Marie-Denise Villers "Jeune Femme au Dessin" 1801 Mode 1er Empire |
En référence à la superbe exposition du Musée d'Orsay "L'Impressionnisme et la Mode" (clic), voici un petit tour, pas uniquement impressionniste, à travers la mode du XIXe siècle (et du XXe), qui vit naitre la Haute Couture...
On trouve, à la Collection Maciet, trésor de la Bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs de Paris, (où j'ai passé des journées très enrichissantes lors de mes études de dessin et même après, ce qui, en toute modestie, m'a énormément appris sur l'Histoire de la Mode et du Costume et me sert encore aujourd'hui dans mon travail. Inutile de vous dire que dès la fermeture du Musée, je quittais les grandes tables de bois et filais boire un chocolat chaud en face, chez Angelina, même si je devais patienter pour avoir une table, mais ceci est une autre histoire... lol) des documents attestant de l'existence des premiers magazines de mode féminins dès le 1er Empire. Car auparavant, c'est le terme de "Costume" qui convient d'employer. A partir de cette époque nait "la Mode". Je promets de faire "court"et simple, car le sujet est aussi étendu qu'un rouleau de tissu lol Voire deux rouleaux de tissu... re-lol
Henri Nicolas Van Gorp (1756-1819) "Femme à la Lorgnette" Vers 1795 Mode de la Convention Musée des Beaux-Arts de Rouen |
Un peu d'Histoire pour mieux comprendre la Mode :
La Révolution passée, la Convention (1792-1795 - Première République qui décida de la chute de la monarchie et vit le régime de la Terreur s'installer de 1793 à 1794) cèda la place au Directoire (1795-1799), puis au Consulat (issu du coup d'état du 18 Brumaire par Napoléon Bonaparte : novembre 1799-mai 1804), et dès le 1er Empire (1804-1815) la Bourgeoisie prend les rênes de l'habit. Car le XIXe siècle voit, en matière de mode, ses débuts dès le Directoire avec l'ascendance, et plus tard, la réussite de la bourgeoisie jusqu'à la fin de la IIIe République (1870-1940)... C'est elle qui va imposer le style des vêtements.
Jacques Louis David "Madame de Verninac" 1799 (Directoire) |
Sous le 1er Empire (1804-1815), les tailles étaient hautes, sous la poitrine, les hanches peu marquées et les décoletés carrés et plongeants. La mode gardait en mémoire le style des Merveilleuses du Directoire, inspiré par l'Antiquité gréco-romaine. Merveilleuses, que l'on appelait "Méveilleuses", car sous le Directoire, on ne prononçait pas les "R", histoire de mode lol...
Francois Henri Mulard (1769 – 1850) "Portrait de Femme" 1810 (1er Empire) |
Robert Lefèvre "Impératrice Joséphine en robe de Cour à Chérusques" Vers 1805 - Empire Chérusques : Collerettes de dentelles sur les manches et le décolleté |
François Pascal Simon Gérard "Comtesse Waleska" 1811 1er Empire |
Le Premier Empire conforta ces diktats vestimentaires, jusqu'à la Restauration de 1815. On portait toujours de la mousseline, de la gaze et de la percale, tissus transparents et si fins que les élégantes contractaient bronchites et pneumonies. On disait alors qu'elles "se mouraient de langueur". Or, il n'y avait rien de romantique à cette langueur-là, car la pénicilline et les antibiotiques n'existant pas encore, la "langueur" les emportait, hélas... Les châles de cachemire n'y pouvant pas grand chose... Par contre, à la Cour, Napoléon 1er exigea que les robes fussent en soie afin de relancer la production des canuts de Lyon.
Dès 1815, sous Louis XVIII, puis les Cent-Jours de Napoléon, et à nouveau sous Louis XVIII, la taille descendit légèrement et commença à se marquer. Les manches gonflèrent, les jupes s'évasèrent et les ourlets raccourcirent légèrement... Dans les hôtels particuliers du Faubourg Saint-Germain, on rêvait de soirées, de concerts et de bals.
Robe 1824 - Epoque Charles X Robe Couleur Puce |
Jean Auguste Dominique Ingres "Madame Marcotte de Sainte-Marie, née Suzanne Clarisse de Salvaing de Boissieu" 1826 Mode Restauration Charles X Robe Couleur Puce |
Sous Charles X, (1824-1830) la tendance s'accentua... La taille descendit encore, l'ourlet de la jupe monta au dessus des pieds... Les décolletés remontèrent, on ne se découvrit plus le jour, (était-ce une sage décision des Merveilleuses repenties, qui ne souhaitaient plus devenir bronchiteuses par un courant d'air malvenu ? lol )
François-Joseph Kinsoen Portrait de Marie J. Lafont-Porcher 1835 Groeninge Museum Bruges Mode Louis-Philppe |
La Mode Romantique...
Candice Blaize "George Sand en 1830" Musée Carnavalet Notice |
Sous Louis-Philippe (Monarchie de Juillet 1830-1848), et surtout entre 1830 et 1835 les manches dites "en oreilles d'éléphant" élargissaient les proportions du buste féminin. Comme un antagonisme aux silhouettes élancées du Premier Empire.
