Cortège Saint-Nicolas - source photo : site ville Nancy
Sinterklaas (source : site Fetes St-Nicolas)
Il ravit les enfants et les terrifie à la fois car il est accompagné du redoutable Père Fouettard (dont le contexte colonial du XIXe a fait un Noir), ou Père Hanscrouf ou Jean le Bossu, qui tient en laisse le bourricot aux hottes pleines de jouets. Bien entendu, quelques jours avant la fête, saint Nicolas s'annonce chez les enfants sages, le soir, en jetant mystérieusement, au milieu du cercle de famille, des noix, des noisettes ou des nic-nac (petits biscuits ronds de la grandeur approximative d'une pièce de 0,50 € avec, par-dessus, une petite crotte de sucre colorée - Il en existe également sous la forme de lettres et de chiffres, ce qui est hautement pédagogique).
source Myrdhin.com
J'aime toutes les traditions de l'Avent, toute cette merveilleuse atmosphère de Noël qui ravit petits et grands, et parmi elles, la Saint-Nicolas, le 6 decembre fétée aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg , en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en République Tchèque, en Suisse, en Roumanie, en Croatie, ainsi qu'en France (Flandres, Alsace où cette fête est fortement ancrée et en Lorraine dont Saint Nicolas est le Saint-Patron).
Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui se substitue parfois à celle du Père Noël.
Les enfants mettent leurs bottes devant la porte afin que Saint Nicolas leur apporte du pain d’épice et des clémentines, sans oublier le “Männele” en brioche, un des symbole de cette fête en Lorraine.
Un peu d'Histoire :
Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui se substitue parfois à celle du Père Noël.
Les enfants mettent leurs bottes devant la porte afin que Saint Nicolas leur apporte du pain d’épice et des clémentines, sans oublier le “Männele” en brioche, un des symbole de cette fête en Lorraine.
Un peu d'Histoire :
Nicolas de Myre, bienveillant et généreux, de son vivant fut le protecteur des enfants, des veuves et des faibles. Saint Nicolas, appellé aussi Nicolas de Bari, dont le nom signifie “victoire” en grec, etait né entre 250 et 270 à Patara (ou Patras) il fut consacré évêque de Myre, (en Lycie, au sud du Taurus occidental, aujourd’hui au sud-ouest de la Turquie), ville portuaire d’Asie Mineure occupée par les Romains, reprise, puis libérée par l’empereur Constantin. Il souffrit de la persécution des Chrétiens sous Dioclétien, puis fut contraint à l'exil quelques temps avant de reprendre sa place d'Evêque sous Constantin en 313, empereur qui rétablit la liberté religieuse. Il fut l’un des 318 pères du concile de Nicée. Il mourut à Myre le 6 decembre 326 ap J-C (ou 343 ap J.-C. selon d’autres sources).
Lorsque les Sarrasins prirent la ville, en 1087, ses reliques auraient été sauvées (ou volées par des marchands italiens et emportées à Bari, selon une autre source) et transportées à Ban, puis au Monte Gargano en Italie, ancien centre du culte de Saint Nicolas, où s’élevait, dans l’Antiquité, un temple païen très renommé (le Garganus, mont mentionné par Strabon, Ptolémée et Lucain), qui devint alors un haut lieu de pèlerinage. Dès ce moment, son culte se répandit en Occident.
Selon la légende, Saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Les miracles attribués à Saint Nicolas sont si nombreux qu'il serait aujourd'hui, outre d'être le saint patron des enfants et des écoliers, celui des navigateurs, des prisonniers, des avocats ou des célibataires masculins.
Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens. Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Ainsi, les petits Néerlandais continuèrent de recevoir la visite de Sinterklaas (Saint Nicolas) la nuit du 6 décembre.
Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée New Amsterdam qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, la coutume néerlandaise de fêter Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.
Lorsque les Sarrasins prirent la ville, en 1087, ses reliques auraient été sauvées (ou volées par des marchands italiens et emportées à Bari, selon une autre source) et transportées à Ban, puis au Monte Gargano en Italie, ancien centre du culte de Saint Nicolas, où s’élevait, dans l’Antiquité, un temple païen très renommé (le Garganus, mont mentionné par Strabon, Ptolémée et Lucain), qui devint alors un haut lieu de pèlerinage. Dès ce moment, son culte se répandit en Occident.
Selon la légende, Saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Les miracles attribués à Saint Nicolas sont si nombreux qu'il serait aujourd'hui, outre d'être le saint patron des enfants et des écoliers, celui des navigateurs, des prisonniers, des avocats ou des célibataires masculins.
Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens. Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Ainsi, les petits Néerlandais continuèrent de recevoir la visite de Sinterklaas (Saint Nicolas) la nuit du 6 décembre.
Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée New Amsterdam qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, la coutume néerlandaise de fêter Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.
Sinterklaas (source : site Fetes St-Nicolas)
Ce donateur attentionné, représenté sous l'aspect d'un vieillard à barbe blanche vétu d'un long manteau à capuchon ou des habits épiscopaux, demeurait néanmoins un personnage moralisateur. Il récompensait les enfants méritants et punissait les ingrats et les dissipés, accompagné par son valet, Mans Trapp.
Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'Enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.
Pour plus d'infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Nicolas_(f%C3%AAte)
Il ravit les enfants et les terrifie à la fois car il est accompagné du redoutable Père Fouettard (dont le contexte colonial du XIXe a fait un Noir), ou Père Hanscrouf ou Jean le Bossu, qui tient en laisse le bourricot aux hottes pleines de jouets. Bien entendu, quelques jours avant la fête, saint Nicolas s'annonce chez les enfants sages, le soir, en jetant mystérieusement, au milieu du cercle de famille, des noix, des noisettes ou des nic-nac (petits biscuits ronds de la grandeur approximative d'une pièce de 0,50 € avec, par-dessus, une petite crotte de sucre colorée - Il en existe également sous la forme de lettres et de chiffres, ce qui est hautement pédagogique).
source Myrdhin.com
photo source : mespetitsbonsheurs.com
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