En cette période de Fêtes, nous allons déguster du chocolat... Enfin, plus que d'habitude lol Ma gourmandise m'a donné envie d'en savoir un peu plus sur l'histoire de ce nectar qui enchante nos papilles... Et déjà, nous pouvons remercier la Nature, les Mayas, les Aztèques, Hernan Cortès, la reine Anne d'Autriche, Joseph Fry et ses petits-fils, Daniel Peter et bien d'autres... Vous allez voir...
Chocolats Pierre Hermé Image Via |
Commençons par le Cacaoyer...
Amateur d’ombre, le cacaoyer, arbuste tropical dont la taille varie entre 4 et 8 m laisse éclore, tout au long de l'année, de petites fleurs inodores directement sur son tronc gris et lisse.
Ces fleurs évoluent en grosses baies ovoïdes nommées "cabosses" jaunes, rougeâtres ou brunes et renferment une quarantaine de graines. Le poids
des cabosses peut atteindre 1kg.
Image TPE Chocolat |
Comment le cacao, breuvage
imbuvable à l’origine, mais boisson sacrée des Incas, a-t-il pu traverser les
millénaires, le temps de s’améliorer au point de devenir le velours tant goûté
par nos palais ?
Cabosses & Fèves de Cacao Image Pinterest |
D’après certains botanistes, le
cacao était présent dès 4000 ans avant Jésus-Christ dans certaines régions de
l’Amérique du Sud, comme l’Amazonie et l’Orénoque. Mais sa plus ancienne trace
date de 1600 avant Jésus-Christ, sous la forme de bols mayas découverts en 1895
par des archéologues américains. On est encore loin des bols de nos
petits-déjeuners, de ceux que l’on avait, enfant, avec notre prénom
calligraphié sur la faïence bretonne lol.
Célèbre Chocolat du Salon de Thé Angelina - Paris |
La boisson, que les témoignages
nous révèlent peu goûteuse, était à l’origine consacrée aux cérémonies et rituels.
Les Mayas préparaient le Chacau Haa en pilant des fèves de cacao, y
mêlant épices et eau, résultat d’une insoutenable amertume. Ils l’agrémentaient
de "pimenta", douce épice au
goût de cannelle et de muscade tirée d’une myrtacée sans aucune parenté
avec le piment. Mais les propriétés de cette boisson au cacao terriblement
excitantes et hallucinogènes provenaient d’un autre ingrédient : le
xtabentùn, issu des graines de Turnera corymbosa, une grande liane herbacée,
contenant un puissant alcaloïde proche de celui de l’ergot de seigle dont on
pouvait mesurer les effets chez les malheureux atteints des feux de Saint Antoine.
Plus tard, les Aztèques
tentèrent en vain de faire oublier l’amertume de la boisson en ajoutant de la
vanille et du miel. Ce nouveau breuvage prit le nom de Xocoalt, soit
« eau amère », ce qui indique l’amélioration très relative apportée
par ce peuple. Ce fut seulement au XXe siècle que l’on découvrit l’origine de
cette amertume : la théobromine, substance proche de la caféïne, aux
effets similaires. On comprend alors le pouvoir stimulant mis à profit pour
certains rituels religieux, et pour donner du tonus aux populations Maya et
Aztèque. Les utilisations religieuses incitèrent le botaniste Carl Von Linné
à nommer la plante « Théobroma » : la nourriture des
dieux.
Gravure XVIIIe |
La remarquable destinée du cacao
repose sur un quiproquo : la mythologie aztèque prévoyait le retour de Quetzalcoatl,
le dieu Serpent à Plumes, et les Indiens l’attendaient avec ferveur. Le jour du
grand retour prévu par leur calendrier, ils virent arriver Hernan Cortès
et sa flotte. Cette coïncidence entoura le conquistador d’une aura mystique, il
se vit honoré par le don d’une plantation de cacaoyers.
25 ans plus tôt, Christophe
Colomb avait dédaigné la boisson en faisant jeter les fèves offertes par les Amérindiens par dessus bord, les confondant avec de vulgaires crottes de chèvres ! Mais en 1519, après avoir goûté ce breuvage offert par l'empereur Moctezuma en personne, et contrairement à son prédécesseur, Hernan Cortès prit tout la mesure de l’importance économique que les Indiens
accordaient à la plante, (elle était même leur monnaie d’échange : on payait en
fèves) et pressentit le parti à en tirer en la transposant, d’une certaine manière,
en Europe.
