lundi 23 décembre 2013

MERCI POUR LE CHOCOLAT !


(c)  Chernick
"Oh pour l'Amour du Chocolat !"


MERCI POUR LE CHOCOLAT ! 

En cette période de Fêtes, nous allons déguster du chocolat... Enfin, plus que d'habitude lol Ma gourmandise m'a donné envie d'en savoir un peu plus sur l'histoire de ce nectar qui enchante nos papilles... Et déjà, nous pouvons remercier la Nature, les Mayas, les Aztèques, Hernan Cortès, la reine Anne d'Autriche, Joseph Fry et ses petits-fils, Daniel Peter et bien d'autres... Vous allez voir...


Chocolats Pierre Hermé
Image Via

Commençons par le Cacaoyer...

Amateur d’ombre, le cacaoyer, arbuste tropical dont la taille varie entre 4 et 8 m laisse éclore, tout au long de l'année, de petites fleurs inodores directement sur son tronc gris et lisse. Ces fleurs évoluent en grosses baies ovoïdes nommées "cabosses" jaunes, rougeâtres ou brunes et renferment une quarantaine de graines. Le poids des cabosses peut atteindre 1kg.


Image TPE Chocolat


Le Cacao...

Comment le cacao, breuvage imbuvable à l’origine, mais boisson sacrée des Incas, a-t-il pu traverser les millénaires, le temps de s’améliorer au point de devenir le velours tant goûté par nos palais ?


Cabosses & Fèves de Cacao
Image Pinterest


D’après certains botanistes, le cacao était présent dès 4000 ans avant Jésus-Christ dans certaines régions de l’Amérique du Sud, comme l’Amazonie et l’Orénoque. Mais sa plus ancienne trace date de 1600 avant Jésus-Christ, sous la forme de bols mayas découverts en 1895 par des archéologues américains. On est encore loin des bols de nos petits-déjeuners, de ceux que l’on avait, enfant, avec notre prénom calligraphié sur la faïence bretonne lol.



Célèbre Chocolat du Salon de Thé Angelina - Paris


La boisson, que les témoignages nous révèlent peu goûteuse, était à l’origine consacrée aux cérémonies et rituels. Les Mayas préparaient le Chacau Haa en pilant des fèves de cacao, y mêlant épices et eau, résultat d’une insoutenable amertume. Ils l’agrémentaient de "pimenta", douce épice au  goût de cannelle et de muscade tirée d’une myrtacée sans aucune parenté avec le piment. Mais les propriétés de cette boisson au cacao terriblement excitantes et hallucinogènes provenaient d’un autre ingrédient : le xtabentùn, issu des graines de Turnera corymbosa, une grande liane herbacée, contenant un puissant alcaloïde proche de celui de l’ergot de seigle dont on pouvait mesurer les effets chez les malheureux atteints des feux de Saint Antoine.



Gravure XVIIIe
Plus tard, les Aztèques tentèrent en vain de faire oublier l’amertume de la boisson en ajoutant de la vanille et du miel. Ce nouveau breuvage prit le nom de Xocoalt, soit « eau amère », ce qui indique l’amélioration très relative apportée par ce peuple. Ce fut seulement au XXe siècle que l’on découvrit l’origine de cette amertume : la théobromine, substance proche de la caféïne, aux effets similaires. On comprend alors le pouvoir stimulant mis à profit pour certains rituels religieux, et pour donner du tonus aux populations Maya et Aztèque. Les utilisations religieuses incitèrent le botaniste Carl Von Linné à nommer la plante « Théobroma » : la nourriture des dieux.


M. E. Descourtilz
Document Harvard Université

La remarquable destinée du cacao repose sur un quiproquo : la mythologie aztèque prévoyait le retour de Quetzalcoatl, le dieu Serpent à Plumes, et les Indiens l’attendaient avec ferveur. Le jour du grand retour prévu par leur calendrier, ils virent arriver Hernan Cortès et sa flotte. Cette coïncidence entoura le conquistador d’une aura mystique, il se vit honoré par le don d’une plantation de cacaoyers.


