John William Waterhouse L'Esprit de la Rose 1908 |
C'est dans l'atelier romain de ses parents artistes, William et Isabela Waterhouse, que John William Waterhouse passait ses journées d'enfant, et grâce à cela, vit naître sa passion pour la peinture, la sculpture et l'Antiquité.
De Rome, où l'artiste naquit en 1849, ses parents rentrèrent à Londres lorsque le jeune John William eut 5 ans. Baptisé le 6 avril 1849, certains historiens de l'art pensent que l'artiste serait né entre le 1er et le 23 janvier.
Son père entreprit de lui apprendre la peinture, le jeune élève l'assistait dans son studio et prenait des cours à la South Kensington School, près de son domicile et du Victoria and Albert Muséum où il allait copier des oeuvres ainsi qu'à la National Gallery.
Admis à l'Académie Royale des Arts en 1870, et dans les années qui suivirent, l'artiste commença à se faire connaître grâce à des oeuvres plutôt classiques. Ces oeuvres, d'une grande originalité, pourtant souvent mélancoliques, dévoilaient sa fascination pour la mort et le royaume des ombres, et à ses sujets empruntés à la mythologie gréco-romaine, dans la veine de Frederic Leighton ou de Lawrence Alma-Tadema.
En 1874, Waterhouse présenta l'Allégorie "Sleep ans His Half-Brother Death", (Le Sommeil et son Demi-Frère la Mort, représentés par Hypnos et Thanatos) à l'exposition d'été de la Royal Academy où il eut beaucoup de succès.
L'artiste devint membre associé de l'Académie Royale en 1885 et un membre à part entière en 1895. Et avant d'en démissionner en 1889, il fut aussi élu au Royal Institute of Painters in Watercolours en 1883, année de son mariage avec Esther Kenworthy, fille d'un professeur d'arts.
"Consulting the Oracle" apporta à Waterhouse des retours favorables, car le tableau fut acquis par sir Henry Tate, ainsi que The Lady of Shalot, tableau inspiré par le poème de Tennyson (Elaine d'Astolat, jeune femme amoureuse de Lancelot, amour qui n'est pas payé en retour), exposée à l'Académie en 1888. Il en fera deux autres versions en 1896 et en 1916.
C'est autour de 1890, que ses tableaux rendirent hommage à la femme, à l'eau et à la nature, dans une série de toiles parfois énigmatiques, aux riches couleurs et aux atmosphères particulières, avec un rendu final qui captive toujours le regard. Waterhouse empruntait ses sujets dans les oeuvres d'Ovide, de Dante, de Keats, Boccace, Shakespeare et Shelley.
Hylas et les Nymphes 1896 (détail) |
Circe Individiosa John William Waterhouse 1892 |
On dit l'artiste proche des Symbolistes, sa Circé Individiosa en est un parfait exemple, mais Waterhouse était totalement un peintre de son temps, qualifié aujourd'hui de "préraphaélite moderne" car sensiblement capté par le vent novateur de la facture des impressionnistes français, et par la scène artistique parisienne de la seconde moitié du XIXe siècle. Fidèle au monde de la mythologie et des légendes, il fut aussi inspiré par la musique et la poésie.
John William Waterhouse Circé 1911 |
John William Waterhouse Les Danaïdes 1906 |
Waterhouse reçut une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de Paris en 1889.
L'artiste disparut le 17 février 1917, on peut voir sa sépulture au cimetière Kensal Green à Londres.
John William Waterhouse Destiny 1900 |
John William Waterhouse The Charmer 1911 |
John William Waterhouse Juliette 1898 |
John William Waterhouse Ophélie 1894 |
John William Waterhouse La Boule de Cristal 1902 |
Comment ne pas être séduite ! quelle magnifique ambiance féerique
RépondreSupprimerbises Nathanaëlle
Les oeuvres de Waterhouse sont saisissantes, malgré leur petite note de tristesse, l'artiste réalisait des merveilles. Bises Josette
SupprimerJ'aime beaucoup les préraphaélistes ! Les toiles que tu nous montres aujourd'hui sont si poétiques ! Décidemment j'adore !
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