Luky Mazel est née à Aurillac, ce n'est pas la raison pour laquelle je l'ai remarquée, mais grâce au livre qu'elle vient d'illustrer (novembre 2010) aux Editions du Soleil : "La Danseuse Papillon" sur un merveilleux texte d'Audrey Alwett. J'ai tout d'abord été attirée par la couverture... Passionnée de ballets, tout ce qui touche à la Danse fait apparaitre en mon esprit (parfois lol) "embrumé" une petite lumière accompagnée par un (tiiiinnnng !) tintement de diapason. A défaut d'être un Rat d'Opéra, je suis un rat de librairie, j'essaie de ne rien manquer de l'appel des contes, de tout ce qui m'entraine vers les mondes oniriques. Et là, chapeau bas ! Un texte d'une poésie touchante servi par le talent de Luky. L'histoire d'un papillon de nuit devenu danseuse à l'Opéra Garnier, l'ombre de Théophile Gauthier plane sur le récit... Les illustrations sont aussi gracieuses que le texte pourtant sombre, mais très joliment écrit, inspiré par une histoire vraie. Celle d'une danseuse à la fin tragique, Emma Livry, et d'un ballet maudit, dont le "pas de deux" ne fut réhabilté qu'en 1976, le "pas de deux" seulement, pas le ballet.
J'ai réalisé quelques clichés du livre :
Papillon de nuit au dessus de la rotonde du Palais Garnier... Chuchoti chuchota... Petit traité à l'usage de ceux qui veulent en savoir plus... (à la fin du recit) Photos du livre : Nathanaëlle C. Note de l'éditeur :
"Il était une fois dans un opéra du XIXe siècle, une danseuse, brûlée vive sur scène. Il était une fois, un ballet maudit, rayé des répertoires à jamais. Il était une fois, des papillons qui suivirent un cercueil lors d’une étrange procession. Il était une fois un conte, inspiré d’une histoire vraie, celle de la danseuse Emma Livry et du ténébreux Théophile Gautier. Oyez l’aventure d’une étrange métamorphose, celle d’un papillon de nuit qui rêvait de lumière et d’amour... Un conte tragique aux entournures romantiques, suivi d’un dossier documentaire sur le ballet maudit avec les partitions d’Offenbach"
Image Editions Soleil
Che meraviglia,
RépondreSupprimerthank you for sharing it! :-)
Nathanaëlle,
I left you a link at Thursday's ail sauvage post.
I hope you can find these wonderful spring greens in your woods!
(Sorry to mention this with your wonderful ballet post.)
Pauvre ballerine papillon ! Mourir si jeune, même pour l'amour de l'art, quelle triste fin. Et dire qu'elle n'a pas été la seule...
RépondreSupprimerCe n'est pas comme au cirque, à l'Opéra après un tel "accident" le spectacle ne continue pas.
Le fameux "pas de deux", c'est celui-ci, je pense ? Les deux interprètes sont sensationnels, mais je préfère leurs "solos". Je trouve que les "portés" nuisent à la légèreté et à la virtuosité de l'ensemble... Ceci dit j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder la vidéo en entier.
Bonne fin de soirée, bisous et à bientôt
Ces illustrations sont magnifiques,presque d'un autre siècle un brin surannées pour certaines ,plus moderne pour la dernière,elles pourraient être un tableau à part entière
RépondreSupprimerJe lis un roman qui traite entre autres de la construction du Palais Garnier
Intéressant
Bises
To Merisi :
RépondreSupprimerGuten Abend Merisi ! I will go at once on your blog for see the link. In France "Ail sauvage" is calling "Ail des Ours " (Garlic of the Bears) and there is not in my forest, I live in South of Auvergne, in moutains, I lived in Paris before, but for a good quality of life I am Auvergnate now ! :)
Bis balt Merisi ! Küsschen.
@ Tilia :
Wouaaaaoooouu ! Il est super ce pas de deux ! Tu dois surement être tombée sur le bon ballet car il s'agit bien de la musique d'Offenbach. (ah sur ce rythme cela décolle un peu, c'est obligé lol)
Merci pour ta recherche. Sympa !
Troublante histoire que celle d'Emma Livry...Elle n'a pas voulu ignifuger son tutu (obligation pour les ballerines de cette époque) afin qu'il ne perde pas sa blancheur, et les feux de la rampe l'on brulée. Le ballet est resté "maudit".
bisousxxxx
@ Françoise :
Ce livre m'a tout de suite attirée et je suis repartie avec... Luky a parfaitement compris l'appel de cette histoire et lui a superbement donné vie et couleurs avec un merveilleux style. C'est magnifique.
Je suis une foldingue du Palais Garnier. Je n'arrive pas à décrire l'admiration que j'ai pour ce batiment. C'est pour moi un paradis. j'ai failli être danseuse, c'etait un rêve de petite fille, et j'ai bifurqué vers les Beaux Arts...:) pas le même quartier...:) Mais la féerie est toujours là, bien présente...Je ne donnerai pas ma place quand je vais au Palais Garnier, et je ne veux pas mettre les pieds à Bastille :) (quelle horreur !) Peux-tu me dire le nom de ton roman ? stp ? J'ai tout un tas de bouquins sur la construction du Palais Garnier, achetés à la boutique dans le hall, sur la droite, mais pas de romans.
bisous et belle soirée... sous les ors de l'Opéra...
Nathanaëlle
C'est un vieux roman qui traite de Paris sous Haussmann.
RépondreSupprimerEn fait cela décrit la vie des gens de Creuse qui quittaient leurs terres pour aller travailler à Paris du printemps aux premières gelées.
C'est Les Moissons délaissées de Soumy
La partie concernant le Palais Garnier est sur la fin on y apprend certaines choses
http://www.babelio.com/livres/Soumy-Les-moissons-delaissees/30921
L'opéra Bastille beurk
une seule expérience
http://autourdupuits.blogspot.com/2009/04/macbeth-lopera-bastille.html
Bises bonne journée
Merci Danielle, c'est sympa ! ;)
RépondreSupprimerJ'ai lu ton billet, je pense que les fleurs t'ont certainement apporté plus de bonheur que cet opéra à la sauce reinventée et ratée.
Ah Bastille, c'est comme ces avant-gardistes Allemands ou Autrichiens, un jour, je n'ai pas reconnu Rinaldo sur Arte ! Tout était transposé dans un aéroport américain des années 50. Rinaldo ressemblait à Philip Marlow fanqué d'un chapeau et d'un imper au col relevé, Eustazio et Goffredo aussi, (je ne comprenais plus qui était qui) je ne te dis pas la tenue d'Almirena : Une statue de Jeanne d'Arc qui sortait du mur... Puis tout le monde se transpose devant les lettres de "Hollywood" tout en lumignons roses et bleus devant un hideux coucher de soleil à la californienne, le camp est devant... 3 tentes... Cela en devenait comique. C'est dommage pour une telle oeuvre. Bon on en reparle dans un prochain billet ? lol :)
bisous