Hernan Cortès
Image Wikipedia


25 ans plus tôt, Christophe Colomb avait dédaigné la boisson en faisant jeter les fèves offertes par les Amérindiens par dessus bord, les confondant avec de vulgaires crottes de chèvres ! Mais en 1519, après avoir goûté ce breuvage offert par l'empereur Moctezuma en personne, et contrairement à son prédécesseur, Hernan Cortès prit tout la mesure de l’importance économique que les Indiens accordaient à la plante, (elle était même leur monnaie d’échange : on payait en fèves) et pressentit le parti à en tirer en la transposant, d’une certaine manière, en Europe.


Luis Egidio Melendez
"Chocolatière, brioche, tasse et biscuits" 1770.
Huile sur toile, 50 x 37 cm
Madrid, Musée du Prado
Notice

Le Chocolat en Europe

En 1528, Hernan Cortès revint en Espagne, les cales de ses bateaux remplies de plantes encore inconnues en Europe. Plantes qui allaient révolutionner nos habitudes : la tomate, la pomme de terre, le maïs, le haricot blanc, les courges, le piment, le tabac et le cacao. Dans son panégyrique de la plante, Cortès précisa à Charles-Quint que le cacao entrait dans l’élaboration d’une préparation excitante et fortifiante : « une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour entier sans manger »


Juan de Zurbaran
"
Nature morte au bol de chocolat"  - Vers 1640
Musée de Besançon
Notice
Baroque


Cortès avait aussi rapporté les quelques ustensiles pour la fabrication de la boisson. Le succès fut immédiat auprès de la noblesse espagnole, malgré quelques grimaces, car la boisson était encore loin de notre chocolat mousseux et sucré. Ce fut seulement en 1585 que d’importantes cargaisons débarquèrent du Mexique et incitèrent à mettre en place un vaste réseau d’approvisionnement régulier. 



Alfons Mucha
"Chocolat Mexicain"
Art Nouveau

De son coté, la noblesse établie au Mexique améliora la boisson, d’abord en y ajoutant du suc d’agave, de la vanille, du musc ou de la fleur d’oranger, mais surtout en buvant le chocolat chaud, alors que les Indiens le buvaient froid.


Henri Matisse
Nature morte à la Chocolatière"
Huile sur toile, 1900-1902
Centre Pompidou
Fauvisme


Plus tard, Les Carmélites d’Oaxaca eurent l’idée d’y ajouter du sucre qui abondait dans les vastes plantations de canne. L’habitude fut vite adoptée dès qu’elle parvint en Europe. Les recluses des couvents d’Espagne apportèrent la dernière amélioration en ajoutant le lait.



Jean-Étienne Liotard
"La Belle Chocolatière"
1843-44 - Pastel
Gemäldegalerie Alte Meister - Dresde
Via
Clacissisme


Charles-Quint incita à la production du cacao, en fit un monopole d’Etat assorti des inévitables taxes. Les premières chocolateries espagnoles s’ouvrirent vers la fin du XVIe siècle. Le chocolat chaud gagna toutes les cours d’Europe mais ce fut en 1615, par le mariage de la fille du roi d’Espagne, Anne d’Autriche et de Louis XIII que le chocolat franchit les Pyrénées et séduisit la noblesse de France. La boisson fut portée par des ambassadeurs de choix tels que Madame de Sévigné ou le Cardinal Richelieu et plus tard, par Madame de Maintenon, dernière épouse de Louis XIV. En 1559, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie apporta les fèves de cacao dans le Piémont, au Nord de l’Italie, où le chocolat trouva une terre d’accueil et occupe toujours aujourd’hui la même place de choix que le café.


Joseph Vernet
"Seconde vue du port de Bayonne, depuis l'allée des Boufflers"
1755
Musée de la Marine - Paris
Classicisme

Le Chocolat de Bayonne

Si l’on vous dit Bayonne, vous répondez jambon… Or, Bayonne est la ville française du chocolat. Au début du XVIe siècle, chassés d’Espagne et du Portugal par l’Inquisition, de talentueux chocolatiers juifs s’installèrent dans le bourg de Saint-Esprit. Mais leur succès rendit jaloux et les échevins de Bayonne leur interdirent la fabrication et la vente du chocolat dans la ville. En 1761, les maîtres chocolatiers créèrent une corporation afin de les évincer définitivement ! A la fin du XVIIIe siècle, le chocolat de Bayonne s’exportait à Paris et dans les grandes villes. Bayonne s’affirmait par la qualité de sa production et par le nombre de chocolatiers : 31 en 1854.

