mercredi 21 avril 2010

COUP DE COEUR POUR DOMINIQUE GIOAN

Brumes sur le Gange

Dominique Gioan m'a fait l'honneur de s'inscrire à ce blog, je suis allée voir le sien, et là... J'ai fait des "Wouaaah" ! Et des "Ooooh" ! Coup de coeur ! J'avais découvert une artiste d'une sensibilité extraordinaire, au style subtil, à l'excellente maitrise, au trait vivant et raffiné, à l'exactitude du dessin, bref au merveilleux coup de pinceau ! Elle sait saisir les délicates transparences de l'air, de l'eau, leurs luminosités, les couleurs, les atmosphères de pluie... C'est à la fois doux et riche. C'est beau, tout cela passe par son coeur et me ravit le mien, voilà ! On ressent un bel amour pour la Nature dont elle est à l'écoute et l'amour de l'Art. La magnifique aquarelle : "les Brumes sur le Gange" illustre parfaitement ce que je veux dire, ainsi que toutes celles sur Paris dont elle sait transcrire la justesse des atmosphères si particulières à notre Capitale.


Ah Paris ! Ma ville ! Un peu trop loin de moi aujourd'hui, c'est pourquoi je retrouve son coeur dans les oeuvres de Dominique Gioan, car tout y est dit ! Il suffit de les regarder, on les perçoit à la fois très fortement et très subtilement. Je suis touchée que cette grande artiste figure parmi les fidèles lecteurs de ce blog, Madame, merci pour votre grand talent et d'être l'artiste que vous êtes.
Dominique Gioan est l'auteur du livre "Une aquarelliste à Paris" aux Editions Massin
http://dominique-gioan.over-blog.com/

Source documents : blog idata.over-blog.com et

jeudi 15 avril 2010

EON ET LE DOUZIEME DRAGON

J'ai a-do-ré !
"Roman intelligent à l'écriture saisisante" The Times.
Sous l'autorité de son maître Brannon, le jeune Eon, douze ans, s'est durement entraîné à manier le sabre et à maîtriser les figures magiques malgré son handicap suite à un accident dont il lui reste peu de souvenirs. Il espère être choisi comme apprenti Oeil du Dragon par l'un des douze Dragons énergétiques protecteurs d'une Chine Impériale et imaginaire. Eon possède déjà un grand pouvoir, il voit les 12 Dragons, invisibles pour les autres, son pouvoir pourrait devenir inimaginable s'il était choisi. Mais Eon porte un dangereux secret. Il est en réalité Eona, une jeune fille de seize ans que Brannon fait passer pour un garçon. Si ce secret est découvert, elle mourra. Plongée dans un monde flamboyant, rempli de traîtrises, de fausses identités, d'alliances incertaines, de manifestations magiques, d'amitiés loyales, Eon est au coeur d'une lutte à mort pour le trône impérial. Avec l'aide de ses amis, qu'elle rencontrera au fil de l'histoire, trouvera-t-elle la force de combattre ?

Rien à voir avec la lenteur du Clan des Otori de Lian Hearn, (oeuvre à laquelle on compare par erreur cet ouvrage), chez les Otori je me suis un peu ennuyée, et j'ai carrément baillé sur le trop pesant 4e tome, (La Clarté de la Lune... Etait-il necessaire ?) Dans Eon, ce roman d'Allison Goodman, le rythme de l'histoire file à toute allure sans pour autant être baclé. Du début à la fin, on ne lâche pas le livre. On sent une progression vers un événement, mais lequel ? Que va-t-il se passer ? Va-t-on rester dans des suspicions de cour de ce Pays Impérial intemporel et imaginaire entre Chine et Japon ou... aller plus loin ? Au début on croit dur comme fer qu'Eon sera choisi et bien non ! Et puis si ! Mais pas par le Dragon Rat ! Pour quelle raison ? De qui descend Eona ? Les sabres sacrés semblent la connaitre et lui influent une puissante energie ! Un suspens s'intensifie de page en page, on sent ourdir les intrigues sans pour autant les deviner. Malgré l'intensité de l'histoire le coté descriptif n'est pas en reste. Mais il ne lasse pas. Au contraire, on aimerait flâner en ces jardins impériaux, voir ces frangipaniers en fleurs près des étangs... J'appelle cela une réussite. De plus, pour une traduction, ce n'est pas mal du tout.
Ce roman publié par Gallimard (19€) est également publié à destination du public adulte par les Editions de la Table Ronde, il s'agit simplement d'une couverture différente, perso, j'ai préféré la cover jeunesse, le texte reste inchangé. La suite, "Eona" est prévue pour la rentrée 2010... Ah j'ai hâte !