Le canezou, courte veste style spencer de l'Empire, se plissa, bouillonna ou se laissa broder. Les corsets abandonnés au Directoire resserrèrent les tailles. On se chaussait de cothurnes, (encore des références antiques) souliers de tissu ou de cuir très souple et fin, sans talon et à lacets. Les mains gantées de mitaines tenaient un réticule, élégant fourre-tout de tissu chic, ancêtre du sac à main. On portait des chapeaux, nommés capotes, aussi large que hauts, couvre-chef de la Merveilleuse, revu et corrigé, car la pompe impériale depuis la Restauration de Louis XVIII laissait la place à un bon ton plus absolu.
Friedrich von Amerling "Julie Grafin von Woyna" 1832 Mode Louis-Philippe |
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Ce fut en 1843, sous Louis-Philippe, que "Le Moniteur de la Mode" fit son apparition. Il fut l'un des magazines féminins à arborer les robes en soie, les tissus nobles, et la mode de la couleur "puce", un brun-rouge cramoisi, très caractéristique de cette époque. Le Journal des Dames et des Modes l'avait précédé dès 1800.
Pour la mode capillaire, peu à peu les frisotis fous du début des années 1830 s'assagirent...
Dès le début des années 1840, les manches perdirent leur ampleur démesurée, et la longeur des robes rebalaya le sol. Les macarons et chignons haut perchés descendirent jusqu'à la naissance des épaules pour se boucler en "anglaises".
Franz Xaver Winterhalter Marie Caroline de Bourbon, Princesse des Deux-Siciles, Duchesse d'Aumale, belle fille de Louis-Philippe 1846 Musée de Versailles Document Wikimedia.org |
Sous la IIe République (1848-1852), le Second Empire (1852-1871 - le président est devenu empereur par un coup d'état, c'est décidément une manie chez les Bonaparte ! lol) et la IIIe République (1870-1940), on va à l’Opéra, au théâtre, au café, au cabaret... La mode est un tourbillon...
"Dans la bonne société, les femmes élégantes se piquent d’avoir un salon et revêtent jusqu’à six toilettes différentes par jour, du déshabillé du matin jusqu’à la robe de gala, en passant par toute la gamme des robes d’intérieur et des robes de soirée..."(Musée d'Orsay)
Jean Auguste Dominique Ingres "Baronne James de Rothchild" 1848 Mode Fin Louis Philipe - Début IIe République |
Tout le monde avait besoin de fantaisie après la pudibonderie et la monotonie Louis-Philipparde. Le souvenir de la Révolution de 1848 s'éloignait, on aspirait au luxe et au plaisir de la "Fête Impériale" qui allait durer 15 ans, où la toilette devint Art. Si les hommes portaient des teintes sombres, leurs épouses étaient les "enseignes colorées" de la situation sociale de leurs maris.
Les volants apparaissaient sur les robes, les jupes s'évasaient, les chignons descendaient sur la nuque... La silhouette 1860 se profilait...
Charles Louis Baugniet "La Couturière" vers 1860 Mode Second Empire |
Naissance de la Haute- Couture
C'est sous le Second Empire que la Haute Couture vit le jour, au 7 rue de la Paix à Paris...
C'est sous le Second Empire que la Haute Couture vit le jour, au 7 rue de la Paix à Paris...
Nous la devons à un couturier anglais et à une impératrice...
Le couturier s'appelait Charles Fredérik Worth et l'impératrice, la belle Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III.
La princesse Pauline de Metternich présenta le couturier à l'impératrice, le coup de foudre amical et professionnel fut immédiat et le succès se propagea à la cour... Aidé par l'influence de l'impératrice, Worth habilla non seulement les Parisiennes fortunées, mais devint le couturier exclusif de l'impératrice d'Autriche, (la belle Sissi), de la tsarine Alexandra Feodorovna de Russie, de la reine Victoria et plus tard, de la reine Margherita d'Italie.
Charles Frédérik Worth (qui francisa l'orthographe de son prénom en "Frédéric") fut le premier à dessiner ses modèles et à les créer selon les saisons : les collections Automne-Hiver et Printemps-été étaient nées ! Les premiers défilés de mode, mis en scènes dans de vastes salons, voyaient déjà des mannequins vivants nommés "sosies" porter les collections. Plus tard, il remplaça la crinoline par la tournure et accepta les copies de ses modèles par les Grands Magasins. Worth, qui avait débuté comme commis chez Gagelin, amena la Haute-Couture au rang d'industrie de luxe. La confection de luxe sera elle aussi créee par la Maison Worth, reprise plus tard par les fils du fondateur, et le futur couturier Paul Poiret y débutera... Une succursale ouverte à Londres fit le bonheur des dames Anglaises. La Maison Worth fût rachetée en 1954 par la Maison Paquin et s'éteignit avec celle-ci en 1956, mais le nom de Worth reste mythique. Seule l'influence que Christian Dior avait sur la mode et sur son temps peut être comparée à celle, extraordinaire, de Worth.
Franz Xaver Winterhalter "Impératrice Eugénie dans une Robe de Cour de Fréderic Worth" 1862 Second Empire |
Le couturier s'appelait Charles Fredérik Worth et l'impératrice, la belle Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III.