Jean-Etienne Liotard
"La Chocolatière" 1744
Classicisme
Révolution de Palais…

Vers 1650, le cacao arriva en Angleterre et son succès fut si rapide qu’il en vint à sévèrement concurrencer le thé de Chine et le café d’Orient. Dans les "Chocolate Houses" londoniennes, on servait le chocolat dans un verre de vin de Madère échauffé, mélangé à un jaune d'oeuf afin de l'épaissir et de lui donner plus d'onctuosité. Le breuvage variait d'un pays à l'autre, en fonction des goûts locaux et de l'imagination des préparateurs.


Pietro Longhi
"Le Chocolat du Matin" 1777

Ca Rezzonico Venise
Via Reproarte



Quant à Marie-Antoinette, elle créa la fonction de "Chocolatier de la Reine" afin que son pâtissier lui prépare le breuvage au lait d'amande douce pour digérer, au bulbe d'orchidée pour fortifier, à la fleur d'oranger pour les nerfs, bien qu'elle préféra son chocolat simplement avec du sucre et de la vanille.


Chocolat du Salon de thé Ladurée - Paris
Image Pinterest

En 1828, le Hollandais Casparus Van Houten trouva un procédé pour extraire une grande partie de la graisse contenue dans les fèves : le beurre de cacao. Il obtint une matière moins onctueuse, cassante, facilement réductible en poudre. Ce fut une révolution industrielle car cette poudre permettait de faire rapidement une boisson (plus tard, nous dirons « instantanée ») mais également d’associer sucre et chocolat, prélude à la fabrication du chocolat à croquer. 


Alfons Mucha 
Affiche 1897
Art Nouveau


En 1847, l’Angleterre présentait la première tablette de chocolat grâce à Joseph Fry.  

Joseph Fry et le chocolat en tablettes : 

Le chocolat se buvait mais ne se croquait pas... Pas encore... On obtenait des fèves de cacao broyées une pâte à diluer dans de l'eau chaude avant de servir. Depuis 1670 cette pâte pouvait être consommée sous forme de rochers, de pastilles ou de petits gâteaux. Mais la pâte de cacao très dure une fois sèche, ces préparations n'avaient guère les faveurs du public. 


Chocolat Fry - 1910
 Image Wikipedia

Au milieu du XVIIIe siècle, Joseph Storrs Fry premier du nom, médecin apothicaire issu d'une famille quaker, s'installa à Bristol. Plus attiré par le commerce que par la pharmacie (il importa entre autres de la porcelaine de Chine, et fabriquait du savon), il remarqua l'engouement de l'aristocratie pour le cacao, et ses bienfaits pour la santé. Vers 1780, Joseph Fry ouvrit donc à Bristol une petite manufacture de pâte de chocolat. A sa mort, en 1787, l'affaire passa à sa veuve Anna Fry et à son fils aîné, Joseph Storrs Fry II. En 1795, alors âgé de 28 ans, celui-ci eut l'idée d'utiliser une machine à vapeur pour le broyage des fèves de cacao. Cette innovation lui permit de produire de la pâte de chocolat en grande quantité. 


Fry Factory - Bristol - Image Flickr


A la tête de la maison "J.S. Fry & Sons" après la mort de leur père, en 1835, Joseph, Francis et Richard Fry, à la recherche d'un procédé original pour se démarquer de leurs confrères, découvrirent qu'en mélangeant du beurre de cacao, du chocolat en poudre Van Houten et du sucre, ils obtenaient une pâte molle à verser dans des moules : le chocolat à croquer ! La découverte donna naissance à une nouvelle manière de consommer le chocolat : la plaque. "Chocolat délicieux à manger" : tel était le slogan, en français dans le texte, présenté officiellement lors d'une exposition tenue à Birmingham en 1849.




En 1875, Daniel Peter mis au point la fabrication du chocolat au lait, grâce au lait en poudre inventé en 1866 par Henri Nestlé. Dès lors, le monde entier se "chocolatisa"



Chocolaterie Courtin



En 1879, Rodolphe Lindt inventa la technique du conchage, par laquelle on obtint la consistance et la saveur du chocolat actuel.