Luis Egidio Melendez "Chocolatière, brioche, tasse et biscuits" 1770. Huile sur toile, 50 x 37 cm Madrid, Musée du Prado Notice |
En 1528, Hernan Cortès revint en
Espagne, les cales de ses bateaux remplies de plantes encore inconnues en
Europe. Plantes qui allaient révolutionner nos habitudes : la tomate, la
pomme de terre, le maïs, le haricot blanc, les courges, le piment, le tabac et
le cacao. Dans son panégyrique de la plante, Cortès précisa à Charles-Quint que
le cacao entrait dans l’élaboration d’une préparation excitante et
fortifiante : « une tasse de cette précieuse boisson permet à un
homme de marcher un jour entier sans manger ».
Cortès avait aussi rapporté les quelques ustensiles pour la fabrication de la boisson. Le succès fut immédiat auprès de la noblesse espagnole, malgré quelques grimaces, car la boisson était encore loin de notre chocolat mousseux et sucré. Ce fut seulement en 1585 que d’importantes cargaisons débarquèrent du Mexique et incitèrent à mettre en place un vaste réseau d’approvisionnement régulier.
De son coté, la
noblesse établie au Mexique améliora la boisson, d’abord en y ajoutant du suc
d’agave, de la vanille, du musc ou de la fleur d’oranger, mais surtout en buvant
le chocolat chaud, alors que les Indiens le buvaient froid.
Juan de Zurbaran "Nature morte au bol de chocolat" - Vers 1640 Musée de Besançon Notice Baroque |
Cortès avait aussi rapporté les quelques ustensiles pour la fabrication de la boisson. Le succès fut immédiat auprès de la noblesse espagnole, malgré quelques grimaces, car la boisson était encore loin de notre chocolat mousseux et sucré. Ce fut seulement en 1585 que d’importantes cargaisons débarquèrent du Mexique et incitèrent à mettre en place un vaste réseau d’approvisionnement régulier.
Alfons Mucha "Chocolat Mexicain" Art Nouveau |
Henri Matisse Nature morte à la Chocolatière" Huile sur toile, 1900-1902 Centre Pompidou Fauvisme |
Plus tard, Les Carmélites
d’Oaxaca eurent l’idée d’y ajouter du sucre qui abondait dans les vastes
plantations de canne. L’habitude fut vite adoptée dès qu’elle parvint en
Europe. Les recluses des couvents d’Espagne apportèrent la dernière
amélioration en ajoutant le lait.
Jean-Étienne Liotard "La Belle Chocolatière" 1843-44 - Pastel Gemäldegalerie Alte Meister - Dresde Via Clacissisme |
Charles-Quint incita à la
production du cacao, en fit un monopole d’Etat assorti des inévitables taxes.
Les premières chocolateries espagnoles s’ouvrirent vers la fin du XVIe siècle.
Le chocolat chaud gagna toutes les cours d’Europe mais ce fut en 1615, par le
mariage de la fille du roi d’Espagne, Anne d’Autriche et de Louis XIII que le
chocolat franchit les Pyrénées et séduisit la noblesse de France. La boisson
fut portée par des ambassadeurs de choix tels que Madame de Sévigné ou le
Cardinal Richelieu et plus tard, par Madame de Maintenon, dernière épouse de
Louis XIV. En 1559, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie apporta les fèves de
cacao dans le Piémont, au Nord de l’Italie, où le chocolat trouva une terre
d’accueil et occupe toujours aujourd’hui la même place de choix que le café.
Joseph Vernet "Seconde vue du port de Bayonne, depuis l'allée des Boufflers" 1755 Musée de la Marine - Paris Classicisme |
Le Chocolat de Bayonne
Si l’on vous dit Bayonne, vous
répondez jambon… Or, Bayonne est la ville française du chocolat. Au début du XVIe
siècle, chassés d’Espagne et du Portugal par l’Inquisition, de talentueux
chocolatiers juifs s’installèrent dans le bourg de Saint-Esprit. Mais leur succès
rendit jaloux et les échevins de Bayonne leur interdirent la fabrication et la
vente du chocolat dans la ville. En 1761, les maîtres chocolatiers créèrent une
corporation afin de les évincer définitivement ! A la fin du XVIIIe
siècle, le chocolat de Bayonne s’exportait à Paris et dans les grandes villes.
Bayonne s’affirmait par la qualité de sa production et par le nombre de
chocolatiers : 31 en 1854.
Révolution de Palais…
Vers 1650, le cacao arriva en
Angleterre et son succès fut si rapide qu’il en vint à sévèrement concurrencer
le thé de Chine et le café d’Orient. Dans les "Chocolate Houses" londoniennes, on servait le chocolat dans un verre de
vin de Madère échauffé, mélangé à un jaune d'oeuf afin de l'épaissir et de lui
donner plus d'onctuosité. Le breuvage variait d'un pays à l'autre, en
fonction des goûts locaux et de l'imagination des préparateurs.
