 |
| Louis Picard "La Vendeuse de Violettes |
Si aujourd'hui nous entrons toujours chez les fleuristes, ils peuvent être homme ou femme, et peu nous importe, la fruitière peut être un primeur avisé et la marchande de fromages, un affineur très soucieux de la qualité de ses produits et de leur présentation. La "demoiselle de magasin" est devenu un vendeur très fashion moulé dans un pantalon de la dernière collection de la marque qu'il vend. La couturière s'est transformée en un Lagerfeld à la créativité époustouflante et au gout très sûr. Idem pour les métiers autrefois uniquement masculins, ils sont fort heureusement devenus des carrières féminines, chacun s'épanouit dans ce qu'il choisit. Aucun sexe n'a l'apanage d'un métier, sauf sûrement pour les déménageurs et les bouchers...(bbrrrr)
Heureusement aussi, adieu Dickens sous nos latitudes, (hélas, en d'autres endroits de cette planète, il se passe encore des choses épouvantables, mais là n'est pas le débat) plus d'enfants ne cirent les chaussures...
Mais l'on ne voit plus les petites marchandes de fleurs au coin des rues, proposer aux passants le charme d'un bouquet de violettes, voici peut-être la seule chose qui ait eu du charme... Quoique, mettons nous à la place de la petite marchande : ce n'etait guère exaltant... Alors retour au XIXe siècle le temps d'un billet, (la nostalgie n'est pas mon fort lol mais ces oeuvres sont de toute beauté) pour croiser au fil des rues de Paris, ou d'ailleurs, les visages parfois résignés, parfois souriants, de ce que l'on appelait autrefois "les petits métiers"... Petits ? Là non plus je ne suis pas d'accord, il n'y a pas de petits métiers, pas plus que de sots métiers...
Heureusement aussi, adieu Dickens sous nos latitudes, (hélas, en d'autres endroits de cette planète, il se passe encore des choses épouvantables, mais là n'est pas le débat) plus d'enfants ne cirent les chaussures...
Mais l'on ne voit plus les petites marchandes de fleurs au coin des rues, proposer aux passants le charme d'un bouquet de violettes, voici peut-être la seule chose qui ait eu du charme... Quoique, mettons nous à la place de la petite marchande : ce n'etait guère exaltant... Alors retour au XIXe siècle le temps d'un billet, (la nostalgie n'est pas mon fort lol mais ces oeuvres sont de toute beauté) pour croiser au fil des rues de Paris, ou d'ailleurs, les visages parfois résignés, parfois souriants, de ce que l'on appelait autrefois "les petits métiers"... Petits ? Là non plus je ne suis pas d'accord, il n'y a pas de petits métiers, pas plus que de sots métiers...
 |
| Jules Bastien-Lepage "Marchande de Fleurs à Londres" Naturalisme |
 |
| " Eugène de Blaas "Marchande de Fleurs à Venise" Academisme |
 |
| James Tissot "La vendeuse" (The Shop Girl) Réalisme |
 |
| Edouard Jean Dambourgez "Cremiers et Fromagers aux Halles" Impressionnisme |
 |
| Louis Marie de Schryver "Marchande de Fleurs Avenue de l'Opéra" Impressionisme |
 |
| Frederick Childe Hassam "Rue Montmartre" Impressionnisme |
 |
| Edouard Manet "La Chanteuse des Rues" Impressionnisme |
 |
| Frederik Childe Hassam "Vendeuse de Fleur sur les Quais de Seine à Paris" Impressionnisme |
 |
| Henri Tonks "Chez la Modiste" 1892 Impressionnisme |
 |
| John George Brown "Trois pour Cinq" Réalisme |
 |
| Jules Bastien-Lepage "Cireur de Chaussures à Londres" Naturalisme |
 |
| Igniacio Diaz Olano "Vendeuse de Fruits et Légumes" Art Nouveau |
 |
| Frederik Childe Hassam "Chez la Fleuriste" Impressionnisme |
 |
| Frederik Childe Hassam "La Fleuriste" Impressionnisme |
 |
| Frederick Childe Hassam "Marchande de Fleurs" Impressionnisme |
 |
| Frederik Childe Hassam "La bouquetière et la laitière" Impressionnisme |
 |
| Frederik Childe Hassam "La Fruitière" Impressionnisme |
 |
| Edouard Jean Dambourgez "La Vendeuse de Fromages" Coll privée. Impressionnisme |
 |
| Igniacio Diaz Olano "Chez la Couturière" Art Nouveau |
ooh nice the painting! love your rainbou so nice!!
RépondreSupprimerhappy weekend
Yolanda
Superb pictures.