Trois Cacaoyers pour nos Chocolats :

Les Conquistadors firent la connaissance du cacaoyer à cabosses rougeâtres, pointues et verruqueuses à fèves blanches. Ils étendirent sa culture jusqu’à l’actuel Venezuela et plus au sus, où ils découvrirent un cacaoyer aux cabosses jaunes et lisses renfermant des fèves plates et violettes. Afin de différencier les deux plantes, ils nommèrent la première "du cru" ou "créole" soit Criollo en espagnol, et la 2e "Forastero" pour l’avoir découvert dans la Fôret Amazonienne. Plus à l’ouest, on cultivait un autre cacaoyer aux graines plus charnues et à l’arôme plus subtil, avec une pointe de jasmin et de fleur d’oranger, ce fut "Arribo" que les Equatoriens nomment "Nacional". Ces 3 cacaoyers sont à l’origine de tous ceux cultivés dans le monde.


A boisson de luxe, ustensile d’orfèvre… La chocolatière faisait partie du cérémonial. De porcelaine, de vermeil, de cuivre ou d’argent finement ouvragée, elle était l’apanage de l’aristocratie des XVIIIe et XIXe siècles, et devint une « commodité de conversation » en ce sens qu’elle facilitait la convivialité en société.

Photo (c) Jean-Gilles Barizzi
Chocolatière or sur argent
 offerte par Louis XV à la reine Marie Leczinska en 1729
lors de la naissance du Dauphin de France.
On retrouve l'emblème du dauphin
sur les pieds de la chocolatière et sur le bec verseur


L’alchimie du Cacao :

Au commencement, il y a la cabosse mûre qui éclatée, laisse voir ses belles fèves d’un blanc rosé, lisses et parfaitement jointées les unes contre les autres, mais âpres et acides, elles sont immangeables en l’état et ne laissent en rien soupçonner la saveur du futur chocolat. On connaît le processus qui y mène mais l’on ignore qui eut l’idée de faire fermenter les fèves et de les torréfier. La trace est perdue car les Espagnols firent hélas table rase de tous les savoirs indiens en la matière et partirent dans une autre voie.


(c) La Maison du Cacao de Pointe Noire
Guadeloupe

Lors de l’écabossage, les fèves et leur pulpe se retrouvent à l’air libre et contaminées par les micro-organismes ambiants, dont le premier est la levure de bière qui provoque une fermentation alcoolique. La transformation des sucres en alcool s’accompagne d’une élévation de température à plus de 40°C, fatale à la levure de bière. Après ce hara-kiri physiologique, d’autres bactéries prennent le relais, notamment l’Acetobacter qui transforme l’alcool en vinaigre. Ce n’est pas encore le moment de convoquer les gourmands… lol


Cabosse de Cacao

L’acidité attaque alors les parois des fèves et ouvre le passage aux enzymes bactériens vecteurs de la transformation des protéines en précurseurs des arômes du cacao. Les polyphénols (comme dans le raisin) responsables de l’amertume sont détruits, les tanins se concentrent. Au bout d’une semaine de ce traitement, les fèves sont mises à sécher, au soleil ou à l’étuve, la teneur d’eau chute de 60% à 8%.Vient ensuite la torréfaction, étape cruciale dans la libération des arômes. Une grande partie de la réussite se niche dans ce rendez-vous des savoir-faire. Une fois les fèves broyées, il résulte enfin l’onctueuse pâte de cacao, matière première à toutes les transformations.


Chocolat Lenôtre
image Pinterest


Cabaret Littéraire :

Un virelangue, un fourchelangue, ou encore un casse-langue, est un court texte caractérisé par la difficulté de sa prononciation. Il est surtout destiné à parfaire la diction des comédiens. Pour rester dans le thème du cacao, voici un classique que n’aurait pas renié BobyLapointe… Mais je suppose que, comme moi, vous le connaissez par cœur lol

Kiki était une coquette cocotte et Koko, un concasseur de cacao. La coquette cocotte Kiki aimait beaucoup Koko le concasseur de cacao et convoitait un coquet caraco kaki à col de caracul*. Koko, le concasseur de cacao ne pouvait offrir à la coquette cocotte Kiki qu’un caraco kaki mais sans col de caracul. Or un coquin marquis caracolant, caduc et cacochyme, conquit par les coquins quinquets de la coquette cocotte Kiki, lui offrit un coquet caraco kaki avec un col de caracul. Quand Koko le concasseur de cacao apprit que la coquette cocotte Kiki avait un caraco kaki avec un col de caracul offert par ce coquin de marquis caracolant, caduc et cacochyme, il en conclut qu’il était cocu et cloua son caquet ! 