L'auteur : Alisson Goodman

dimanche 11 avril 2010

A TOI JOLIE TOPAZE

Cette douce mélodie te va bien mon P'tit Coeur. Tu es si attachante, si tendre et délicate, tu sais si bien attirer les coeurs vers toi, l'amour que l'on te porte parait-il suffisant comparé au tien, car il est immense. Tu es belle, et belle dans ton coeur.
Ze t'aime !




"IF YOU WERE A SAILBOAT" par Katie Melua

If you're a cowboy I would trail you,
If you're a piece of wood
I'ld nail you to the floor.
If you're a sailboat
I would sail you to the shore.
If you're a river
I would swim you,
If you're a house
I would live in you all my days.
If you're a preacher
I'll begin to change my ways.

Sometimes I believe in fate,
But the chances we create,
Always seem to ring more true.
You took a chance on loving me,
I took a chance on loving you.

If I was in jail I know you'd spring me
If I was a telephone you'd ring me all day long
If was in pain I know you'd sing me soothing songs.

Sometimes I believe in fate,
But the chances we create,
Always seem to ring more true.
You took a chance on loving me,
I took a chance on loving you.

If I was hungry you would feed me
If I was in darkness you would lead me to the light
If I was a book I know you'd read me every night

If you're a cowboy I would trail you,
If you're a piece of wood I'd nail you to the floor.
If you're a sailboat I would sail you to the shore.
If you're a sailboat I would sail you to the shore

SI TU ETAIS UN VOILIER

Si tu étais un cow-boy
Je te suivrai à la trace,
Si tu étais un bout de bois
Je te riverais à mon plancher.
Si tu étais un voilier
Je te guiderais jusqu'au rivage.
Si tu étais une rivière
Je te parcourerais à la nage,
Si tu étais une maison
Je t'habiterais au quotidien.
Si tu étais un pasteur
Je changerais mes habitudes.

Parfois je crois au destin,
Mais les chances que nous forçons
Semblent toujours mieux sonner.
Tu relèves le défi de m'aimer,
Je relève le défi de t'aimer.

Si j'étais en prison,
Je sais que tu m'aurais libérée
Si j'étais un téléphone,
Tu me ferais sonner à chaque instant
Si j'étais malheureuse
Je sais que tu me chanterais de douces chansons

Parfois je crois au destin,
Mais les chances que nous forçons
Semblent toujours mieux sonner.
Tu relèves le défi de m'aimer,
Je relève le défi de t'aimer.

Si j'avais faim tu me nourrirais
Si j'étais dans le noir,
Tu me guiderais vers la lumière
Si j'étais un livre,
Je sais que tu me lirais chaque nuit.

Si tu étais un cow-boy je te suivrai à la trace,
Si tu étais un bout de bois je te riverais à mon plancher.
Si tu étais un voilier je te guiderais jusqu'au rivage.
Si tu étais un voilier je te guiderais jusqu'au rivage...

source : CD Katie Melua

samedi 10 avril 2010

UN PETIT TOUR DANS MON JARDIN... AU PRINTEMPS

Une goutte de pluie sur le pétale d'une violette nichée au coeur de la mousse douce... C'est le Printemps comme je l'aime.
Je vous emmène faire un tour dans mon jardin en ces premiers jours du Renouveau. J'ai choisi de voler quelques clichés de cette nature éphémère, uniquement des détails, mais ils ont une importance primordiale, car ce sont eux qui font le Printemps. Certes on voit déjà des arbres en fleurs, des tapis de tulipes (j'y reviendrai à mes tulipes ! lol) mais il faut chercher sur la pelouse, sur une branche, sur une tige... Et les merveilles n'échappent plus à notre pauvre oeil humain qui parfois ne s'attarde pas suffisament...

Naissance d'un forsithia...
image par image...

La floraison étoilée s'ouvre...