Quant à Marie-Antoinette, elle créa la fonction de "Chocolatier de la Reine" afin que son pâtissier lui prépare le breuvage au lait d'amande douce pour digérer, au bulbe d'orchidée pour fortifier, à la fleur d'oranger pour les nerfs, bien qu'elle préféra son chocolat simplement avec du sucre et de la vanille.
En 1828, le Hollandais Casparus Van Houten trouva un procédé pour extraire une grande partie de la graisse contenue dans les fèves : le beurre de cacao. Il obtint une matière moins onctueuse, cassante, facilement réductible en poudre. Ce fut une révolution industrielle car cette poudre permettait de faire rapidement une boisson (plus tard, nous dirons « instantanée ») mais également d’associer sucre et chocolat, prélude à la fabrication du chocolat à croquer.
En 1847, l’Angleterre présentait la première tablette de chocolat grâce à Joseph Fry.
Joseph Fry et le chocolat en tablettes :
Le chocolat se buvait mais ne se croquait pas... Pas encore... On obtenait des fèves de cacao broyées une pâte à diluer dans de l'eau chaude avant de servir. Depuis 1670 cette pâte pouvait être consommée sous forme de rochers, de pastilles ou de petits gâteaux. Mais la pâte de cacao très dure une fois sèche, ces préparations n'avaient guère les faveurs du public.
Au milieu du XVIIIe siècle, Joseph Storrs Fry premier du nom, médecin apothicaire issu d'une famille quaker, s'installa à Bristol. Plus attiré par le commerce que par la pharmacie (il importa entre autres de la porcelaine de Chine, et fabriquait du savon), il remarqua l'engouement de l'aristocratie pour le cacao, et ses bienfaits pour la santé. Vers 1780, Joseph Fry ouvrit donc à Bristol une petite manufacture de pâte de chocolat. A sa mort, en 1787, l'affaire passa à sa veuve Anna Fry et à son fils aîné, Joseph Storrs Fry II. En 1795, alors âgé de 28 ans, celui-ci eut l'idée d'utiliser une machine à vapeur pour le broyage des fèves de cacao. Cette innovation lui permit de produire de la pâte de chocolat en grande quantité.
A la tête de la maison "J.S. Fry & Sons" après la mort de leur père, en 1835, Joseph, Francis et Richard Fry, à la recherche d'un procédé original pour se démarquer de leurs confrères, découvrirent qu'en mélangeant du beurre de cacao, du chocolat en poudre Van Houten et du sucre, ils obtenaient une pâte molle à verser dans des moules : le chocolat à croquer ! La découverte donna naissance à une nouvelle manière de consommer le chocolat : la plaque. "Chocolat délicieux à manger" : tel était le slogan, en français dans le texte, présenté officiellement lors d'une exposition tenue à Birmingham en 1849.
Pietro Longhi "Le Chocolat du Matin" 1777 Ca Rezzonico Venise Via Reproarte |
Quant à Marie-Antoinette, elle créa la fonction de "Chocolatier de la Reine" afin que son pâtissier lui prépare le breuvage au lait d'amande douce pour digérer, au bulbe d'orchidée pour fortifier, à la fleur d'oranger pour les nerfs, bien qu'elle préféra son chocolat simplement avec du sucre et de la vanille.
Chocolat du Salon de thé Ladurée - Paris Image Pinterest |
En 1828, le Hollandais Casparus Van Houten trouva un procédé pour extraire une grande partie de la graisse contenue dans les fèves : le beurre de cacao. Il obtint une matière moins onctueuse, cassante, facilement réductible en poudre. Ce fut une révolution industrielle car cette poudre permettait de faire rapidement une boisson (plus tard, nous dirons « instantanée ») mais également d’associer sucre et chocolat, prélude à la fabrication du chocolat à croquer.
Alfons Mucha Affiche 1897 Art Nouveau |
En 1847, l’Angleterre présentait la première tablette de chocolat grâce à Joseph Fry.
Joseph Fry et le chocolat en tablettes :
Le chocolat se buvait mais ne se croquait pas... Pas encore... On obtenait des fèves de cacao broyées une pâte à diluer dans de l'eau chaude avant de servir. Depuis 1670 cette pâte pouvait être consommée sous forme de rochers, de pastilles ou de petits gâteaux. Mais la pâte de cacao très dure une fois sèche, ces préparations n'avaient guère les faveurs du public.