*Astrakan


(c) Fauchon - Paris


Bonne dégustation de chocolats à toutes et tous en cette période de Fêtes ! 


JOYEUX NOËL ! 


Pour vous mettre l'eau à la bouche et parce que nous fêtons Noël, voici quelques gourmandes Bûches parisiennes... (Pour Christine ! lol) 

Bûche crée pour les 110 ans d'Angelina - Paris



Bûche "Trésor des Forêts" Fauchon - Paris
"Victoria" Bûche Thoumieux - Jean-François Piège
Bûche "Ombre et Lumière" Pierre Hermé - Paris


Bûche de Noël Angelina - Paris
Habillée par Alexis Mabille
Bûche de Noël Cyril Lignac
"Noël à la Montagne" Bûche Pierre Hermé

38 commentaires:

  1. Quelle histoire "chocolatante" aussi bien excitante que régalante ! Sais-tu que mon mari a fait pousser du cacao en tant que coopérant lorsqu'il était jeune : il en connaît un rayon concernant la plante et son mode de culture !
    Au fil du billet, je me disais : ça sent la bûche, ça sent la bûche... l'odeur ne m'a pas trahie... les bûches sont là, toutes plus belles les unes que les autres (les maîtres pâtissiers se sont "lâchés") au rendez-vous des gourmands.
    Merci Nath pour le clin d'oeil ! Tu nous régales des yeux après nous avoir régalé après ton reportage très complet et passionnant.
    Passe de belles fêtes de Noël... Mangerez vous de la bûche au chocolat ?

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors j'espère que mes sources n'ont pas raconté trop de bétises, lol à savoir le livre "Plants à boire" de chez Plume de Carotte et l'Histoire du Chocolat...
      Et ça sentait bien la bûche ! lol Il était difficile de résister à ta demande lol
      De la bûche demain soir ? Ben... je crois que ma mère a déclaré ne pas faire sa bûche aux marrons, je ne sais pas très bien ce qu'elle a décidé... Ce sera la surprise... Pour ma part, je me contenterais bien de macarons (j'adoooore et cela me suffit), mais parfois, le cordon bleu en décide autrement lol Ce qui n'est pas pour déplaire car il y a l'effet de surprise avant la dégustation lol
      Je te dirai... (de toute façon, il y a des macarons, je m'en occupe lol)
      Très douce et heureuse Fête de Noël Christine !

      Bisous

      Supprimer
  2. Glop, le chocolat ! Enfin, pas pour nous, les chats, mais pour notre Phil. Avec l'argent du Potosi, la pomme de terre, le chocolat, nous devons considérablement aux indiens... Un beau billet où l'on apprend beaucoup de choses. Tiens, on va faire apprendre puis réciter le virelangue à Phil, on n'a pas fini de miauler de rire.
    Graous graous, bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous devons tant de choses aux Amérindiens ! Pas mal de légumes et de fruits que nous consommons très couramment, déjà ! Mais pourquoi ne l'a-t-on pas découverte plus tôt ? lol Ah mais si ! Ce sont les Vikings qui y ont été avant Colomb et Cortès, mais ils n'ont pas ramené ces gourmandises lol Ils étaient de toute façon, bien moins communicatifs lol
      Ah le virelangue est génial, les minous ! la coquette cocotte est mon préféré, mais j'aime bien le pêcheur qui pêchait sous un pêcher, les six cent scies qui scient six cent cyprès, le petit pot à beurre à qui l'on demande de se dépetitpotàbeurriser, mais invariablement je bute sur le "Three Swedish switched..."

      Vous connaissez le chartt Pacha de Natacha ?
      Je vous souhaite de belles fêtes les chouchous, je viendrai demain vous souhaiter un joyeux Noël sur votre blog.
      Bises à tous les 3 !