Et devient un arbre de soleil.
Le Lierre a fait son nid au pied du rosier, il s'entremêle allègrement autour des branches et c'est joli.
Non loin de là.... des petites violettes au parfum suave et sucré étirent leurs pétales sous la lumière translucide du ciel prêt à faire tourbilloner une giboulée...
La mousse est aussi fraiche et jolie qu'à l'Automne...
Petites clochettes bleues de muscaris, ne vous fânez pas trop vite...


Naissance d'une Jacinthe....en 3 étapes.


Beauté bicéphale

Entre les petites graines de tournesol que les oiseaux laissent échapper des mangeoires, pousse une merveille de fleur aux pétales de taffetas, un trésor au pistil de safran...



1...

2... Oui ! Il s'agit bien de la même ! Un unique pied de primevère ! Un véritable chou !
et 3 :
Photos : Nathanaëlle C

LE CHANT DES RIVIERES

Frits Thaulow " Chutes d'Eau en Norvège"


Frits Thaulow reste, à mes yeux, le plus grand peintre de l'eau. On la voit frissonner, bouillonner, s'agiter, fluer, courir, s'emballer, jaillir, chanter, on la toucherait presque du doigt sans pour autant s'etonner de sentir sa fraicheur. L'eau vit sur les tableaux de Thaulow. Il n'est pas le seul artiste à avoir si merveilleusement su rendre la fluidité de l'eau mais il reste, avec Claude Monet, artiste du reflet et de l'éclat diamantin de l'eau, le plus virtuosement doué.
Frits Thaulow "Otta"

Né à Christiania (actuelle Oslo), le 20 octobre 1847, Johann Frederik (Frits) Thaulow était le petit fils du peintre Jacob Munch (non, pas Edvard, l’auteur du «cri» mais Jacob, élève de David en 1808, le peintre napoléonien). Fils d’un pharmacien, Frits Thaulow voulait devenir exclusivement un peintre de marines. Mais il devint l’artiste impressionniste au réalisme nordique que l’on sait. Il étudia à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague (Danemark) à partir de 1870, puis avec Sorensen, le grand spécialiste de la peinture marine. A Karlsruhe, il fut l’élève de Hans Gude, ensuite il vint s’installer à Paris, puis à Dieppe, mais il voyagea beaucoup à travers la France et l’Europe afin de changer sans cesse ses sujets, pour ne jamais se répéter. La diversité de ses tableaux en est la preuve. Il devint l’expert des scènes d’hiver, des rivières gracieuses, aux atmosphères d’un réalisme scrupuleux et recherché dont il fut et restera l’éminente référence. Frits Thalow avait épousé la sœur de Paul Gauguin. Avec quelques amis, (Jean-Charles Cazin, Alfred Roll, Léon Lhermitte et Carolus-Duran, il fonda le «Salon du Champs de Mars», et fut membre du jury de l’Exposition Universelle de 1889. Il mourut à Edam-Volendam, aux Pays Bas, le 5 novembre 1906.

Frits Thaulow "Dordogne"


Frits Thaulow "Mesna"


Frits Thaulow "Rivière Bleue"


Frits Thaulow "Sur une Rivière Française"


Frits Thaulow "Antwerp"


Frits Thaulow : "Elvelandskab i Frankrig" (paysage et rivière en France)


Frits Thaulow : " Elvelandskab 1886"


Frits Thaulow : "L'Eau d'Arques"


Frits Thaulow "Rivière à Quimperlé"


Frits Thaulow "Rivière en Normandie"


Frits Thaulow "La Seine à Paris"

Frits Thaulow "La Seine à Paris II"


Edward Willis Redfield "Pont de Charenton sur la Seine"


Claude Monet "Le Bras de Seine d'Argenteuil"

Claude Monet "Le Bateau-Atelier sur la Seine"


Claude Monet "Bras de Seine à Giverny"


Elihu Vedder "Près de Perugia"

Edward Henry Potthast "Le Long de la Rivière"


Pekka Halonnen "Bord de Rivière"

Dennis Miller Bunker "Le Ruisseau"

"The Rivers Sings" par Enya :




Docs : NC. Photo Pekka Halonnen : source site Musée Haloseniemi

jeudi 1 avril 2010

FANTASY D'AVRIL


Avril - Mois du Faune
Illustration de Severine Pinaux - le Bestiaire des Légendes