lundi 23 mai 2011

LE PROTECTORAT DE L'OMBRELLE : EXQUIS !

Document Fnac.com

J'ai été totalement emballée par la lecture savoureuse de "Sans âme" tome numéro 1 du "Protectorat de l'Ombrelle". Mademoiselle Alexia Tarabotti ne manque pas de fraicheur, d'humour, (ni de panache !) ses amis non plus. Le récit est savoureux, drôle, l'intrigue passionnante, l'écriture de Gail Carriger plutôt fine et efficace, un ton moderne malgré un charme victorien mâtiné de steampunk (pour les non-initiés : style fantastique avec robots), bref : je me suis régalée !


Mademoiselle Alexia Tarabotti, à 26 ans, n'est en rien ce que l'on appelait au XIXe siècle "une vieille fille". L'héroïne est plutôt futée, ne s'encombre pas de convenances embarrassantes, de chaperon, de préjugés, ni de futiles tralalas, de plus, elle n'a pas d'âme ! Elle avance, suit sa petite enquête au coeur de laquelle elle se retrouve en compagnie (entre les pattes et les crocs amoureux) du très musclé mais néanmoins "Depardiesque" Lord Maccon, loup garou "Alpha" de son état et chef du BUR, (dont elle interfère sans cesse le cours de l'enquête mais à qui elle se révèle très utile - que ferait-il sans elle ?). Alexia s'informe auprès de son meilleur ami et confident, Lord Akeldama, un vampire homosexuel très "jet-set du XVIIIe" entouré de "mignons-espions", dont le très efficace Biffy (efficace par un certain héroisme à arriver au bon moment, par son goût très sûr en matière de mode et sa dextérité à refaire en un rien de temps le chignon démoli de mademoiselle Tarabotti). Il ne faut pas occulter dans cette histoire le sérieux de l'inspecteur Lyall, loup garou roux, colporteur de potins mondains et second de Lord Maccon, sans oublier le discret mais très futé Floote, maitre d'hôtel, qui voit tout, comprend tout mais reste d'une discretion absolue et d'un dévouement sur lequel Mademoiselle Tarabotti pourra s'appuyer : il ira jusqu'à tout abandonner pour la suivre. Au suspens de cette intrigue se succèdent moult scènes et situations truculentes et rocambolesques (voir cocasses) surtout lorsque l'on surprend mademoiselle Tarabotti et Lord Maccon plus qu'enlacés sur le canapé du salon de mama, "mama" qui s'évanouira en voyant entrer la reine Victoria chez elle (carrément !). A la base, mademoiselle Tarabotti pourrait passer pour une Cendrillon du 19e siècle, mal aimée par sa mère et son beau-père qui souhaitent la marier au plus vite afin de la voir déguerpir leur foyer conjugal, il faut dire qu'elle a hérité son teint mat, ses cheveux noir ébène et sa "paranaturalité" (Mlle Tarabotti possède un don surnaturel dont sa mère ignore tout) d'un papa Italien, cela tranche avec la blondeur de ses demi-soeurs alolescentes, uniquement préoccupées par leur onéreuses toilettes. L'amie de mademoiselle Tarabotti, la gentille mais peu dégourdie Ivy, ne sait absolument pas accorder les couleurs de ses chapeaux ridicules. Mademoiselle Tarabotti ne se sépare jamais d'une ombrelle en cuivre à pointe d'argent. Tout commence au cours d'une soirée, lorsqu'elle se fait attaquer par un vampire qu'elle tue accidentellement... De là, s'ensuit l'arrivée de Lord Maccon qui la connait bien pour avoir déjà subi quelques bévues de la part de la demoiselle...

Suspens, Fantasy et humour résument "Le Protectorat de l'Ombrelle", une lecture savoureuse et fraiche à souhait ! J'attends avec impatience la traduction du tome 2 (parution en janvier 2012 !), et des tomes 3, 4 et 5 dans lesquels la comtesse Wolsey sera certainement embarquée dans quelques mystères à résoudre, mystères qu'elle elle n'aura pas fait exprès de découvrir, selon son habitude...

Présentation de l'éditeur :

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Le Protectorat de l'Ombrelle" "Sans Âme" tome 1 Editions Orbit.

l'Auteur : Gail Carriger. doc Ed. Orbit

5 commentaires:

  1. Il est parfait ce résumé ! ça donne envie d'y plonger son nez. D'autant plus que certains aspects me rappellent l'ambiance des romans de mon cher Terry Pratchett.
    Au fait, as-tu déjà lu quelque opus de sa série du Disque-monde ?

    Merci pour la découverte de miss Tarabotti, bisous et à bientôt

    RépondreSupprimer
  2. Tu me donnes envie de lire ce livre.
    Bises à+
    Sofia

    RépondreSupprimer
  3. @ Tilia : Plonge ton nez Tilia, tu ne le regretteras pas ! lol Pratchett ? Hélas je ne suis jamais rentrée dans son univers, j'ai éssayé pourtant, mais je pose le livre au bout d'à peine 100 pages, il m'ennuie, je suis désolée...lol
    Bisous

    @ Sofia :
    Oh cela va te plaire ! Et tu vas rire.
    Bisous

    Nath.

    RépondreSupprimer
  4. Cela semble complètement "Waouh" mais comme nous le sommes déjà, pourquoi pas !
    Merci pour l'info
    Bisous
    Danielle

    RépondreSupprimer
  5. coucou Danielle, oui c'est déjanté mais l'intrigue tient debout et l'on se s'ennuie pas une seconde.
    Bisous

    RépondreSupprimer

Merci pour votre petite touche de couleur...