      Supprimer
    2. Le chat Pacha de Natacha oops pardon, voilà ce qui arrive lorsque l'on tape trop vite et surtout lorsque l'on ne se relit pas ! Grrr lol

      Supprimer
    3. Rhô, notre Phil n'arrive pas à dire tous ces virelangues, miaouhihi.
      On rajoute liens tout chauds sur chocolat, dont un radio :
      Le chocolat, miroir du monde - Sciences - France Culture - http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-le-chocolat-miroir-du-monde-2014-01-01
      et hihi >>> Cette année, c'est sûr, j'arrête le chocolat! | YOUPHIL - http://www.youphil.com/fr/article/07110-bonnes-resolutions-2014-benevolat-chocolat?ypcli=ano

      Supprimer
    4. Merci les petits chats ! Je suis OK avec les bonnes résolutions de Youphil mais je n'arrête pas le chocolat lol
      J'écouterai l'émission demain, (sans faute) car il est tard, mais je l'ai mis dans mes favoris !
      Merci Phil et les petits choux !

      Supprimer
    5. PS : heu non pas OK avec tout : ne pas manger des insectes ! Laissons les vivre !

      Supprimer
  3. Quel travail fantastique et passionnant tu as réalisé avec ce billet pour notre plaisir et notre culture chère Nath, et aussi sans doute pour le tien. Comme le chocolat est une de mes grandes addictions je connaissais quelques petites choses sur lui. Mais c'est un bonheur d'en retrouver l'histoire sous ta plume. J'aime tes illustrations, avec une préférence pour celles de Mucha qui est une autre de mes addictions!
    Quant aux bûches, j'y plongerais bien ma cuillère. Mais Paris est loin et la tradition de la bûche n'existe pas en Grèce.
    Merci de tant de gourmandises et JOYEUX NOEL!
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, j'ai aussi appris plein de choses lorsque j'ai fait mes recherches pour ce billet, notamment les frères Fry, je ne les connaissais pas mais je les remercie ! Quelle idée géniale !
      Ah Mucha... Il avait la poésie au bout du pinceau, et un imaginaire incroyable, toutes ses allégories sont fantastiques.
      S'il y a de la bûche au réveillon, je penserai à toi, mais, vous devez bien avoir de délicieuses spécialités gustatives en Grèce pour Noël, il y a bien les kourambiedes ? Ils sont aussi célèbres que les bredele allemands lol toute l'Europe a ses petits desserts de Noël, c'est un temps, un moment, une fête si extraordinaire..
      Je viendrai te souhaiter un bon Noël sur ton blog, merci pour ton voeu !
      Bisous Marie Paule.

      Supprimer
  4. Joyeux Noël gourmand !!!
    Encore un billet que je lirai tranquillement entre les fêtes de fin d'année, je suis très friande de chocolat !!!
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Joyeux Noël Martine, mais je viendrai demain te le souhaiter sur ton blog !
      Je te laisse découvrir ce billet selon tes disponibilités, tu sais quoi ? lol J'ai eu envie de manger du chocolat je ne sais combien de fois en préparant ce billet ! lol (mais j'ai assouvi mon envie, lol)
      Bisous

      Supprimer
  5. Là tu nous prends par les sentiments, ceux qui sont bien accrochés, là, dans un coin de notre estomac..un très savoureux billet, gourmand et parfumé( oui, oui je sens le chocolat!!) pour la bûche...aucune ne remplacera jamais celle que préparait ma maman, une bonne pâte légère, une vraie crème au beurre...et ses coups de fourchettes sur le dos pour marquer les lignes du bois...beau et bon Noël à toi Nat...je t'envoie des bisous parfumés au chocolat mais le mien vient du campo San Toma...là où tu sais.:-))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé héhé lol les sentiments que mes papilles ont pour le chocolat m'ont affreusement poussée à déguster cette manne pendant la rédaction de ce billet ! lol
      Ah les doux souvenirs de bûche de Noël faite par maman, cela ne s'oublie pas, et l'on ne retrouve jamais le gout de sa crème au beurre, personne ne la fait pareil. Chez moi à Noël, c'était ma grand-mère la championne des pâtisseries.
      Je viendrai te souhaiter un Joyeux Noël sur ton blog demain,
      Bisous au chocolat !

      Supprimer
  6. Bravo, ton billet est passionnant, clair et fondant...

    Joyeuses fêtes chocolatées.