La princesse Pauline de Metternich présenta le couturier à l'impératrice, le coup de foudre amical et professionnel fut immédiat et le succès se propagea à la cour... Aidé par l'influence de l'impératrice, Worth habilla non seulement les Parisiennes fortunées, mais devint le couturier exclusif de l'impératrice d'Autriche, (la belle Sissi), de la tsarine Alexandra Feodorovna de Russie, de la reine Victoria et plus tard, de la reine Margherita d'Italie.
Charles Frédérik Worth (qui francisa l'orthographe de son prénom en "Frédéric") fut le premier à dessiner ses modèles et à les créer selon les saisons : les collections Automne-Hiver et Printemps-été étaient nées ! Les premiers défilés de mode, mis en scènes dans de vastes salons, voyaient déjà des mannequins vivants nommés "sosies" porter les collections. Plus tard, il remplaça la crinoline par la tournure et accepta les copies de ses modèles par les Grands Magasins. Worth, qui avait débuté comme commis chez Gagelin, amena la Haute-Couture au rang d'industrie de luxe. La confection de luxe sera elle aussi créee par la Maison Worth, reprise plus tard par les fils du fondateur, et le futur couturier Paul Poiret y débutera... Une succursale ouverte à Londres fit le bonheur des dames Anglaises. La Maison Worth fût rachetée en 1954 par la Maison Paquin et s'éteignit avec celle-ci en 1956, mais le nom de Worth reste mythique. Seule l'influence que Christian Dior avait sur la mode et sur son temps peut être comparée à celle, extraordinaire, de Worth.
La Fête Impériale
On se guindait aux bals des Tuileries, on venait s'encanailler au Bal Mabille... La crinoline ressuscitait la robe d'apparat ! Bon d'accord, me direz vous, c'est un jupon de cerceaux semblable à une cage pour gros oiseau lol, (les cerceaux étaient reliés entre eux par des rubans verticaux) le buste de la femme est toujours enserré dans un corset, plus flexible et sans goussets, ouiiiii mais... Attendez : la silhouette s'affine et se compare à celle d'un cygne.... La taille se resserre, la jaquette à basques (basquine) ajuste le corps, la jupe devient une montgolfière mais c'est magnifique !
Le chapeau se fait petit, la manche s'élargit en bas et se tandis que l'épaule tombe. Et le châle de cachemire a encore de beaux jours devant lui car il rallonge et couvre la silhouette. Les usines de Lyon et d'Angleterre tournent à plein régime pour le fabriquer... A partir de 1868, l'évolution du costume de type Européen fut analogue dans l'Ancien et le Nouveau Monde.
Les robes de jour étaient sérrées au cou, les manches se portaient longues. Il existait les crinolines rondes (robes à volants) et les crinolines projetées (plates devant, larges vers l'arrière), qui elles, soutenaient une ampleur de 10m de tissu pour 6 mètres sur la ronde.
Les robes du soir bénéficiaient de l'empoi nouveau des colorants artificiels pour le tissu, ce qui leur donnaient l'aspect moiré. Les robes de bal, décolletées et sans manches, étaient surchargées de passementeries, de franges, de dentelles, de ruchés, de perles et de paillettes, mais gardaient le bon goût d'une harmonie dans les teintes et leurs dégradés. Le soir, la "parure de tête" (fleurs, peignes ou rubans) remplaçait le chapeau obligatoire le jour.
Aucune robe n'était d'une seule pièce. Les robes étaient "à transformation". On pouvait porter la même jupe avec deux hauts différents du même tissu. (Sans oublier le port du caleçon ou du pantalon en sous-vêtement !). L'éventail, l'ombrelle (au manche inclinable ou non) et le flacon de sels étaient indispensables de la toilette de ces dames. (Les sels, car les tailles trop sérrées ne pardonnaient pas !).
Les Grands Magasins
Cette période effervescente vit la naissance des Grands Magasins à l'initiative d'Aristide Boucicaut (créateur du premier commerce de ce type), suivi par le Bon Marché, La Samaritaine, le Louvre... Où l'on vendait des vêtements déjà fabriqués dont les prix étaient affichés, (l'usage des patrons de couture remplaçait le "sur mesure"). On y trouvait tout, y compris la nourriture, les salons de thé, de lecture, et les premiers catalogues de vente furent lancés ainsi que la publicité promotionnelle dans les journeaux !
On se guindait aux bals des Tuileries, on venait s'encanailler au Bal Mabille... La crinoline ressuscitait la robe d'apparat ! Bon d'accord, me direz vous, c'est un jupon de cerceaux semblable à une cage pour gros oiseau lol, (les cerceaux étaient reliés entre eux par des rubans verticaux) le buste de la femme est toujours enserré dans un corset, plus flexible et sans goussets, ouiiiii mais... Attendez : la silhouette s'affine et se compare à celle d'un cygne.... La taille se resserre, la jaquette à basques (basquine) ajuste le corps, la jupe devient une montgolfière mais c'est magnifique !
Le chapeau se fait petit, la manche s'élargit en bas et se tandis que l'épaule tombe. Et le châle de cachemire a encore de beaux jours devant lui car il rallonge et couvre la silhouette. Les usines de Lyon et d'Angleterre tournent à plein régime pour le fabriquer... A partir de 1868, l'évolution du costume de type Européen fut analogue dans l'Ancien et le Nouveau Monde.