Chocolat Fry - 1910 Image Wikipedia |
Au milieu du XVIIIe siècle, Joseph Storrs Fry premier du nom, médecin apothicaire issu d'une famille quaker, s'installa à Bristol. Plus attiré par le commerce que par la pharmacie (il importa entre autres de la porcelaine de Chine, et fabriquait du savon), il remarqua l'engouement de l'aristocratie pour le cacao, et ses bienfaits pour la santé. Vers 1780, Joseph Fry ouvrit donc à Bristol une petite manufacture de pâte de chocolat. A sa mort, en 1787, l'affaire passa à sa veuve Anna Fry et à son fils aîné, Joseph Storrs Fry II. En 1795, alors âgé de 28 ans, celui-ci eut l'idée d'utiliser une machine à vapeur pour le broyage des fèves de cacao. Cette innovation lui permit de produire de la pâte de chocolat en grande quantité.
Fry Factory - Bristol - Image Flickr |
A la tête de la maison "J.S. Fry & Sons" après la mort de leur père, en 1835, Joseph, Francis et Richard Fry, à la recherche d'un procédé original pour se démarquer de leurs confrères, découvrirent qu'en mélangeant du beurre de cacao, du chocolat en poudre Van Houten et du sucre, ils obtenaient une pâte molle à verser dans des moules : le chocolat à croquer ! La découverte donna naissance à une nouvelle manière de consommer le chocolat : la plaque. "Chocolat délicieux à manger" : tel était le slogan, en français dans le texte, présenté officiellement lors d'une exposition tenue à Birmingham en 1849.
En 1875, Daniel Peter mis au point la fabrication du chocolat au lait, grâce au lait en poudre inventé en 1866 par Henri Nestlé. Dès lors, le monde entier se "chocolatisa"
En 1879, Rodolphe Lindt inventa la technique du conchage, par laquelle on obtint la consistance et la saveur du chocolat actuel.
Chocolaterie Courtin |
En 1879, Rodolphe Lindt inventa la technique du conchage, par laquelle on obtint la consistance et la saveur du chocolat actuel.
Trois Cacaoyers pour nos
Chocolats :
Les Conquistadors firent la
connaissance du cacaoyer à cabosses rougeâtres, pointues et verruqueuses à
fèves blanches. Ils étendirent sa culture jusqu’à l’actuel Venezuela et plus au
sus, où ils découvrirent un cacaoyer aux cabosses jaunes et lisses renfermant
des fèves plates et violettes. Afin de différencier les deux plantes, ils
nommèrent la première "du cru" ou "créole" soit Criollo
en espagnol, et la 2e "Forastero" pour l’avoir
découvert dans la Fôret Amazonienne. Plus à l’ouest, on cultivait un autre
cacaoyer aux graines plus charnues et à l’arôme plus subtil, avec une pointe de
jasmin et de fleur d’oranger, ce fut "Arribo" que les
Equatoriens nomment "Nacional". Ces 3 cacaoyers sont à
l’origine de tous ceux cultivés dans le monde.
A boisson de luxe, ustensile
d’orfèvre… La chocolatière faisait partie du cérémonial. De porcelaine,
de vermeil, de cuivre ou d’argent finement ouvragée, elle était l’apanage de
l’aristocratie des XVIIIe et XIXe siècles, et devint une « commodité de
conversation » en ce sens qu’elle facilitait la convivialité en société.
Au commencement, il y a la
cabosse mûre qui éclatée, laisse voir ses belles fèves d’un blanc rosé, lisses
et parfaitement jointées les unes contre les autres, mais âpres et acides,
elles sont immangeables en l’état et ne laissent en rien soupçonner la saveur
du futur chocolat. On connaît le processus qui y mène mais l’on ignore qui eut
l’idée de faire fermenter les fèves et de les torréfier. La trace est perdue
car les Espagnols firent hélas table rase de tous les savoirs indiens en la
matière et partirent dans une autre voie.
(c) La Maison du Cacao de Pointe Noire Guadeloupe |
Lors de l’écabossage, les fèves
et leur pulpe se retrouvent à l’air libre et contaminées par les micro-organismes
ambiants, dont le premier est la levure de bière qui provoque une fermentation
alcoolique. La transformation des sucres en alcool s’accompagne d’une élévation
de température à plus de 40°C, fatale à la levure de bière. Après ce hara-kiri physiologique,
d’autres bactéries prennent le relais, notamment l’Acetobacter qui transforme
l’alcool en vinaigre. Ce n’est pas encore le moment de convoquer les gourmands…
lol
Cabosse de Cacao |
L’acidité attaque alors les
parois des fèves et ouvre le passage aux enzymes bactériens vecteurs de la
transformation des protéines en précurseurs des arômes du cacao. Les
polyphénols (comme dans le raisin) responsables de l’amertume sont détruits,
les tanins se concentrent. Au bout d’une semaine de ce traitement, les fèves
sont mises à sécher, au soleil ou à l’étuve, la teneur d’eau chute de 60% à
8%.Vient ensuite la torréfaction, étape cruciale dans la libération des arômes.