    Bises du matin

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Danielle et bienvenue !
      Heureusement que le chocolat existe, nos papilles en sont toutes émoustillées lol, c'est pourquoi je profitais de ce billet pour remercier toutes ces personnes qui ont fait que nous pouvons le déguster aujourd'hui.
      Heureuses Fêtes Danielle !
      Bises

      Supprimer
  7. Un merveilleux billet Nath, que je suis venue lire en plusieurs fois. Un vrai régal pour les papilles et pour le savoir !
    Le chocolat pour moi c'est par moment, où je reste 6 mois s'en en manger ou je tombe dedans et tant qu'il y en a j'en mange. Toujours du noir si possible !
    Ma bûche ne sera pas au chocolat mais au pain d'épices, mousse au lait d'amandes, abricot confit et amandes grillées mais, je ne sais pas si dans la semaine je ne craquerais pas pour une petite au chocolat avec chantilly au café de chez mon pâtissier préféré !;-o))))
    Ce sont les fêtes après tout non ?
    Je t'embrasse bien Nath.
    Je te souhaite un joyeux Noël pour toi et tous ceux que tu aimes.
    Bon réveillon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, il se déguste aussi par petites bouchées lol soit on avale la tablette d'un coup, -mais elle est consistante lol et encore : j'ai résumé !lol- soit on revient, comme l'on ouvre un placard pour chiper un carré ou deux de temps à autre lol
      Yummmmmm, en lisant ton histoire de buches, tu m'as donné envie d'aller rouvrir un ballotin !
      Oui, ce sont les Fêtes, et ce que l'on nomme la "Trève des Confiseurs" , moralité tout est permis, on se raisonnera après...
      Bisous Mireille, douce fin d'année

      Supprimer
  8. Je ne sais pas si je suis plus gourmand que gourmet, gourmet que lecteur, mais j'y ai trouvé mon compte. Félicitations pour la qualité exceptionnelle de ce post, il me met en appétit. Et puis, toutes ces illustrations anciennes, m'enchantent. Me rappellent-elles mon enfance et ces images distribuées à l'occasion des fêtes ? Certainement.Bref, j'ai passé un moment délicieux en votre compagnie, Nathanaëlle.
    Je vous souhaite, encore une fois, de très belles fêtes de Noël en attendnant le jour de l'An où nous recommencerons.

    Bien amicalement.

    Roger

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les deux peut-être, car si l'on n'est pas gourmand, l'on ne peut être gourmet... :) lol
      Merci beaucoup Roger, très belle fin d'année,
      A bientôt,
      Bien amicalement,

      Supprimer
  9. Olalalalala irrésistibles tentations chocolatées !
    Tant pis j'en raffole ♥
    Très joyeux Noël Nathanaëlle ! Bisous chocolatés

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tentation d'aller ouvrir un ballotin ? lol Et bien c'est fait pour moi ! En venant répondre aux commentaires, je n'ai pu m'en empêcher lol
      Belle fin d'année Didi ! bisous

      Supprimer
  10. Happy holidays Nathanaelle, make it a remarkable one.

    RépondreSupprimer
  11. Joyeux Noëëël!
    Bonsoir chère Nathanaëlle, je viens te souhaiter un joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d'année!
    Bisous, bisous avec toute mon amitié

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Kenza,
      Merci mille fois et très belle fin d'année à toi également, (je suis un peu en retard pour répondre à mes messages, Noël est passé...)
      Bises et doux week-end Kenza

      Supprimer
  12. Wouah Naëlle tu as fais un article merveilleux que le délice qu'est le chocolat et quel travail de recherches comme toujours ! Félicitations
    Je me suis régalée au propre comme au figuré LOL ; et les tableaux sont des bijoux
    J'espère que ta journée de Noël a été fourrée de joies et de partages
    Amitié du maquis
    Rose

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et tu es gourmande, tu ne résistes pas à aller ouvrir une boite de chocolats ? Et bien figure toi, qu'en préparant ce billet, j'ai pas mal été tentée...A quoi bon résister, le chocolat, manne des dieux, est un dieu lui-même ! lol
      Oui Noël a été riche en partage et chaleureux. J'espère qu'il en fut de même pour toi.
      Bisous Rose, transmets mes bisous au Maquis !

      Supprimer
  13. « Théobroma » j'ai au moins retenu ça de toutes les choses apprises ici aujourd'hui !

    Ton billet, Nathanaëlle, est un parfait hommage à cette nourriture des dieux. Quel beau travail de documentation et de synthèse ! on en apprend autant en le lisant qu'en consultant plusieurs ouvrages sur le sujet. Tu as un don pour présenter et illustrer ainsi tes articles très fouillés.