Franz Xaver Winterhalter "Comtesse Alexandre Nikolaevitch Lamsdorff née Maria Ivanovna Beck" 1859 Mode Second Empire Robe aux ruchés violets, crinoline ronde |
Les robes de jour étaient sérrées au cou, les manches se portaient longues. Il existait les crinolines rondes (robes à volants) et les crinolines projetées (plates devant, larges vers l'arrière), qui elles, soutenaient une ampleur de 10m de tissu pour 6 mètres sur la ronde.
Franz Xaver Winterhalter "Impératrice Elisabeth d'Autriche" (dite Sissi) 1865 Palais de la Hofbourg, Vienne Mode Second Empire Français Crinoline projettée |
Franz Xaver Winterhalter "Alexandra de Danemark, Princesse de Galles" Epouse du futur Edouard VII 1864 Mode Second Empire Français Document fichier Wikipedia |
Aucune robe n'était d'une seule pièce. Les robes étaient "à transformation". On pouvait porter la même jupe avec deux hauts différents du même tissu. (Sans oublier le port du caleçon ou du pantalon en sous-vêtement !). L'éventail, l'ombrelle (au manche inclinable ou non) et le flacon de sels étaient indispensables de la toilette de ces dames. (Les sels, car les tailles trop sérrées ne pardonnaient pas !).
Fredéric Bazille "Réunion de Famille" 1867 Musée d'Orsay |
Cette période effervescente vit la naissance des Grands Magasins à l'initiative d'Aristide Boucicaut (créateur du premier commerce de ce type), suivi par le Bon Marché, La Samaritaine, le Louvre... Où l'on vendait des vêtements déjà fabriqués dont les prix étaient affichés, (l'usage des patrons de couture remplaçait le "sur mesure"). On y trouvait tout, y compris la nourriture, les salons de thé, de lecture, et les premiers catalogues de vente furent lancés ainsi que la publicité promotionnelle dans les journeaux !
Charles Louis Baugniet "La Lettre" Vers 1870 Fin Second Empire - Début IIIe République |
Pierre Auguste Renoir "La Parisienne" 1874 National Muséeum of Walles - Cardiff |
James Tissot "Bal sur le Pont" 1874 (Détail) Robe à Tournure |
Henri Gervex "Valtesse de la Bigne" 1879 La tournure s'estompe... |
De 1885 à 1900, avant même que le "pouf" ait perdu de son volume, la jupe à plis verticaux commença à concurencer la jupe drapée, le "costume-tailleur", dit ensuite "tailleur", comportait une jaquette très ajustée, à petite basque, formant derrière un "postillon" et une double jupe dont celle de dessus était modérément relevée, une amazone sans garnitures de galons, on se demande si ce chic n'était pas venu d'Angleterre...
Jan Van Beers 1881 |
Moritz Stifter "La nouvelle Robe" 1889 |
A partir de 1891, la silhouette se transforma totalement, si l'habitude de soutenir la jupe à la taille par un strapontin (coussin) demeurait, les robes se simplifiaient nettement et l'ampleur abandonna la jupe pour les manches... Appelée "gigot" puis "ballon", elles étaient souvent d'un coloris différent de ceux de la robe, comme les "crevés" de la Renaissance.
Vittorio Matteo Corcos "Rêve" 1896 Galerie Nationale d'Art Moderne - Rome |
Ramon Casas Y Carbo "La Parisienne 1900" |
Harrington Mann "Portrait d'Isabella Nairn" 1901 |
Julius LeBlanc Stewart Elégante au Sofa Vers 1900 |
Henri Gervex "Cinq Heures chez Paquin" 1906 |
Jean Béraud "Le Trottin" 1905 Document wikigallery.org Le tailleur entre dans les moeurs... |
1910 : les ourlets commencent à raccourcir... Le tailleur est résolument la mode chic. Madeleine Vionnet coupe le tissu dans le biais afin de bénéficier de ce que l'on nomme aujourd'hui du coté "strech" qui confère plus de souplesse au vêtement.
Jean Béraud "Les Midinettes" 1911 |
Vers 1912, un style typiquement français se crée tout doucement mais ne verra jamais son apogée à cause de la Grande Guerre... Inspiré par l'Art Japonais, les tenues se caractérisaient par de grandes manches, à l'instar des kimonos, par les pompons, les bérets à franges, les tissus soyeux et précieux...
1913 Journal des Dames et des Modes artophile.com |
William Clarke Wontner "Beauté en Toilette de Style Oriental" Vers 1914 |
A partir de 1925, les robes n'ont jamais été aussi courtes, le Charleston necessitait de l'aisance pour le danser. Les robes étincelaient de perles dorées, comme un écho à la fée électricité, sous laquelle on brillait le soir...
Jean Daniel Dommergue "La Garçonne" Vers 1925 |
Le pantalon gagna les garde-robes en 1924 pour les tenues d'intérieur et le sport tel que le golf ou l'équitation. Il faudra au pantalon encore quelques années de bataille contre la loi, faite pour les hommes et par les hommes, afin de le voir enfin entrer dans le dress-code.