Une grande partie de la réussite se niche dans ce rendez-vous des savoir-faire.
Une fois les fèves broyées, il résulte enfin l’onctueuse pâte de cacao, matière
première à toutes les transformations.
Chocolat Lenôtre image Pinterest |
Cabaret Littéraire :
Un virelangue, un fourchelangue,
ou encore un casse-langue, est un court texte caractérisé par la difficulté de sa
prononciation. Il est surtout destiné à parfaire la diction des comédiens. Pour
rester dans le thème du cacao, voici un classique que n’aurait pas renié BobyLapointe… Mais je suppose que, comme moi, vous le connaissez par cœur lol
Kiki était une coquette cocotte
et Koko, un concasseur de cacao. La coquette cocotte Kiki aimait beaucoup Koko
le concasseur de cacao et convoitait un coquet caraco kaki à col de caracul*.
Koko, le concasseur de cacao ne pouvait offrir à la coquette cocotte Kiki qu’un
caraco kaki mais sans col de caracul. Or un coquin marquis caracolant, caduc et
cacochyme, conquit par les coquins quinquets de la coquette cocotte Kiki, lui
offrit un coquet caraco kaki avec un col de caracul. Quand Koko le concasseur
de cacao apprit que la coquette cocotte Kiki avait un caraco kaki avec un col
de caracul offert par ce coquin de marquis caracolant, caduc et cacochyme, il
en conclut qu’il était cocu et cloua son caquet !
*Astrakan
Bonne dégustation de chocolats à toutes et tous en cette période de Fêtes !
*Astrakan
(c) Fauchon - Paris |
Bonne dégustation de chocolats à toutes et tous en cette période de Fêtes !
JOYEUX NOËL !
Pour vous mettre l'eau à la bouche et parce que nous fêtons Noël, voici quelques gourmandes Bûches parisiennes... (Pour Christine ! lol)
Bûche crée pour les 110 ans d'Angelina - Paris |
Bûche "Trésor des Forêts" Fauchon - Paris |
"Victoria" Bûche Thoumieux - Jean-François Piège |
Bûche "Ombre et Lumière" Pierre Hermé - Paris |
Bûche de Noël Angelina - Paris Habillée par Alexis Mabille |
Bûche de Noël Cyril Lignac |
"Noël à la Montagne" Bûche Pierre Hermé |
Quelle histoire "chocolatante" aussi bien excitante que régalante ! Sais-tu que mon mari a fait pousser du cacao en tant que coopérant lorsqu'il était jeune : il en connaît un rayon concernant la plante et son mode de culture !
RépondreSupprimerAu fil du billet, je me disais : ça sent la bûche, ça sent la bûche... l'odeur ne m'a pas trahie... les bûches sont là, toutes plus belles les unes que les autres (les maîtres pâtissiers se sont "lâchés") au rendez-vous des gourmands.
Merci Nath pour le clin d'oeil ! Tu nous régales des yeux après nous avoir régalé après ton reportage très complet et passionnant.
Passe de belles fêtes de Noël... Mangerez vous de la bûche au chocolat ?
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
Alors j'espère que mes sources n'ont pas raconté trop de bétises, lol à savoir le livre "Plants à boire" de chez Plume de Carotte et l'Histoire du Chocolat...
SupprimerEt ça sentait bien la bûche ! lol Il était difficile de résister à ta demande lol
De la bûche demain soir ? Ben... je crois que ma mère a déclaré ne pas faire sa bûche aux marrons, je ne sais pas très bien ce qu'elle a décidé... Ce sera la surprise... Pour ma part, je me contenterais bien de macarons (j'adoooore et cela me suffit), mais parfois, le cordon bleu en décide autrement lol Ce qui n'est pas pour déplaire car il y a l'effet de surprise avant la dégustation lol
Je te dirai... (de toute façon, il y a des macarons, je m'en occupe lol)
Très douce et heureuse Fête de Noël Christine !
