de Claude Monet aux reflets or et vert olive au premier plan tire parti des violets à dominantes bleues et rouges merveilleusement réparties du bassin de Giverny.

Le Portrait de Jaroslava d'Alphons Maria Mucha, violet dominante bleue pour la tenue.




San Giorgio Maggiore au large de la Sérénissime se découpe dans une brume à dominantes bleues tirant parfois sur le rose . Ah l'Oeil redoutable de Claude Monet !


Lumière du soleil sur le mauve à dominante rouge des Iris de Claude Monet.

Et ceux de Vincent Van Gogh, aux nuances quasiment bleues.


Lumineux violet à dominante bleue pour la robe de Suzanne Larsson, aquarelle de Carl Larsson "Suzanne et un autre"


Une sombre tromperie de Merlin (The Beguiling of Merlin) de Sir Edward Coley Burne Jones peinte en 1874, toute en dominantes gris bleu.




Une Sybille aux reflets d'améthyste pour ce tableau d'Edward Burne-Jones. reflets violet à l'équilibre quasi parfait entre le rouge et le bleu, le réalisme de la matière du tissu soyeux est remarquable.





De chatoyants violets à dominantes rouge pour les Danaïdes de John William Watherhouse


Un violet enclin de mystère prune pour "Le Magicien" d'Edward Burne-Jones



Le "Saint-Graal"et la couleur mystique violette à dominante rouge pour ce tableau de Dante Gabriel Rossetti


Harmonie d'air violet à dominante bleue pour le "Vent "de John William Waterhouse

Joli mauve clair à dominante rouge pour" l'Annonciation" d'Arthur Hughes

Amy en violet à dominante bleue du tableau "Amour d'Avril" d'Arthur Hughes

ou étude d'Amy à dominante rouge du même Arthur Hughes

Nuances subtiles de Violets grisés où le bleu domine pour la "Dordogne" de Frits Thaulow



Soir d'Orage de Frits Thaulow en harmonies de violets grisés, plus ou moins foncés, à dominantes bleues




Mélanges de violets à dominantes bleues réchauffées par les éclats roses et orangés pour le Parlement de Londres de Claude Monet




Dominantes bleues pour les gondoles vénitiennes de la "Festa della Regatta" de John Singer Sargent


Le Kimono Violet de James Abbot Mac Neil Whistler aux dominante prune rouge

Robert Lewis a choisi des dominantes bleues pour son "Kimono Violet"

Onirique nuit étoilée de Karl Nordström où les violets à dominantes bleues font pétiller les étoiles d'argent.


Le seul vêtement coloré est en violet à dominante bleue pour le "Cupidon désarmé" de Guillaume Seignac


La seule couleur chatoyante est un magnifique violet d'améthyste à dominante rouge pour "Vénus et Cupidon" de Guillaume Seignac.