Années 30... La taille des vêtement reste descendue sur les hanches, la robe est droite mais l'aspect luxueux disparait après la crise de 1929. On ajoute les petits chapeaux ou les chapeaux cloches... Jamais on ne verra autant de sortes de chapeaux ! Les ourlets continuent de grimper... La Photo de mode naquit en ces années d'évolution, où le Jazz et le Charleston donnaient le ton des soirées. Le style d'Elsa Schiaparelli lançait une nouvelle ère dans la Haute-Couture.
Années 40... La Seconde Guerre Mondiale, par ses restrictions fait raccourcir les ourlets... Le pyjama pour femme donna un sérieux coup de pouce au pantalon. Ce vêtement de nuit s'émancipa à Londres, car il était pratique pour descendre dans le métro ou les abris la nuit pendant le Blitz... Il sera par la suite mondialement adopté !
Tamara de Lempicka "Portrait de la Duchesse de la Salle" 1925 |
Années 30... La taille des vêtement reste descendue sur les hanches, la robe est droite mais l'aspect luxueux disparait après la crise de 1929. On ajoute les petits chapeaux ou les chapeaux cloches... Jamais on ne verra autant de sortes de chapeaux ! Les ourlets continuent de grimper... La Photo de mode naquit en ces années d'évolution, où le Jazz et le Charleston donnaient le ton des soirées. Le style d'Elsa Schiaparelli lançait une nouvelle ère dans la Haute-Couture.
Tamara de Lempicka "Le Foulard Bleu" 1930 |
Années 50 : C'est l'avènement de la femme Dior ! La Haute-Couture et ses lettres de noblesse est lancée par le modèle "New-Look" de 1948, un antagonisme total à la période d'après guerre : on rallonge les jupes, on porte des chapeaux sur des chignons chics, on affine la silhouette, on est juchée sur des talons hauts et la guêpière fait une taille... de guêpe lol
Tout est restructuré ! Après la pénurie de tissu, on en faisait une débauche, comme un besoin d'un renouveau après ces années noires.
Années 60, Bardot
met les carreaux Vichy au goût du jour, taille marquée et jupe parachute. Puis,
en 1966, ce fut la révolution : naissance de la mini jupe... On libère à nouveau ! La Haute Couture revient en force : Dior, Chanel, Saint-Laurent et son smoking pour femme la même année, (Oh la merveilleuse révolution !), Lanvin... Courrèges coupe tout "en trapèze" avec ses mini-robes et combinaisons de cosmonaute lol Les grands noms se font leur lettres de noblesse, leur talent et leur créativité ravit les femmes... et les hommes !
Années 70, les pantalons à "patte d'éléphant" sont l'emblème de cette période très gaie. Chaussures aux talons carrés... matières clinquantes avec l'avènement du disco au final !
Années 80, un ersatz de style rock des années 60... Bof bof bof... J'ai détesté ces épaules larges rembourrées avec des épaulettes ! Grrrr par contre, heureuse découverte du talent de Christian Lacroix et de celui de Karl Lagerfeld, le gardien du style Chanel, qui ne cesse de m'étonner et de m'émerveiller par son panache, car si Mademoiselle Chanel revenait, elle ferait du Lagerfeld ! Le couturier a compris la "Grande Mademoiselle". Années 90, j'ai détesté, mis à part les redingotes. On attendait le changement...
Il arriva pour le passage au 3e Millénaire (2000 à 2001). J'ai a-do-ré ces Années 2000 ! Incroyable et inépuisable créativité pour la mode de la rue. Retour des t-shirts et vestes près du corps, des tailles descendues, (clin d'oeil aux Seventies) mode "army" et avènement de la couleur violet (ma préférée). 2010 : le vêtement s'amplifie, le t-shirt retrouve une longueur sur les hanches... Et je continue d'aimer la mode !
La Mode est un Art, elle est création, imagination et fantaisie... Vive la Mode !
La Mode est un Art, elle est création, imagination et fantaisie... Vive la Mode !
Attention messieurs, on va vous regarder de près lors d'un prochain billet lol Jabots de dentelles, beaux gilets et chapeaux claques, les dressings de vos grand-pères vont être passés au crible... et à la loupe ! :D
Un accéléré historique pour comprendre l'évolution de la mode à partir de 1900... avec humour :
Quelle superbe enquête sur cette passionnante période de l'histoire de la mode ! Passer en un siècle des robes à panier au costume tailleur est proprement époustouflant. Et tu nous racontes tout ça en détail et avec humour.
RépondreSupprimerEt puis quel souffle dans ton billet et quelles merveilleuses illustrations tu nous as dénichées là ! "La femme à la lorgnette" et "Julie Grafin" sont de belles découvertes pour moi. Emporté par son élan, ton reportage déborde un peu du XIXe annoncé dans le titre, mais ce n'est pas moi qui m'en plaindrai :)
De plus, c'est génial, tu me donnes un sacré coup de main pour mon futur billet. Et j'en avais bien besoin, la belle mystérieuse annoncée dans mon grenier prenant son temps pour se décider à paraître (ce qu'elle fera, assurément). Le moment venu, je ne manquerai pas de faire référence à ton billet pour éclairer brillamment le mien (une anecdote savoureuse à propos de mister Worth y sera mentionnée, mais chuuuuuuut !...