Bisous
Quel travail fantastique et passionnant tu as réalisé avec ce billet pour notre plaisir et notre culture chère Nath, et aussi sans doute pour le tien. Comme le chocolat est une de mes grandes addictions je connaissais quelques petites choses sur lui. Mais c'est un bonheur d'en retrouver l'histoire sous ta plume. J'aime tes illustrations, avec une préférence pour celles de Mucha qui est une autre de mes addictions!
RépondreSupprimerQuant aux bûches, j'y plongerais bien ma cuillère. Mais Paris est loin et la tradition de la bûche n'existe pas en Grèce.
Merci de tant de gourmandises et JOYEUX NOEL!
Je t'embrasse.
Oui, j'ai aussi appris plein de choses lorsque j'ai fait mes recherches pour ce billet, notamment les frères Fry, je ne les connaissais pas mais je les remercie ! Quelle idée géniale !
SupprimerAh Mucha... Il avait la poésie au bout du pinceau, et un imaginaire incroyable, toutes ses allégories sont fantastiques.
S'il y a de la bûche au réveillon, je penserai à toi, mais, vous devez bien avoir de délicieuses spécialités gustatives en Grèce pour Noël, il y a bien les kourambiedes ? Ils sont aussi célèbres que les bredele allemands lol toute l'Europe a ses petits desserts de Noël, c'est un temps, un moment, une fête si extraordinaire..
Je viendrai te souhaiter un bon Noël sur ton blog, merci pour ton voeu !
Bisous Marie Paule.
Joyeux Noël gourmand !!!
RépondreSupprimerEncore un billet que je lirai tranquillement entre les fêtes de fin d'année, je suis très friande de chocolat !!!
Bises
Joyeux Noël Martine, mais je viendrai demain te le souhaiter sur ton blog !
SupprimerJe te laisse découvrir ce billet selon tes disponibilités, tu sais quoi ? lol J'ai eu envie de manger du chocolat je ne sais combien de fois en préparant ce billet ! lol (mais j'ai assouvi mon envie, lol)
Bisous
Là tu nous prends par les sentiments, ceux qui sont bien accrochés, là, dans un coin de notre estomac..un très savoureux billet, gourmand et parfumé( oui, oui je sens le chocolat!!) pour la bûche...aucune ne remplacera jamais celle que préparait ma maman, une bonne pâte légère, une vraie crème au beurre...et ses coups de fourchettes sur le dos pour marquer les lignes du bois...beau et bon Noël à toi Nat...je t'envoie des bisous parfumés au chocolat mais le mien vient du campo San Toma...là où tu sais.:-))
RépondreSupprimerHé héhé lol les sentiments que mes papilles ont pour le chocolat m'ont affreusement poussée à déguster cette manne pendant la rédaction de ce billet ! lol
SupprimerAh les doux souvenirs de bûche de Noël faite par maman, cela ne s'oublie pas, et l'on ne retrouve jamais le gout de sa crème au beurre, personne ne la fait pareil. Chez moi à Noël, c'était ma grand-mère la championne des pâtisseries.
Je viendrai te souhaiter un Joyeux Noël sur ton blog demain,
Bisous au chocolat !
Nous devons tant de choses aux Amérindiens ! Pas mal de légumes et de fruits que nous consommons très couramment, déjà ! Mais pourquoi ne l'a-t-on pas découverte plus tôt ? lol Ah mais si ! Ce sont les Vikings qui y ont été avant Colomb et Cortès, mais ils n'ont pas ramené ces gourmandises lol Ils étaient de toute façon, bien moins communicatifs lol
RépondreSupprimerAh le virelangue est génial, les minous ! la coquette cocotte est mon préféré, mais j'aime bien le pêcheur qui pêchait sous un pêcher, les six cent scies qui scient six cent cyprès, le petit pot à beurre à qui l'on demande de se dépetitpotàbeurriser, mais invariablement je bute sur le "Three Swedish switched..."
Vous connaissez le chartt Pacha de Natacha ?
Je vous souhaite de belles fêtes les chouchous, je viendrai demain vous souhaiter un joyeux Noël sur votre blog.
Bises à tous les 3 !
Le chat Pacha de Natacha oops pardon, voilà ce qui arrive lorsque l'on tape trop vite et surtout lorsque l'on ne se relit pas ! Grrr lol
RépondreSupprimerBravo, ton billet est passionnant, clair et fondant...
RépondreSupprimerJoyeuses fêtes chocolatées.
Bises du matin
Merci Danielle et bienvenue !
SupprimerHeureusement que le chocolat existe, nos papilles en sont toutes émoustillées lol, c'est pourquoi je profitais de ce billet pour remercier toutes ces personnes qui ont fait que nous pouvons le déguster aujourd'hui.