RépondreSupprimerC'est un formidable billet, mettant à l'honneur cette simplicité qui rendait l'homme grand. La vie était certes difficile mais les hommes échangeaient, communiquaient, partageaient, il me semble... Très belles toiles, une fois encore. Des bisous. brigitte
RépondreSupprimerHi Nathanaelle,
RépondreSupprimerYou found some beautiful images of flower girls and boys. It's interesting to see how they are captured by different painters in different periods!
Happy weekend!
Veel lieve groetjes van Madelief x
Coucou j'adore ce billet que je dègusterai à mon retour...j'ai vu les violettes
RépondreSupprimerJ'ai transmis à Venise tout ton Amour
Baci
Dany
j'ai oubliè ta jolie vendeuse vènitienne de fleurs
RépondreSupprimerbisous
D. de Venetiamicio
Comme il est beau ton voyage dans le temps...
RépondreSupprimerJe ne suis pas si vieille mais je me souviens aussi des marchandes de quatre saisons avec leurs si jolies charrettes et leur vocabulaire haut en couleurs...
Je me souviens aussi du " Marché aux fleurs "sur les bords de la Seine...des vitriers aux dos si éprouvés qui criaient bien fort " vitrier " pour annoncer leur passage...et aussi les marchands de glace avec leurs voiture à cheval et le pic pour découper le morceau voulu...Comme tout a changé..:-))
Ainsi va la vie
Belle journée à toi Nath
Beaucoup de femmes dans les portraits de ces petits métiers d'autrefois ... quelques enfants aussi.
RépondreSupprimerLe portrait de la fruitière de Frederik Childe Hassam me plait beaucoup ! Encore merci pour les découvertes !
Bises et bon WE !
Merveilleux tableaux ! dont les sujets n'ont pas tous disparus. Ici, au printemps, on voit toujours de jeunes vendeurs de jonquilles au coin des rues. Et dans nos marchés, les étals des fromagers sont assez semblables à ceux de Dambourgez (un peintre que je ne connaissais pas, merci à toi).
RépondreSupprimerTous les petits métiers urbains, presque oubliés de nos jours, risquent fort de refaire bientôt surface avec la paupérisation galopante due à la crise. Un appauvrissement scandaleusement orchestré en sous-mains par les actionnaires et spéculateurs en tous genres, véritables sangsues des populations réellement actives : celles qui ne se contentent pas de virer des millions dans leur poche en deux trois clics de souris.
Comme tu vois l'état du monde actuel retentit sur mon moral ;-)
Bisous et très bonne semaine pour toi, Nathanaëlle
Bonsoir Nathanaëlle... Je suis tombé par hasard dans cet oasis de Beauté en cherchant l'auteur de ce tableau:
RépondreSupprimerhttp://www.flickr.com/photos/pablo75020/6391480649/in/photostream
Vous ne le connaitriez pas? Je pense qu'il pourrait être l'oeuvre d'un peintre nordique du XIXe. D'où ma découverte de votre fabuleuse page sur la peinture du Nord... Quelle orgie de merveilles inconnues pour moi !! Je reviendrais explorer votre site à fond. C'est si rare de trouver sur le Net des sites aussi remplis de beauté oubliée, stupidement rejetée par la bêtise des modes...
Pour vous remercier, l'une des musiques les plus belles que je connaisse: l'Entrée de Polymnie, des "Boréades" de Rameau:
http://www.youtube.com/watch?v=Py-zI_hXgHI
Merci de si bien nous illustrer ces métiers d'autrefois qui sont aussi nos racines.
RépondreSupprimerSans ces témoignages certains ne sauraient même pas qu'une vendeuse de violettes existait,une crémière....
Bonne fin de semaine
Bises
Ce long silence m'inquiète un peu, j'espère que tu vas bien...
RépondreSupprimerBisous de Tilia
Quel enchantement ces tableaux ; j'aime beaucoup le "trois pour cinq" ; ces petites marchandes de fleurs ont un charme fou ; mais j'imagine que leur condition à l'époque n'était pas... rose
RépondreSupprimerBien affectueusement
Rose
C'est vrai quelle belle idée de nous rappeler tous ces métiers, et tu as raison, pourquoi dit-on souvent "petits" ???
RépondreSupprimerEt merci aussi à tous ces peintres qui ont su les mettre en valeur.
"On " est beaucoup plus enfermés aujourd'hui, et heureusement, en France nous avons les marchés, encore...
Pour celui de Noël, il y aura sans doute le marchand de marrons, à Paris, je me souviens à St Lazare, il y restait tout l'hiver !