Merci pour ce coup de main magistral, Nathanaëlle, bisous et à bientôt
Coucou Tilia,
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ce billet mérite l'appelation d'enquête lol car le sujet est si dense que je l'ai survolé. Mes "stages" à la collection Maciet m'ont beaucoup apporté, j'ai été une folle de l'histoire de la mode lol, il y a tant et tant d'anecdotes à l'origine de tel ou tel vêtement, c'est fou ! L'histoire de la mode est comme la grande Histoire : riche de petites histoires.
Oui, le sujet déborde volontairement sur le
XXe et même le XXIe siècles, car la mode n'est qu'une continuité, comment s'arreter ? lol Mais le titre et le billet font référence à cette merveilleuse expo à Orsay (que pour l'instant je n'ai pas le temps de venir admirer ggrrrr)
Très heureuse que mon sujet puisse être utile au tien sur cette mystérieuse dame, contemporaine de Worth semble-t-il...
J'ai hâte d'en savoir un peu plus... Il sera brillant, comme tous tes billets.
Bisous et à bientôt Tilia
Dear Nath,
RépondreSupprimerThis post must have taken you hours! I enjoyed reading and looking at the beautiful paintings you found very much. Those high waisted empire dresses look fabulous, but I like the clear lines and bead work of the 1920s dresses as well. Nowadays I often think dresses don't look as feminine any more as they used to. Time for a revival?!
Have a lovely Sunday!
Madelief x
Good evening Madelief,
SupprimerIt was not so long, because I studied the history of the fashion and the costume, the longest was the choice of paintings :) I like Twenties fashion also, but the crinolines fashion is very beautiful, like a viennese waltz... I like...
Love,
Nath.
Wow! What a wonderful compilation of glorious paintings of women. The hairstyles are simply magnificent. Why don't we wear our hair with such style these days??! Can you imagine wearing these lovely clothes. It must have taken hours to pull it all together, what with the corsets and hair decor. It is a good thing artists have been around to record such images for us to see so many years later. I especially love the lady painted by Jan Van Beers 1881. The simplicity in today's clothing is such a bore. Wonderful Post Nate!!!
RépondreSupprimerGood evening Jeri,
SupprimerThe longest was the choice of paintings, but not the text, when i was student in art, it was a pleasure for me to study the Fashion ans Costume. You don't like our clothes ? I prefer today ! :) we are free in our clothes. Imagine to take the subway in crinoline ! :))) i like run and move, it would be difficult with old clothes :)
Thank you for your visit and comment, it is allways a pleasure to read you,
Love,
Nath.
Quelles merveilles ; je m'y vois ; c'est une période que j'aurais bien aimer fouler avec le chant des tissus et les coiffures romantiques ; ralala ça me plaît ; ben vi chacun ses faiblesses lol
RépondreSupprimerChamitié
Rose
Coucou Rose,
SupprimerSympa les crinolines, j'adore aussi, cela me fait penser aux valses de Vienne, c'est super joli... mais pas pratique pour prendre le métro ! lol
Bisous
Un beau voyage dans le temps à travers ces superbes robes. Une fête pour les yeux!
RépondreSupprimerBonne semaine!
Coucou Anna Livia,
SupprimerLa mode a toujours été superbe, captivante, c'est un Art veritable. Selon les siècles, elle fut élaborée de différentes manières mais elle reste aujourd'hui tout aussi enchanteresse et pratique en plus ! lol on n'est plus sérrées dans des corsets !
Bisous
Ton billet excellent (mais combien de temps t'as-t-il fallu ?)me donne plus envie de découvrir l'exposition d'Orsay qui m'a déjà été conseillée par Françoise.
RépondreSupprimerComme une enfant j'ai fait défiler ces tableaux ! C'est ma grand-mère qui aurait été ravie de ce billet aussi...
Je viendrai lire...
Belle journée. Bises
coucou Martine,
SupprimerSympa la mode à travers les âges ! Ce fut un plaisir de l'apprendre lorsque j'étais etudiante en Art et grâce à cette passion, la conception de mon billet ne fut pas longue, (il me reste quelques bribes lol) le plus long fut le choix des oeuvres (là oui ! lol j'en avais mis beaucoup plus, mais il a fallu trancher, le billet était trop long en métrage lol... un vrai crève-coeur sniff lol)
Bisous
Quelle recherche et quel travail!
RépondreSupprimerL'exposition à Orsay est magnifique
Je l'ai vue et reviens la voir avec une amie jeudi
De mémoire seul Réunion de famille est exposé
Merci de cette magnifique page
Bises et bonne journée
Coucou Françoise,
SupprimerWouaah elle doit être sublime cette expo !
J'espère pouvoir venir l'admirer... Peut-être lors d'un un week-end début décembre, mais rien n'est sur, je suis un peu "overbookée" cette année... ggrrr mais youpie quand même lol
Oui, je n'ai pas insisté avec les Impressionnistes, c'était juste en parrallèle de cette merveilleuse expo, je voulais montrer d'autres oeuvres.
Bises
Revenue admirer les portraits peints par Winterhalter, j'ai remarqué un cordon partant du décolleté d'Alexandra de Danemark et faisant le tour de son cou. À ton avis, les manches de sa robe semblant prêtes à tomber sur ses coudes, le cordon serait-il destiné à éviter ce genre d'incident à la princesse ?...