Heureuses Fêtes Danielle !
Bises
Un merveilleux billet Nath, que je suis venue lire en plusieurs fois. Un vrai régal pour les papilles et pour le savoir !
RépondreSupprimerLe chocolat pour moi c'est par moment, où je reste 6 mois s'en en manger ou je tombe dedans et tant qu'il y en a j'en mange. Toujours du noir si possible !
Ma bûche ne sera pas au chocolat mais au pain d'épices, mousse au lait d'amandes, abricot confit et amandes grillées mais, je ne sais pas si dans la semaine je ne craquerais pas pour une petite au chocolat avec chantilly au café de chez mon pâtissier préféré !;-o))))
Ce sont les fêtes après tout non ?
Je t'embrasse bien Nath.
Je te souhaite un joyeux Noël pour toi et tous ceux que tu aimes.
Bon réveillon.
Oui, il se déguste aussi par petites bouchées lol soit on avale la tablette d'un coup, -mais elle est consistante lol et encore : j'ai résumé !lol- soit on revient, comme l'on ouvre un placard pour chiper un carré ou deux de temps à autre lol
SupprimerYummmmmm, en lisant ton histoire de buches, tu m'as donné envie d'aller rouvrir un ballotin !
Oui, ce sont les Fêtes, et ce que l'on nomme la "Trève des Confiseurs" , moralité tout est permis, on se raisonnera après...
Bisous Mireille, douce fin d'année
Je ne sais pas si je suis plus gourmand que gourmet, gourmet que lecteur, mais j'y ai trouvé mon compte. Félicitations pour la qualité exceptionnelle de ce post, il me met en appétit. Et puis, toutes ces illustrations anciennes, m'enchantent. Me rappellent-elles mon enfance et ces images distribuées à l'occasion des fêtes ? Certainement.Bref, j'ai passé un moment délicieux en votre compagnie, Nathanaëlle.
RépondreSupprimerJe vous souhaite, encore une fois, de très belles fêtes de Noël en attendnant le jour de l'An où nous recommencerons.
Bien amicalement.
Roger
Les deux peut-être, car si l'on n'est pas gourmand, l'on ne peut être gourmet... :) lol
SupprimerMerci beaucoup Roger, très belle fin d'année,
A bientôt,
Bien amicalement,
Olalalalala irrésistibles tentations chocolatées !
RépondreSupprimerTant pis j'en raffole ♥
Très joyeux Noël Nathanaëlle ! Bisous chocolatés
Tentation d'aller ouvrir un ballotin ? lol Et bien c'est fait pour moi ! En venant répondre aux commentaires, je n'ai pu m'en empêcher lol
SupprimerBelle fin d'année Didi ! bisous
Happy holidays Nathanaelle, make it a remarkable one.
RépondreSupprimerThank you Bob, Happy holidays ! Sweet end of year...
SupprimerJoyeux Noëëël!
RépondreSupprimerBonsoir chère Nathanaëlle, je viens te souhaiter un joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d'année!
Bisous, bisous avec toute mon amitié
Bonsoir Kenza,
SupprimerMerci mille fois et très belle fin d'année à toi également, (je suis un peu en retard pour répondre à mes messages, Noël est passé...)
Bises et doux week-end Kenza
Wouah Naëlle tu as fais un article merveilleux que le délice qu'est le chocolat et quel travail de recherches comme toujours ! Félicitations
RépondreSupprimerJe me suis régalée au propre comme au figuré LOL ; et les tableaux sont des bijoux
J'espère que ta journée de Noël a été fourrée de joies et de partages
Amitié du maquis
Rose
Et tu es gourmande, tu ne résistes pas à aller ouvrir une boite de chocolats ? Et bien figure toi, qu'en préparant ce billet, j'ai pas mal été tentée...A quoi bon résister, le chocolat, manne des dieux, est un dieu lui-même ! lol
SupprimerOui Noël a été riche en partage et chaleureux. J'espère qu'il en fut de même pour toi.
Bisous Rose, transmets mes bisous au Maquis !
« Théobroma » j'ai au moins retenu ça de toutes les choses apprises ici aujourd'hui !
RépondreSupprimerTon billet, Nathanaëlle, est un parfait hommage à cette nourriture des dieux. Quel beau travail de documentation et de synthèse ! on en apprend autant en le lisant qu'en consultant plusieurs ouvrages sur le sujet. Tu as un don pour présenter et illustrer ainsi tes articles très fouillés.
Personnellement je me suis un peu calmée sur le chocolat (je ne le consomme plus que liquide et chaud) mais mon époux et toujours aussi accroc !