J'aime bien le nom "marchande des 4 saisons", j'ai connu ça toute petite !
Aujourd'hui, trop de normes, les métiers du "dehors" en pâtissent...
Merci, merci de nous offrir ce joli musée....
Coucou ! Je vous réponds un petit peu plus tard... Merci à tous, thanks to everybody !
RépondreSupprimerBelle soirée et bisous
Coucou, je reviens faire un petit tour, ce billet m'enchante, je l'avais découvert depuis Venise.
RépondreSupprimerToutes ces toiles sont magnifiques, évidemment tu te doutes mes préférences : la vendeuse de violettes, elle me fait penser à toi. Et puis la belle vénitienne !
J'ai connu dans mon enfance parisienne, certains de ces petits métiers : le rempailleur de chaises, celui qui venait dans les cours pour refaire ton matelas, le vitrier qui passait avec ses vitres accrochées dans son dos, on pouvait aussi donner nos porcelaines cassées pour les recoller, les chanteurs de rues, le laitier qui passait avec son chariot tiré par un cheval et qui livrait les bidons de lait à l'épicerie voisine.
J'ai connu les anciennes Halles dans le coeur de Paris, nourritures et fleurs.... près des bouches de métro, il y avait des petites guérites bâchées où tu pouvais trouver ton journal, ils ne devaient pas avoir chaud l'hiver ! J'ai l'aire d'une vieille dame lorsque je dis tout cela, mais ce n'est pas si vieux que cela...
bisous
Dany
un choix de tableaux superbes..
RépondreSupprimerPardon de vois répondre si tard. Sorry for my late !
RépondreSupprimerTo Yolanda :
Thank you ! Nice new week !
To Bob :
thanks for your visit.
To Madelief :
Thank you, I like these paintings we can see all ols jobs.
Nice week !
@ Danielle :
Merci d'avoir transmis mon message à Venise. Heu, tu es sure que je ressemble à cette petite vendeuse de violette toute mignone ? lol
je me souviens d'un vitrier à Paris, "vitriiiieeerr !" déjà j'entendais cet appel comme celui d'un autre âge.. mais tu as raison ce n'est pas si loin...Les Halles, je me rapelle du "trou" c'est tout, puis vint le Forum...pas le même charme que les Halles.
Bisous
@ Mathilde :
Oui, je me souviens aussi du marché au fleur place Lepine ! Et du vitrier... Tout change, en bien, mais parfois, cela manque un peu de cette poésie pour nous charmer au quotidien..lol
bisous
@ Didi :
Et vi, les petis métiers étaient surtout ceux des femmes, ce n'est plus le cas aujourd'hui heureusement. Elle me plait beaucoup cette fruitière aussi, est-ce le potiron peut-être lol (j'adore l'automne)
bisous
@ Tilia :
Les étals des marchés sont les mêmes, mais les cremiers ont des frigos lol Oui toujours les vendeurs de jonquilles mais c'est passager, comme le muguet alors qu'autrefois des marchandes de fleurs peuplaient les rues. Je me souviens d'une au coin de l'avenue de la Motte-Piquet. et ce n'est pas si vieux lol
(je suis de ton avis pour les problèmes actuels)
Ne t'inquiète pas, je suis là, lol
Bisous
@ Pablo :
Bienvenue et merci pour les Boréades. Votre lien pour le tableau ne fontionne pas, je susi désolée, peut-être pouvez vous le trouver autrement et me remettre un lien, sur n'importe quel billet, je le verrai. Je vous remercie.
Belle semaine.
@ Françoise :
La cremière si ! lol il y a encore desd marchés, heureusement, mais il est vrai que certaines personnes ne savent faire leurs courses qu'au supermarché, elles se privent d'un des plaisirs de la vie et que l'on ne vienne pas me dire que c'est par manque de temps ! Quand on veut, on peut, le samedi matin !
bisous
@ Virginie :
Ah oui les marchands des Quatre Saisons, avec leurs charettes, je n'en ai pas connu mais on en voit dans les films. C'est joli. Les Marchés de Noël, j'adore ! C'est une mode en ce moment mais j'aime. Strasbourg est l'un des plus beaux. J'aime particulièrement les marchands de marrons, on a envie d'en acheter, le parfum nous appelle, mais aujourd'hui ils ne sont là uniquement pour la période de Noël et ils vendent aussi des crèpes et des churros !
Bisous
Merci à tous pour votre patience et pour vos commentaires !
A très vite.
belle semaine,
Nathaanëlle
Pardon pour mes fautes de frappe ! il est temps d'aller au dodo lol :D
RépondreSupprimer