RépondreSupprimerJe n'ai pas fini de revenir observer toutes ces magnifiques peintures et relire tes explications !
Bisous et à bientôt Nathananëlle
Coucou Tilia,
SupprimerJe vais me renseigner là dessus, car je sais qu'il existait sur les robes à crinolines un cordon qui permettait de relever la jupe, (comme un store) afin de monter les marches, mais j'ignore s'il partait du cou... c'est possible quand on y refléchit...
Les manches des robes du soir étaient des bouillonés de tissu, c'est à dire qu'à l'intérieur, là où passait le bras, la proportion était normale. J'auais dû parler des manches pagodes des robes de jour,(il me faut éditer mon billet), on oublie forcément des trucs... lol
Mais je vais regarder sur mes vieux books, je saurais te dire si j'ai l'info sur ces cordons.
Bisous Tilia et merci pour ton oeil auquel rien n'échappe !
Magnifique j'ai adoré, on n'en perd pas une bouchée ! Quel boulot et les oeuvres sont là pour compléter l'ensemble. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire mes petites observations au passage. C'est vrai tout est joli à regarder mais on s'imagine mal dans certaines tenues et encore faudrait-il faire partie d'une certaine classe.
RépondreSupprimerPour ma part j'opte pour les Merveilleuses et Empire, mais moi qui suis très frileuse... bon j'arrive directo à 1900/12. Bien sûr je m'arrête à Chanel, là c'est la classe !
J'ai bien aimé la deuxième partie des années 60, Courrèges, les débuts de Sonia Rykiel...
Les années 80 bof-bof, je n'aime pas, je me retrouve dans tes goûts.
Encore une expo que j'aurais bien aimé voir et qui va me passer sous le nez !!! Heureusement que tu es là pour en parler.
J'aime beaucoup le tableau de la beauté en toilette de style oriental et le rêve !
Merci à toi pour toutes ces belles découvertes.
Je t'embrasse
Danielle
Coucou Danielle,
SupprimerBoulot, je ne crois pas, à vrai dire je n'ai pas laché le fil de ma pensée, et j'ai oublié plein de trucs même dans ce survol, mais l'essentiel y est lol, je pourrai toujours détailler plus tard dans de futurs billets.
Oui, la crinoline n'est pas commode pour prendre le métro lolon est mieux dans nos vestes et pantalons lol
Sonia Rykiel, je la confond toujours avec Chantal Thomass, je ne sais pas pourquoi.... Chantal Thomas, c'est la belle lingerie, un peu coquine parfois, mais très raffinée. Z'adore ! lol
J'aimerai aussi voir cette super expo, mais je n'enparle pas vraiment. Cette actu m'a donnée l'idée de remonter le temps à travers la mode, mais pas forcément impressionniste, je les ai d'ailleurs un peu laissés de coté lol exprès lol
Bisous Danielle
J'avoue que, si j'admire sans réserves les oeuvres picturales que tu as choisies pour illustrer ce superbe billet, je suis bien contente d'être née dans les années soixante, bien longtemps après que Chanel ait fait scandale en portant des pantalons!
RépondreSupprimerLe sujet de la mode semble être... à la mode, car le Musée des Beaux-Arts du Québec y a aussi récemment consacré une exposition qui a donné naissance à un ouvrage d'Esther Trépanier que tu trouveras peut-être en bibliothèque qui s'intitule: Mode et apparence dans l'art québécois, 1880-1945. Je crois que cela t'intéressera et que tu y découvriras des artistes que tu ne connais peut-être pas!
Bises et à tout bientôt
Coucou Marie-Josée,
SupprimerMoi aussi ! lol Je n'aurais pas pu me laisser "entraver" par ces énormes toiles de tente lol on est plus à l'aise dans nos pantalons, on peut courir, sauter, bouger lol mais regarder évoluer une femme en crinoline est tout de même un très joli spectacle.Pense aux valses de Strauss...Wooow !
Je viens de regarder dans la base de données d'une librairie, le livre d'Esther Trepanier n'est pas mentionné mais il peut sortir en France plus tard, (j'ai trouvé 2 titres de cet auteur,"Peinture et modernite au Quebec 1919-1939" de 2005 et "Peintres Juifs de Montreal" de 2008, je commanderai celui dont tu me parles dès qu'il sera en vue lol je te remercie mille fois.
Bisous Marie-Josée, et calins à la jolie frimousse qui vit avec toi
Brilliant clothing pictures, I love them.
RépondreSupprimerThank you Bob, for your visit and comment.
SupprimerNice week-end !
Très belles toiles, très belles toilettes, je vous parle d'un temps que les moins de 220 ans ne peuvent pas connaitre !
RépondreSupprimerElles étaient faites pour les besoins de cette époque, et c'est sûr que maintenant, au rythme actuel de notre vie, cela encombrerait un chouilla.
Merci de chiner de si belles images.