Sans doute as-tu vu Le chocolat ? c'est un de mes films préférés et ton billet m'y a immédiatement fait penser ;-)
Bises ravies par ce billet alléchant, à bientôt, Nathanaëlle
Théobroma, théobromine, ce qui ne doit surtout pas être donné aux toutous ! (J'ai vécu avec des toutous chapardeurs de chocolat, tout s'est toujours bien passé, mais quand on sait ce que la théobromine est capable sur eux, on cache le chocolat)
SupprimerChaque année, Noël est l'occasion d'un billet sur Noël justement et cette année, j'ai pensé au chocolat, substantifique moelle de la Trève des Confiseurs (Tiens, une idée pour l'an prochain ! lol)
A vrai dire, j'ai résumé, car l'histoire du chocolat est aussi intense que son gout, tout le monde s'y est intéressé au fil des siècles, les premiers par appât du gain, mais les autres par gourmandise, pour améliorer l'aliment, et le tout était passionnant à regrouper.
Ah tu es bien disciplinée... Je n'y arrive que par période... L'été c'est facile lol mais en ce moment, houlala ! lol
Oui, j'ai vu 2 fois "Le chocolat", à la TV, pas en salle. Et je l'aime beaucoup justement, c'est une oeuvre attachante.
Bisous Tilia et douce fin d'année
l'article est superbe et les chocolats sont magnifiques
RépondreSupprimerjoyeux Noël
Merci Laurence et bienvenue !
SupprimerDouce fin d'année à toi en compagnie de ceux qui te sont chers.
A bientot !
Voilà une rubrique qui ne pouvait que plaire à notre Miss Tigri. Certaines images la font même défaillir, en particulier celles montrant du chocolat chaud à boire ! Nous, les Chats-Pitres, ne sommes pas fans de chocolat, mais nous sommes toujours intrigués par l'odeur. A voir les réactions de notre Miss, ce doit être Miaoumiam !
RépondreSupprimerMerci pour ce billet très détaillé, Tata Naëlle.
Bisous.
C'est vrai les chouchous ? Miss Tigri est chocomaniaque ? Bah, je ne vais pas lui jeter la pierre, ou la praline lol, car elle a bien raison ! En voilà une bien sage femme ! Nous avons donc deux points communs : les chats (et vous en particulier car je suit folle de vous, les petits Chats-Pîtres) et le chocolat.
SupprimerQue du bonheur !
Oui les petits choux, le chocolat, c'est miaoumiam, je confirme ! lol
Bisous à tous les 4 ! :)
Un grand merci pour ce post GOURMAND!! J'espère que tu as passé un beau Noël et je te souhaite de belles fêtes de fin d'année! Bisous
RépondreSupprimerMerci Anna-Livia, j'espère également que Noël te fut doux et chaleureux. Très belle fin d'année à toi aussi, je vais venir te voir, je n'ai pas eu le temps de visiter tous les blogs...
SupprimerBisous et à très vite !
oh là là j’arrive très en retard il n'en reste plus !
RépondreSupprimerA Bayonne il y a toujours des chocolatiers sous les arceaux...in contournable, j'ai des amis là bas qui ont une collection de chocolatière.
je l'aime noir et de référence en tablette, et dans mon département il y a la chocolaterie COLAS la bien nommée qui fait des merveilles, mieux vaut faire un détour si on ne veut pas être tentée.
j'ai dégusté tout ton chocolat avec délice
gros bisous Nathanaëlle
Si si ! Il en reste toujours pour les amies ! :D
SupprimerWow, une collection de chocolatières ! Ce doit être superbe.
Comme je ne connais pas du tout Bayonne, je viens de demander à mister Google, les Arceaux de Bayonne, et je suis tombée sur Google map où était signalée la chocolaterie Cazenave, et le lien de leur site... Il y a une vidéo sur youtube, que je viens de regarder, je met le lien ici : va voir, c'est trop Yummmm lol
http://youtu.be/j87C8b9QZFk
Pour la chocolaterie Colas, je n'ai pas trouvé de site à Bayonne mais à Maule, dans le 78.
Tu fais un détour ? C'est dur... :-(
Bisous Josette et bon samedi !
Merci les petits chats ! Je suis OK avec les bonnes résolutions de Youphil mais je n'arrête pas le chocolat lol
RépondreSupprimerJ'écouterai l'émission demain, (sans faute) car il est tard, mais je l'ai mis dans mes favoris !
Merci Phil et les petits choux !
PS : heu non pas OK avec tout : ne pas manger des insectes ! Laissons les vivre !
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