    Personnellement je me suis un peu calmée sur le chocolat (je ne le consomme plus que liquide et chaud) mais mon époux et toujours aussi accroc !

    Sans doute as-tu vu Le chocolat ? c'est un de mes films préférés et ton billet m'y a immédiatement fait penser ;-)

    Bises ravies par ce billet alléchant, à bientôt, Nathanaëlle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Théobroma, théobromine, ce qui ne doit surtout pas être donné aux toutous ! (J'ai vécu avec des toutous chapardeurs de chocolat, tout s'est toujours bien passé, mais quand on sait ce que la théobromine est capable sur eux, on cache le chocolat)

      Chaque année, Noël est l'occasion d'un billet sur Noël justement et cette année, j'ai pensé au chocolat, substantifique moelle de la Trève des Confiseurs (Tiens, une idée pour l'an prochain ! lol)
      A vrai dire, j'ai résumé, car l'histoire du chocolat est aussi intense que son gout, tout le monde s'y est intéressé au fil des siècles, les premiers par appât du gain, mais les autres par gourmandise, pour améliorer l'aliment, et le tout était passionnant à regrouper.
      Ah tu es bien disciplinée... Je n'y arrive que par période... L'été c'est facile lol mais en ce moment, houlala ! lol
      Oui, j'ai vu 2 fois "Le chocolat", à la TV, pas en salle. Et je l'aime beaucoup justement, c'est une oeuvre attachante.
      Bisous Tilia et douce fin d'année

      Supprimer
  14. l'article est superbe et les chocolats sont magnifiques
    joyeux Noël

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Laurence et bienvenue !
      Douce fin d'année à toi en compagnie de ceux qui te sont chers.
      A bientot !

      Supprimer
  15. Voilà une rubrique qui ne pouvait que plaire à notre Miss Tigri. Certaines images la font même défaillir, en particulier celles montrant du chocolat chaud à boire ! Nous, les Chats-Pitres, ne sommes pas fans de chocolat, mais nous sommes toujours intrigués par l'odeur. A voir les réactions de notre Miss, ce doit être Miaoumiam !
    Merci pour ce billet très détaillé, Tata Naëlle.
    Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai les chouchous ? Miss Tigri est chocomaniaque ? Bah, je ne vais pas lui jeter la pierre, ou la praline lol, car elle a bien raison ! En voilà une bien sage femme ! Nous avons donc deux points communs : les chats (et vous en particulier car je suit folle de vous, les petits Chats-Pîtres) et le chocolat.
      Que du bonheur !
      Oui les petits choux, le chocolat, c'est miaoumiam, je confirme ! lol
      Bisous à tous les 4 ! :)

      Supprimer
  16. Un grand merci pour ce post GOURMAND!! J'espère que tu as passé un beau Noël et je te souhaite de belles fêtes de fin d'année! Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Anna-Livia, j'espère également que Noël te fut doux et chaleureux. Très belle fin d'année à toi aussi, je vais venir te voir, je n'ai pas eu le temps de visiter tous les blogs...
      Bisous et à très vite !

      Supprimer
  17. oh là là j’arrive très en retard il n'en reste plus !
    A Bayonne il y a toujours des chocolatiers sous les arceaux...in contournable, j'ai des amis là bas qui ont une collection de chocolatière.
    je l'aime noir et de référence en tablette, et dans mon département il y a la chocolaterie COLAS la bien nommée qui fait des merveilles, mieux vaut faire un détour si on ne veut pas être tentée.
    j'ai dégusté tout ton chocolat avec délice
    gros bisous Nathanaëlle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si si ! Il en reste toujours pour les amies ! :D

      Wow, une collection de chocolatières ! Ce doit être superbe.

      Comme je ne connais pas du tout Bayonne, je viens de demander à mister Google, les Arceaux de Bayonne, et je suis tombée sur Google map où était signalée la chocolaterie Cazenave, et le lien de leur site... Il y a une vidéo sur youtube, que je viens de regarder, je met le lien ici : va voir, c'est trop Yummmm lol

      http://youtu.be/j87C8b9QZFk

      Pour la chocolaterie Colas, je n'ai pas trouvé de site à Bayonne mais à Maule, dans le 78.
      Tu fais un détour ? C'est dur... :-(

      Bisous Josette et bon samedi !

      Supprimer

Merci pour votre petite touche de couleur...