Bisous
Coucou Algernon,
SupprimerPour certaines toiletts : que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaitre non plus lol
Oui, pour prendre le métro en crinoline ce ne serait pô pratique m'dame lol
Bisous (à très vite, j'ai eu des soucis d'ordi...ouch ! )
Quel rythme, c'est une joyeuse valse que tu nous proposes là, danser ainsi sur les années avec de telles robes est un délice !!! Le rendu des étoffes sur la toile d'Ingres est merveilleux, je découvre et adore celle de W.C. Wontner, bravo et merci Nathanaëlle. brigitte
RépondreSupprimerCoucou Brigitte,
SupprimerVoilà, tout à fait, comme toi, la crinoline me fait penser aux valses de Vienne, c'est super joli...
Ah Ingres était un génie en matière de "matières", de rendu, de fini, du grand ART...
Bisous Brigitte
Incroyable billet ! Et un bon moment à admirer les toilettes toujours aussi surprenantes les unes que les autres à travers les peintres qui ont si bien su rendre le tombé des tissus, le drapé des robes, et la finesse des petits détails...
RépondreSupprimerMerci pour ce beau voyage dans ce monde de la mode.
Je vois qu'avec Tilia, vous faites une belle "paire" (pas de manches !)
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Bienvenue Christineeeeeeeeeee,
SupprimerLa mode a inspiré les artistes qui ont su rendre à la perfection ses superbes détails.
Tilia ? Elle est géniale !
Biseeeeeees
Nath.
Ce billet est une pure merveille ! C'est un véritable festival en accéléré de voir années après années ces toilettes incroyables draper les femmes tout en légèreté ou en bouillons soyeux et volumineux, de les voir se raccourcir, s'allonger, se structurer autour des seins, de la taille ou des hanches. Je suis comme toi une fana de cette mode créatrice d'objets d'art et si pour mon confort personnel j'aime les vêtements actuels je suis fascinée par toutes ces somptueuses tournures et leurs matières luxueuses. Je comprends que tu aies eu du mal à choisir tes tableaux illustratifs et ton florilège est fort beau et représentatif. J'ai beaucoup apprécié aussi ce défilé de coiffures et de coiffes, que d'inventivité dans ce domaine également!Avec le régal des yeux j'ai eu celui de la compréhension chronologique grâce à tes précisions sur le contexte historique. Bravo et merci.
RépondreSupprimerCoucou Marisol,
SupprimerMerci pour ce très beau commentaire. La moder (tissus, coiffures etc..) est fascinante, quelle que soit son époque, heureusement aujourd'hui nous bénéficions de plus de confort dans nos vêtements, mais c'est si joli de regarder les valses de Vienne avec des danseuses en crinoline :)
Bonne fin de journée et belle soirée à toi,
Nath.
J'aime beaucoup ce que je découvre...Belle journée.
RépondreSupprimer@ bientôt.
Merci Saphia et bienvenue !
Supprimer@ bientôt, avec grand plaisir !
Bises
Bonjour , Je me permets de vous laisser une information qui peut vous intéresser ou les lecteurs de votre blog. Dans le cadre de l'exposition "Portraits de l'époque romantique" jusqu'au 10 mai 2015 la Maison de Chateaubriand propose deux conférences /visites devant les portraits dans le musée maison-de-chateaubriand.hauts-de-seine.net
RépondreSupprimer87 rue de Chateaubriand 92 290 Châtenay-Malabry Conférence-débat « Côté cour et côté jardin, la mode sous l'Empire » (16/04/2015) Par Claudette Joannis Du Directoire à la fin de l’Empire, le néoclassicisme imprègne tous les arts y compris celui de la mode. L’impératrice en est l’initiatrice, le modèle, que chaque femme essaie de copier. Les journaux de mode sont là pour propager la variété de robes, de bijoux ou de toques sans négliger l’habillement masculin très influencé par l’Angleterre. Par Claudette Joannis, conservateur en chef honoraire du patrimoine, responsable des collections textiles et des bijoux au musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau. Auteur notamment de Joséphine impératrice de la mode, L’élégance sous l’empire (RMN, 2007), Bijoux (carnets du Louvre, Flammarion 2008). Gratuit sur réservation au 01 55 52 13 00
Autour d'une collection de portraits samedi 25 avril à 15h Par Bruno Centorame Durant les divers régimes politiques de la première moitié du XIXe siècle, l'art du portrait a connu une faveur marquée au sein de la noblesse et de la bourgeoisie. Dans cette galerie se mêlent les portraits masculins, tant militaires que civils et les effigies féminines, parfois de facture ingresque. Le raffinement des toilettes à l'époque romantique frappe l'observateur jusqu'au moindre détail et contribue beaucoup au charme des tableaux. Duval le Camus, Claude Marie Dubufe, figurent parmi les noms les plus fameux. Parfois le renom du modèle vient rehausser l'intérêt de la toile. Par Bruno Centorame, historien et historien de l'art, diplômé de l'EHESS, qui étudie la société du XIXe siècle, sur laquelle il a écrit plusieurs ouvrages dont Autour de la Madeleine, Art, littérature et société ou Les illustrateurs de l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly. Il a rédigé une partie du catalogue de l'exposition Portraits de l'époque romantique. Sur réservation au 01 55 52 13 00
https://www.facebook.com/Valleeauxloups.Chateaubriand
Merci pour votre visite, bienvenue sur ce blog. Merci pour toutes ces informations, et ce programme fort interessant, si je le peux je viendrai.
SupprimerBien à vous
SUPER ! FANTASTIQUE ! MERCI MILLE FOIS .
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