Jean Béraud La Pâtisserie Gloppe, au Rond-Point des Champs Elysées 1889 Musée Carnavalet Paris Académisme Clic sur l'image pour agrandir |
Aujourd'hui nous partons pour un voyage gourmand afin de parler de l'origine de quelques célèbres gâteaux... entre peinture et pâtisserie... Histoire de vous mettre l'eau à la bouche ! lol
Je vous invite dans mon salon de thé...
LE PLUM PUDDING
Charles Robinson "Bringing in the Plum Pudding" 1906 |
LE PLUM PUDDING
Le célèbre Plum Pudding, affectionné par nos amis Anglais lors des Fêtes de Noël, aurait été créé après un dîner à la Cour royale d’Espagne en 1623, auquel participait le duc de Buckingham. Le duc se délecta d’un gâteau composé de raisins, de farine de maïs et de figues sèches. De retour à Londres, il demanda à son cuisinier de lui réaliser cette pâtisserie à laquelle furent incorporées des prunes (plums).
(c) Alexandra Nea Madeleines |
LA MADELEINE
La madeleine, qui symbolisait tant pour Marcel Proust, est certes une spécialité reconnue de la ville de Commercy, mais son origine a plusieurs versions. Retenons la version dite "royale" : Stanislas Leczinski, roi de Pologne, duc de Bar, et accessoirement beau-père de Louis XV, était propriétaire d’un château à Commercy, en Lorraine. Au cours d’une réception, son pâtissier lui fit faux bond. Pour parer alors au plus pressé, une jeune employée en cuisine réalisa une recette familiale. Cette pâtisserie fut très appréciée des convives, on lui donna un nom : "Madeleine" du prénom de la jeune pâtissière.
LA PÂTE A CHOU
En 1540, le pâtissier Popelini quitta l’Italie pour rejoindre Catherine de Médicis installée à la Cour de France. C’est lui qui créa la première version de la pâte à chou. Popelini inventa ce petit gâteau à partir d’une pâte desséchée sur le feu appelée initialement "pâte à chaud". Aujourd'hui encore, à Paris, la pâtisserie Popelini se consacre uniquement à la pâte à chou et revisite toujours ce grand classique (clic)
(c) Marina Dieul Religieuse au Chocolat Huile sur Toile |
LA PÂTE A CHOU
En 1540, le pâtissier Popelini quitta l’Italie pour rejoindre Catherine de Médicis installée à la Cour de France. C’est lui qui créa la première version de la pâte à chou. Popelini inventa ce petit gâteau à partir d’une pâte desséchée sur le feu appelée initialement "pâte à chaud". Aujourd'hui encore, à Paris, la pâtisserie Popelini se consacre uniquement à la pâte à chou et revisite toujours ce grand classique (clic)
(c) Patricia Deley Viennoiseries Via Pinterest |
LE CROISSANT
En 1683, Vienne, la capitale Autrichienne, subit un siège par les troupes turques du sultan Mehmet IV. Les boulangers de la capitale éveillés à l’aube pour préparer leurs fournées, entendirent les troupes prêtes à attaquer et donnèrent l’alerte. En souvenir de cette mobilisation qui permit de repousser l’ennemi, les pâtissiers confectionnèrent une viennoiserie et s’inspirent du croissant qui orne le drapeau turc. Lorsqu’elle arriva en France, la reine Marie Antoinette importa la fabrication du Croissant même s’il fallu attendre les années 1920 pour que celui-ci ait l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui avec l’utilisation de la pâte levée feuilletée.
LE BABA AU RHUM
(c) Pascal Cessou Baba au Rhum Via Pinterest |
LE BABA AU RHUM
Stanislas Leszcynski (encore lui), beau père de Louis XV, serait, dit-on, l'initiateur du Baba au Rhum... Il trouva un jour que le "kouglouf" (sorte de petite brioche cannelée) qui lui était présentée, était trop sèche. Il demanda alors qu'on l'arrose de vin Tokay. Ce nouveau gâteau fut introduit par le roi en son duché de Lorraine et devint rapidement l’une des pâtisseries les plus prisées avec le Tokay désormais remplacé par du rhum. Quant à l’appelation "baba", plusieurs avis divergent. Pour certains, le roi de Pologne avait lu les contes des Mille et Une Nuits…